13125 cas dont 1242 cas importés et 59 décès depuis le 11 mars 2020

Covid-19 à La Réunion : Couvre-feu général à 18h à compter du 5 mars

3 mars 2021

La crainte d’une « dégradation à très court terme de la situation épidémique » et d’une « saturation de nos capacités hospitalières » sont les raisons invoquées par la préfecture pour décider d’augmenter l’amplitude horaire du couvre-feu déjà en vigueur. A compter du vendredi 5 mars, il sera interdit de sortir entre 18 heures et 5 heures du matin. Cette mesure décidée par l’État a été prise en concertation avec les 24 maires de La Réunion. Voici le communiqué diffusé hier par la préfecture à ce sujet.

A La Réunion, la situation demeure fragile. Le variant sud-africain est désormais prédominant (près de 60 % des cas positifs). Les analyses effectuées au plan national sur l’évolution épidémique dans les prochaines semaines prévoient une hausse du nombre de cas et donc du nombre des personnes hospitalisées.
« Nous ne pouvons donc exclure aujourd’hui, une dégradation à très court terme de la situation épidémique. Nous ne pouvons exclure une saturation de nos capacités hospitalières. Et si nous ne pouvons l’exclure, alors il faut tout faire pour l’éviter »
C’est pourquoi, après concertation avec les maires et l’Agence Régionale de Santé, Jacques Billant, préfet de La Réunion a décidé d’instaurer un couvre-feu départemental à compter du vendredi 5 mars de 18h à 5h.
Cette mesure vise à limiter les interactions sociales et éviter les brassages de population, notamment pendant la période des vacances scolaires, et à préserver le système hospitalier. A ce stade et si les mesures barrières sont respectées, la mise en œuvre d’un second confinement peut encore être évitée à La Réunion.

Couvre-feu départemental à compter du 5 mars de 18h à 5h

Les sorties et les déplacements sont interdits entre 18h et 5h sur l’ensemble du département, sauf dérogation.

Les restaurants peuvent maintenir une activité de livraison à domicile jusqu’à 22h.

Dérogations permanentes

Des dérogations permanentes peuvent être établies pour les motifs suivants :
· les forces de l’ordre, services de secours, dépanneurs d’urgence,
· les déplacements professionnels pour certains salariés,
· les déplacements scolaires pour accompagner les enfants vers ou depuis les établissements scolaire,
· les chauffeurs livreurs (nourriture, carburant, fret alimentaire).

Dérogations temporaires

Des dérogations temporaires sont prévues sur présentation d’une attestation pour les motifs suivants :
• les déplacements entre le domicile et le lieu d’exercice de l’activité professionnelle ou le lieu d’enseignement et de formation,
• les déplacements pour des consultations et soins ne pouvant être assurés à distance et ne pouvant être différés ou pour l’achat de produits de santé,
• les déplacements pour motif familial impérieux, pour l’assistance aux personnes vulnérables ou précaires ou pour la garde d’enfants, pour convocation judiciaire ou administrative,
• les déplacements pour répondre à une convocation judiciaire ou administrative,
• les déplacements pour participer à des missions d’intérêt général,
• les déplacements liés à des transits pour des déplacements de longues distances.
Ces attestations sont disponibles sur le site internet de la préfecture et sur l’application TousAntiCovid. Elles peuvent également être présentées sur papier libre, datées et signées.
Tout contrevenant s’expose à une amende de 135 euros pouvant être portée à 3 750 euros en cas de réitération.

A la Une de l’actuCoronavirus

Signaler un contenu

Un message, un commentaire ?


Témoignages - 80e année


+ Lus