
C’était un 30 juin
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A quoi joue le gouvernement ?
17 juillet 2020, par
Alors que les annonces du président de la République et du Premier ministre montrent que la situation sanitaire de la France se dégrade, son gouvernement impose un relâchement de la protection des Réunionnais en ouvrant grand les portes de l’aéroport à la menace des cas importés de France
Le 14 juillet dernier, le président de la République avait fait part d’indices indiquant que l’épidémie de coronavirus reprenait de la vigueur en France. Par exemple, le taux de reproduction était repassé au-dessus de 1, ce qui signifie qu’en moyenne, un personne porteuse du COVID-19 peut en contaminer au moins une. Et il a fait part de son souhait que le port du masque soit désormais obligatoire dans les lieux clos. Cela signifie donc qu’à elle seule la distance minimale d’un mètre préconisée par les autorités françaises n’apporte pas une garantie suffisante contre la propagation de l’épidémie dans des centres commerciaux notamment.
Ceci indique donc que les mesures mises en place jusqu’à présent en France n’ont toujours pas permis de mettre fin à la circulation du virus dans ce pays. Ceci est très inquiétant pour La Réunion, reliée à la France par plus de 20 vols par semaine sans que les passagers ne soient obligés à une quarantaine.
Hier, le Premier ministre a apporté des précisions sur cette nouvelle mesure dans son discours de politique générale au Sénat, dont voici un extrait : « Nous envisagions une entrée en vigueur de ces dispositions [d’ici le 1er août] parce qu’encore une fois, nous agissons dans une logique préventive, pas sous l’empire de l’urgence (...) j’ai entendu et compris que cette échéance apparaissait tardive ou suscitait quelques interrogations. Le décret entrera donc en vigueur la semaine prochaine (…) J’ai proposé que l’obligation de le porter soit renforcée dans tous les établissements recevant du public clos, en particulier – ce qui n’est pas le cas aujourd’hui – les commerces. Cela nécessite un décret alors que dans les locaux dits professionnels, cela suppose une évolution des protocoles sanitaires régissant les activités concernées ».
Rappelons que là où le port du masque est obligatoire, son absence est sanctionnée par une amende de 135 euros.
Quand en France l’épidémie de coronavirus a commencé à atteindre des proportions inquiétantes, le gouvernement a choisi de confiner tout le pays pendant près de 2 mois. Aujourd’hui, face au risque d’une aggravation de la situation, ce n’est donc pas la restriction de la circulation qui est utilisée, mais l’obligation de porter un masque couvrant le visage dans les espaces publics clos.
D’autres pays ont déjà mis en œuvre le port du masque obligatoire, mais cette obligation commence dès la sortie du domicile avec des sanctions pouvant aller jusqu’à l’emprisonnement en cas de non-respect de cette mesure.
C’est dans ce contexte que la France a pris la décision d’ouvrir en grand les portes de La Réunion. Depuis le 11 juillet, il n’est plus possible juridiquement de placer en quarantaine un voyageur en provenance de France. Pour tenter de compenser la perte de cette protection, l’État met en place à compter du 18 juillet l’obligation d’un résultat de test COVID-19 négatif réalisé dans les 3 jours précédant le voyage, et une série de recommandations comme un nouveau test 7 jours après l’arrivée, mais recommandation n’est pas obligation.
Il est déjà arrivé que des personnes ayant pris l’avion sur la foi d’un résultat négatif au test de dépistage soient ensuite dépistées positives au bout de 7 jours de quarantaine à La Réunion. Cela signifie qu’elles étaient porteuses du virus en venant à La Réunion, mais que le test réalisé en France n’a pas été capable de le détecter. En moyenne, moins de 40 % des voyageurs peuvent faire ce test à J+7, ce qui fait craindre que des cas importés soient passés entre les mailles du filet. D’ailleurs, cela fait deux jours que les nouveaux cas autochtones sont plus nombreux que les cas importés. Une confirmation de cette tendance voudra alors dire que sous la pression de l’arrivée de cas importés, le virus aura fini par circuler au sein de la population comme celui de la dengue.
Alors que les annonces du président de la République et du Premier ministre montrent que la situation sanitaire de la France se dégrade, son gouvernement impose un relâchement de la protection des Réunionnais.
M.M.
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Messages
18 juillet 2020, 08:48, par Maillot Joseph Luçay
Comme je l’ai déjà signalé dans une intervention antérieure . Dans le cadre de leurs pouvoirs de police leur permettant d’ajouter des contraintes municipales supplémentaires aux dispositions réglementaires nationales pour faire face à une épidémie , les maires de la Réunion (mais aussi de France métropolitaine ) pourraient exiger par arrêté municipal que toutes personnes qui arrivent sur leur territoire puissent présenter des preuves qu’elle ne sont pas porteuses du coronavirus avant de s’installer sur le territoire municipal pour une durée assez lingue, et à défaut, elles serait soumises à une septaine à domicile ou dans une structure d’accueil, dont le non respect pourrait être verbalisé et puni d’une amende ..
Cette possibilité est fondée sur les dispositions du code général des collectivités locales, mais pour que les choses soient bien claires ,les législateurs devraient la confirmer et peut être prévoir le financement de l’application des dispositions municipales qui seraient prises dans le cadre de la lutte contre l’épidémie que ce soit en Outre mer ou en France métropolitaine .
C’est au moins le prix à payer pour conserver la liberté de circulation dont jouissent tous les citoyens en application de la déclarations des droits de l’homme et du citoyens et des autres textes fondamentaux de notre république . Chacun peut aller où il veut mais à conditions de se soumettre au contrôle de son état de santé quand une épidémie est légalement constatée et d’appliquer les mesures qui s’imposent pour éviter la propagation de cette épidémie ..