Vers l’obligation d’une 3e injection pour justifier d’un schéma vaccinal complet tandis que la majorité des patients admis à l’hôpital en France sont vaccinés

Coronavirus : malgré 2 doses, sera-t-on encore considéré comme « vacciné » ?

22 novembre 2021, par Manuel Marchal

Le recours obligatoire à une dose supplémentaire déjà acté pour les plus de 65 ans sera-t-il utilisé pour fausser les statistiques afin de gonfler artificiellement le nombre de non-vaccinés hospitalisés ? Rappelons que selon la DRESS, la majorité des hospitalisations en France pour coronavirus concerne depuis plusieurs semaines des personnes vaccinées, alors que ces médicaments sont censés être efficaces contre les formes graves de la maladie qui nécessitent un passage à l’hôpital pour être soignées.

Les statistiques commencent à être défavorables aux tenants du « tout vaccin ». En effet, selon les statistiques de la Direction des études statistiques qui dépend du ministère de la Santé, entre le 1er et le 7 novembre dernier en France, les personnes vaccinées représente 49 % des personnes admises en soins critiques, contre 48 % de non-vaccinés (qui sont les 3 % qui manquent ?) et « 56 % des personnes admises en hospitalisation conventionnelle ».
C’était la même proportion la semaine précédente, alors que le nombre d’hospitalisations était inférieur. La tendance est à l’augmentation du taux et du nombre de vaccinés parmi les patients admis à l’hôpital pour coronavirus. Les personnes vaccinées sont maintenant clairement majoritaires dans les nouvelles hospitalisations, alors que les vaccins sont présentés comme protégeant des formes graves, et donc devant éviter un passage à l’hôpital pour être soigné.

Et pourquoi pas une 4e dose ? Une 5e...

Pour justifier le bien fondé de cette politique, ses partisans en appellent à l’arithmétique : puisque les vaccinés sont plus nombreux que les non-vaccinés, il est logique que ces derniers soient moins nombreux à être hospitalisés. Cela amène à s’interroger sur le terme de « vaccin » utilisé pour définir des médicaments qui ne bénéficient que d’une autorisation conditionnelle de mise sur le marché par l’Union européenne. C’est le cercle infernal, car au bout de quelques mois, les mêmes vaccins produiront sans doute les mêmes effets : déclin de l’immunité et donc nécessité d’une quatrième dose, d’une cinquième.
Pour d’autres maladies, il existe des vaccins à l’efficacité prouvée et qui sauvent des vies sans nécessiter de rappels tous les 6 mois, voire sans rappel du tout, et avec une seule injection.

Que voudront dire les futures statistiques ?

Actuellement à La Réunion, une personne est considérée comme vaccinée si elle a reçu deux doses du vaccin Pfizer. Dans ce cas, elle est considérée comme pouvant justifier d’un schéma vaccinal complet. Si des doses supplémentaires sont nécessaires pour avoir ce statut, alors il sera probable que ces personnes ne seront plus considérées comme vaccinées mais tout simplement engagées dans un processus de vaccination, et donc au final non-vaccinées, ce qui ne reflétera pas la réalité.

M.M.

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