
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
La menace du variant d’Afrique du Sud pousse à prendre une décision indispensable : le lobby anti-quarantaine n’est plus suivi
16 janvier 2021, par
La menace de nouvelles souches de la COVID-19 pousse à prendre des décisions qui semblaient impossibles encore voici quelques semaines. Le préfet a ainsi annoncé le retour de la quarantaine obligatoire à La Réunion d’une durée d’une semaine, avec test RT-PCR au bout de ces 7 jours. Cette mesure vise à fermer notre île à toute possibilité de cas importés, elle repose sur l’esprit citoyen des voyageurs qui doivent être pleinement conscients de leur responsabilité. Cette décision a entraîné le report de la visite de deux ministres qui auraient dû être mis en quarantaine pendant une semaine à leur arrivée. Le précédent de la quarantaine de deux semaines imposée à Sébastien Lecornu à son arrivée en Kanaky-Nouvelle Calédonie ne se reproduira pas à La Réunion.
Hier en conférence de presse, la Préfecture, l’ARS Réunion et le Rectorat ont annoncé plusieurs mesures. Il était notamment question de la future campagne de vaccination, réalisée avec le médicament Pfizer-Biontech qui ne se conserve qu’à moins 80 degrés. Mais c’est une mesure enfin décidée par la Préfecture qui est l’événement qui concerne tous les Réunionnais : le retour de la quarantaine obligatoire pour tout arrivant d’un autre pays, y compris de la France. D’une durée de 7 jours, elle s’appliquera à partir de lundi. Voici ce qu’a déclaré à ce sujet le préfet Jacques Billan :
« Pour faire face à l’apparition des variants il faut prendre des nouvelles mesures à compter du lundi 18 janvier
- le motif impérieux devient obligatoire pour les déplacements entre La Réunion et Mayotte. Les voyageurs devront renseigner une déclaration attestative.
- le test RT-PCR est obligatoire pour tous les voyageurs avant leur embarquement. Les voyageurs âgés de plus de 11 ans devront justifier de résultats négatifs. Ils pourront réaliser ces tests auprès des labo sur présentation des billets d’avion.
- une septaine de précaution avec tests à J+7 pour les voyageurs, autant dans le sens Réunion-métropole ou métropole-Réunion. donc de s’isoler à domicile ou dans le lieu de leur choix pendant 7 jours. Cela afin d’éviter toute contamination pendant cette période critique. Cela veut dire protéger ses proches et les personnes vulnérables. A l’issue de ces 7 jours, les personnes seront engagées à réaliser un test PCR.
Pour venir à La Réunion ou aller à Mayotte et dans l’Hexagone, les voyageurs devront remplir une attestation sur l’honneur précisant qu’ils n’ont aucun symptôme. Cela les engagera moralement et civilement à réaliser une septaine et un test à J+7. »
C’est le choix de maintenir en l’état le calendrier scolaire qui est une des raisons officiellement invoquée : « La situation sanitaire sur l’île ne justifie pas que l’on reporte la rentrée. La mesure de septaine imposée constitue une mesure forte pour protéger l’île et l’académie ».
Rappelons qu’à la fin du mois de décembre, La Réunion était présentée aux touristes potentiels comme une destination refuge pour passer les Fêtes de fin d’années : situation sanitaire sous contrôle, pas de test obligatoire ou de quarantaine à l’arrivée et donc la garantie de pouvoir faire n’importe quelle activité après avoir posé le pied sur notre île.
Tandis que les prix des billets d’avion ont considérablement baissé, Corsair propose même une sorte d’avance de trésorerie à ces passagers potentiels pour qu’ils voyagent en France pour moins de 100 euros grâce à l’aide de la Région Réunion. Tous les projets de vacances dans une Europe submergée par la COVID-19 sont donc compromis, car les voyageurs potentiels seront soumis à une quarantaine d’une semaine à leur arrivée. C’est un coup dur pour les personnes qui ont les moyens de voyager pendant des vacances scolaires et de rentrer la veille de la rentrée au risque d’être des agents contaminants à leur retour. Ce danger sera donc écarté à condition que des mesures de contrôle permettent de s’assurer que la quarantaine est bien respectée. Cette responsabilité citoyenne est importante, car elle empêchera l’arrivée de cas importés à La Réunion, d’autant plus qu’ils seraient potentiellement porteurs du variant britannique ou sud-africain.
Cette décision confirme clairement que la menace de contamination ne se limite pas aux pays de notre région comme les décisions précédentes le laissaient entendre. Car il n’y a pas qu’en Afrique du Sud que des mutations du coronavirus ont été identifiée. C’est aussi le cas au Royaume-Uni. La menace est sérieuse, car ces nouvelles souches pourraient être résistantes aux vaccins commercialisés en Europe et donc à La Réunion. D’où l’importance de couper le pont aérien de la contamination qui a installé la COVID-19 à La Réunion et favorisé sa propagation.
Cette mesure repose sur un engagement. Souhaitons que toutes les personnes ayant la chance d’entrer à La Réunion auront conscience qu’elles devront s’isoler pendant une semaine puis réaliser un test de dépistage et rester confiné dans l’attente du résultat. Ce minimum à respecter est une garantie de protection de la population.
Depuis le début de l’épidémie, d’autres pays ont choisi d’imposer des quarantaines aux arrivants. Le résultat est sans équivoque. A côté de nous, Maurice vit sans coronavirus. C’est la même chose en Kanaky-Nouvelle Calédonie où c’est pourtant le droit français qui s’applique comme à La Réunion. Mais chez nos amis océaniens, l’autonomie permet de fermer l’aéroport et d’imposer une quarantaine, y compris à un ministre en visite.
Le dispositif repose sur l’esprit citoyen de chaque nouvel arrivant. Car si ces quarantaines ne sont pas respectées, alors il ne restera plus qu’à imposer la quarantaine en centre d’hébergement dédié, afin que la population soit protégée des cas importés.
M.M.
Lo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Le calendrier scolaire élaboré par le Rectorat pour les 3 prochaines années est désormais connu et fait débat. Pour cause, à l’exception de (…)
Sur proposition de Gérard COTELLON, directeur général de l’ARS La Réunion, Patrice LATRON, préfet de La Réunion, a décidé le retour au niveau 2 du (…)
Le Conseil départemental a décerné, le vendredi 27 juin, les prix « Thérèse Baillif » et « Célimène » lors d’une cérémonie organisée dans (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
Mé dam zé méssyé, la sossyété,dsi la késtyonn fors néna la fors natirèl, sak wi gingn an néssan épi an grandissan korèktoman. Mwin lé sirésèrtin (…)
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)
Le Président des Etats-Unis, Donald Trump a ordonné le bombardement de trois sites nucléaires en Iran, dans la nuit du 21 juin 2025. Dans une (…)
Les élus de Guadeloupe ont adopté des résolutions « sur la fusion des deux collectivités, sur les compétences et l’autonomie fiscale », le 17 juin (…)
Des manifestants, réunis le 23 juin devant les institutions européennes, ont demandé la suspension de l’accord d’association liant l’UE à Israël. (…)
Normalien et énarque, chercheur en philosophie politique, Bruno Guigue est professeur invité à l’Université normale de la Chine du Sud (Canton) et (…)
L’État poursuit son engagement en faveur de la transition énergétique et de la décarbonation de l’électricité à La Réunion. À l’issue d’un appel à (…)