
Turbulence à la Mairie de Saint-André
5 juillet, parAprès les coupures d’eau mémorables sur fond de polémique, le conflit Mairie de Saint-André-Cirest qui perdure, les plaintes à répétition, les (…)
Faillite d’un système
28 mars 2020, par
Lors de son intervention à Mulhouse, le président de la République a annoncé que le porte-hélicoptère Mistral sera déployé dans le Sud de l’océan Indien pour apporter un appui à la lutte contre le coronavirus à La Réunion et à Mayotte. Mais selon un communiqué conjoint de l’ARS de Mayotte et du préfet de Mayotte, le Mistral ne transporte pas d’équipe médicale ou de matériel mais a pour vocation d’évacuer des Français bloqués dans des pays étrangers pour eux à cause de la fermeture des liaisons aériennes. Cette nouvelle a suscité un si profond malaise qu’un nouveau communiqué conjoint des autorités françaises de Mayotte a été publié, expurgé du paragraphe sur le Mistral.
L’annonce de l’envoi du porte-hélicoptère Mistral dans le Sud de l’océan Indien avait étonné. En effet, dans son discours prononcé devant l’hôpital de campagne de Mulhouse, Emmanuel Macron avait indiqué que ce navire disposant d’un hôpital militaire devait venir en aide à Mayotte et à La Réunion pour lutter contre l’épidémie de coronavirus. Certains avaient donc placé de grands espoirs dans la venue de ce bateau. Pour eux, c’était la preuve que « la Métropole » (NDLR – la France) ne larguait pas ses deux départements dits « d’outre-mer ». En effet, la capacité sanitaire de ce bateau équivaut à un hôpital pour une ville de 30.000 habitants, ce qui est toujours mieux que rien.
Pourtant, une première question se posait : où allait être ancré le Mistral, à Mayotte ou à La Réunion ? Les autorités françaises ne sont pas sans ignorer que plus de 2000 kilomètres de mer séparent notre île de l’archipel des Comores. Personne ne peut donc croire sincèrement que ce bateau ira d’abord dans une île puis dans l’autre, car l’épidémie en est au même stade dans ces deux territoires. Comme un bateau de la marine ne peut pas être coupé en deux afin d’utiliser une moitié à Mayotte et l’autre moitié à La Réunion, le mystère restait entier.
Une réponse a été apportée hier par un communiqué conjoint de la préfecture de Mayotte et de l’ARS de Mayotte. Relayé par le groupe Facebook « Collectif Infos Coronavirus Réunion », ce communiqué consacre un paragraphe à l’arrivée du Mistral :
« Suite à l’annonce d’Emmanuel Macron, le Mistral, porte-hélicoptère de l’armée française, devrait arriver début avril à La Réunion et venir en soutien dans la zone océan Indien. Ce navire n’a pas vocation à disposer d’équipes médicales ou de matériel à bord. Mobile dans la zone, il va surtout permettre d’acheminer du matériel médical et de rapatrier les Français isolés à l’étranger ».
Ceci montrerait donc clairement que l’objectif de la France dans cette affaire n’est pas d’aider les Réunionnais ou Mayotte, mais des Français bloqués dans des pays de notre région en raison des restrictions aux liaisons aériennes. Voilà de quoi interpeller, car comment un État dit démocratique peut justifier une telle discrimination entre ses citoyens qui ont pourtant la même nationalité sur le papier ? La vie d’un Français expatrié en Afrique ou à Madagascar vaut-elle plus que celle d’un Réunionnais ou d’un Mahorais ?
Ce communiqué a provoqué un tel malaise qu’une nouvelle version a été publiée sur le site de la préfecture de Mayotte, expurgé du paragraphe concernant le Mistral. Gageons que les autorités françaises apporteront les précisions nécessaires à la population dont elles ont la responsabilité d’assurer la sécurité sanitaire.
M.M.
Après les coupures d’eau mémorables sur fond de polémique, le conflit Mairie de Saint-André-Cirest qui perdure, les plaintes à répétition, les (…)
Le CIOM « national » aura bien lieu le 10 juillet au Ministère des Outre-mer, en présence du Premier ministre, François Bayrou et du ministre de (…)
Kan i ariv Novanm-Désanm-Zanvié, domoun i réziste pi ek la salèr. Zène-zan i mars dann somin, zène-fi i roul an dékolté ; sétaki i rod in manir po (…)
En avril 2025, la ministre malgache des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika a déclaré que "la position de Madagascar concernant la (…)
L’ancien chef de la diplomatie européenne a déclara qu’« en un mois, 550 Palestiniens affamés ont été tués par des mercenaires américains ». Une (…)
Après l’opération militaire d’Israël « Rising Lion » (« Lion dressé ») contre l’Iran dans la nuit du jeudi 12 au vendredi 13 juin 2025, et celle (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
La Réunion fait partie des régions françaises les plus touchées par les conséquences sanitaires, sociales et judiciaires de la consommation (…)
1993- La disparition de Lucet Langenier. Elle a été brutale, prématurée et a frappé douloureusement non seulement sa famille mais aussi ses (…)
Sur proposition de Gérard COTELLON, directeur général de l’ARS La Réunion, Patrice LATRON, préfet de La Réunion, a décidé le retour au niveau 2 du (…)
C’est dans une ambiance chaleureuse avec un état d’esprit fraternel que les délégués de la Section PCR de Sainte-Suzanne se sont réunis en (…)
La section PCR du Port apprend avec une profonde tristesse le décès de Nadia PAYET, ancienne déléguée syndicale CGTR. Militante engagée et (…)