
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Le Conseil scientifique donne son avis à la suite de la décision du Conseil constitutionnel
14 mai 2020, par
L’avis du Conseil scientifique bat en brèche les arguments des anti-quarantaine en soulignant que cette mesure « est celle qui assure la meilleure prévention de l’introduction de nouveaux cas de Covid-19 dans les territoires. Elle est à privilégier, autant que possible, au regard de l’impératif de sécurité sanitaire. » Si la quarantaine obligatoire en centre dédié constitue un obstacle à la venue de voyageurs à La Réunion, il est donc nécessaire de rechercher une stratégie capable d’offrir les mêmes garanties de sécurité sanitaire à la population. Mais dans l’état actuel, cette alternative n’existe pas, ce qui fait craindre une reprise de l’épidémie de COVID-19 à La Réunion si la quarantaine en centre dédié n’est plus une obligation.
La décision du Conseil constitutionnel permet désormais à une personne arrivant de France à La Réunion de refuser la quarantaine de 14 jours dans un hôtel, en s’engageant à respecter un confinement strict dans un domicile. Cette annonce a suscité une vive émotion car quand le choix du lieu de quarantaine était offert aux arrivants, La Réunion a continué à enregistrer de nouveaux cas, ce qui a amené le préfet à imposer une quarantaine en centre dédié. Mais un lobby a réussi à remettre en cause cette disposition.
Dans le même temps, les compagnies aériennes desservant encore La Réunion, Air Austral et Air France, ont fait part de nouvelles mesures de prévention afin d’éviter de se voir imposer des mesures de distanciation sociale empêchant de remplir les avions à leur pleine capacité.
Il faut donc imaginer que plus de 400 passagers d’un avion seront invités à garder en permanence leur masque pendant plus de 10 heures de vol pour venir de France à La Réunion ou inversement. C’est un vœu pieu, car lors des repas, il est nécessaire d’enlever le masque, sans oublier que dormir avec un masque s’apparente à un véritable défi. Cela rend donc illusoire de croire au risque zéro de transmission du COVID-19 pendant un vol intercontinental.
C’est sans doute ce qui explique l’arrêté pris par le préfet de Guadeloupe, limitant à 130 passagers les vols transatlantiques. Ceci permet de laisser au moins un siège libre entre deux passagers mais contrarie très sérieusement les compagnies aériennes qui devront augmenter leurs tarifs, ou perdre de l’argent à chaque vol.
Par ailleurs, la prise de température de chaque passager avant le vol, et l’interdiction d’embarquer pour ceux qui ont une température corporelle à 38 degrés n’est pas une garantie suffisante, elle laisse sous les radars toutes les personnes qui peuvent transmettre le COVID-19 sans en avoir les symptômes, et donc sans avoir une température supérieure à 38 degrés.
Du côté de professionnels du tourisme à La Réunion, un autre protocole est proposé pour supprimer la quarantaine qui constitue un obstacle à la venue de touristes dans notre île.
Dans un avis rendu hier, le Conseil scientifique COVID-19 est très clair. Pour protéger La Réunion d’un rebond de l’épidémie à cause de cas importés, l’organisme qui conseille le gouvernement souligne ceci :
« La quatorzaine en structure d’accueil dédiée, à l’arrivée dans le territoire, assortie d’une RT-PCR Covid-19 systématique pour tous les voyageurs en fin de quatorzaine, est actuellement pratiquée dans plusieurs territoires d’Outre-mer. Cette stratégie est celle qui assure la meilleure prévention de l’introduction de nouveaux cas de Covid-19 dans les territoires. Elle est à privilégier, autant que possible, au regard de l’impératif de sécurité sanitaire. »
Pour le Conseil scientifique, le choix de la quarantaine dans un domicile n’offre pas les mêmes garanties de sécurité :
« Cette option présente un risque de transmission intrafamiliale du Covid-19 et de création d’une nouvelle chaîne de transmission, dépassant le cadre familial. Dans ce contexte les mesures de distanciation sociale et de respect des mesures barrières devront être appliquées par toutes les personnes hébergées sous le même toit que le nouvel arrivant. »
Quant à l’option de diviser en deux la quarantaine avec 7 jours confinés à domicile en France et 7 jours dans un autre domicile à La Réunion, « le Conseil scientifique considère cette option comme acceptable mais attire l’attention sur un risque accru de Covid-19, si elle n’est pas appliquée strictement, et sur le risque lié à la rupture de la quatorzaine lors du déplacement. »
Si la quarantaine obligatoire en centre dédié constitue un obstacle à la venue de voyageurs à La Réunion, il est donc nécessaire de rechercher une stratégie capable d’offrir les mêmes garanties de sécurité sanitaire à la population. Mais dans l’état actuel, cette alternative n’existe pas, ce qui fait craindre une reprise de l’épidémie de COVID-19 à La Réunion si la quarantaine en centre dédié n’est plus une obligation.
M.M.
Lo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
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Messages
14 mai 2020, 14:16, par MichelM
La patience y guéri la gale. Mais pas ici , car le bon sens et le principe de précaution sont mis à la poubelle lorsqu’on s’occupe en priorité de l’intérêt financier des compagnies aériennes. On fait surtout allusion aux rendements. Leur devise : un avion ne devrait pas occasionner de perte lorsque le nombre de passagers est limité. Qu’importe ce qui arrive après, si des gens sont contaminés.... on s’en fou. Puis, il y a l’intérêt des hôtels, si une mise en quarantaine est maintenue, les probables clients réfléchiront à deux fois avant de réserver. Donc, on privilégie l’économie au lieu de la santé. Une fois encore, la décision ne sera pas prise par les Réunionnais, mais imposée par ceux qui sont impatients de voir l’économie reprendre sa vitesse de croisière.