
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Une étude publiée dans une revue scientifique internationale de référence interpelle La Réunion et tous les pays touchés par la dengue
4 mai 2020
La dengue et le coronavirus 2019 (COVID-19) sont difficiles à distinguer car ils ont des caractéristiques communes. C’est ce que souligne une étude publiée dans l’édition de mai 2020 du The Lancet Infectious Diseases. Or à La Réunion, l’épidémie de dengue s’est accélérée ces dernières semaines. Puisqu’il y a un doute et tant qu’il ne sera pas levé, ceci relativisera les statistiques officielles au sujet de l’épidémie de coronavirus, car les travaux publiés dans une revue scientifique de référence soulignent ceci : « le fait de ne pas prendre en compte le COVID-19 en raison d’un résultat positif au test rapide de dengue a de sérieuses implications non seulement pour le patient mais aussi pour la santé publique ».
La Réunion est confrontée à une épidémie de dengue et à une de coronavirus. Lors du dernier point sanitaire, le nombre de nouveaux cas de dengue était d’environ 1.500 en une semaine, et de plus de 700 la semaine précédente. Mais toutes ces personnes avaient-elles contracté vraiment la dengue ou le coronavirus ? Toutes les personnes reconnues positives à la dengue sont-elles ensuite systématiquement testées sur la présence ou pas du COVID-19 ? Il est important d’être clair sur ce point, car une étude publiée dans une revue scientifique internationale de référence interpelle La Réunion et tous les pays touchés par la dengue.
Alors, coronavirus ou dengue ? Scientifiquement, le doute est permis, c’est ce que souligne une étude publiée dans l’édition de mai 2020 du The Lancet Infectious Diseases par Gabriel Yan, Chun Kiat Lee, Lawrence T M Lam, Benedict Yan, Ying Xian Chua, Anita Y N Lim, Kee Fong Phang, Guan Sen Kew, Hazel Teng, Chin Hong Ngai, Li Lin, Rui Min Foo, Surinder Pada, Lee Ching Ng, Paul Anantharajah Tambyah. Et puisqu’il y a un doute, ceci relativisera les statistiques officielles au sujet de l’épidémie de coronavirus, car les travaux publiés dans une revue scientifique de référence soulignent ceci : « Le fait de ne pas prendre en compte le COVID-19 en raison d’un résultat positif au test rapide de dengue a de sérieuses implications non seulement pour le patient mais aussi pour la santé publique ».
Voici la présentation de cette recherche :
« Nous décrivons deux patients à Singapour avec des résultats faussement positifs de tests sérologiques rapides pour la dengue, qui ont plus tard été confirmés pour avoir une infection par le syndrome respiratoire aigu sévère coronavirus 2 (SRAS-CoV-2), le virus causal de COVID-19.
Le premier cas est un homme de 57 ans sans antécédents médicaux, de voyage ou de contact pertinents, qui s’est présenté à un hôpital régional le 9 février 2020, avec 3 jours de fièvre et de toux. Il avait une thrombocytopénie et une radiographie thoracique normale.
Il a été libéré après un test rapide négatif pour la dengue NS1, IgM et IgG (SD Bioline Dengue Duo Kit ; Abbott, Corée du Sud). Il est retourné dans une clinique publique de soins de santé primaires avec une fièvre persistante, une aggravation de la thrombocytopénie et une nouvelle lymphopénie. Un test rapide répété de dengue s’est révélé positif pour les IgM et IgG de la dengue (Dengue Combo ; Wells Bio, Corée du Sud). Il a été hospitalisé pour dengue avec aggravation de la toux et de la dyspnée. Une radiographie thoracique a permis de tester le SRAS-CoV-2 par RT-PCR à partir d’un écouvillon nasopharyngé, qui est retourné positif. L’échantillon séropositif d’origine et les échantillons d’urine et de sang supplémentaires ont été testés négatifs pour les virus de la dengue, du chikungunya et du Zika par RT-PCR, et un test rapide de répétition de la dengue (SD Bioline) était également négatif. Ainsi, le résultat initial de la séroconversion de la dengue a été considéré comme un faux positif. »
« Le deuxième cas est une femme de 57 ans sans antécédents médicaux, de voyage ou de contact pertinents, qui s’est présentée à un hôpital régional le 13 février 2020, avec de la fièvre, des myalgies, une toux légère de 4 jours et 2 jours de diarrhée. Elle avait une thrombocytopénie et a été testée positive pour les IgM de la dengue (SD Bioline). Elle a été renvoyée avec un suivi ambulatoire pour la dengue. Elle est revenue 2 jours plus tard avec une fièvre persistante, une aggravation de la thrombocytopénie et une nouvelle lymphopénie. Les tests de la fonction hépatique étaient anormaux). La radiographie thoracique était normale et elle a été admise pour la dengue. Elle est restée fébrile malgré la normalisation de sa numération sanguine et a développé une dyspnée 3 jours après son admission. Elle a été jugée positive pour le SRAS-CoV-2 par RT-PCR à partir d’un écouvillon nasopharyngé. Un test de répétition de la dengue (SD Bioline) était négatif et un échantillon sanguin antérieur avait également été testé négatif pour la dengue par RT-PCR.
Le résultat initial des IgM de la dengue a été considéré comme un faux positif.
Le fait de ne pas prendre en compte le COVID-19 en raison d’un résultat positif au test rapide de dengue a de sérieuses implications non seulement pour le patient mais aussi pour la santé publique. Nos cas mettent en évidence l’importance de reconnaître les résultats sérologiques faussement positifs de la dengue (avec différents tests disponibles dans le commerce) chez les patients atteints de COVID-19. Nous soulignons le besoin urgent de tests de diagnostic rapides, sensibles et accessibles pour le SRAS-CoV-2, qui doivent être très précis pour protéger la santé publique. »
Lo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
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