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Malgré l’aide du Covid-Organics, le principe de précaution plus drastique à Madagascar qu’à La Réunion ou en France
4 mai 2020, par
Le gouvernement compte imposer une rentrée des classes alors que les Réunionnais ne disposent pas de vaccin ou de remède préventif ou curatif au coronavirus. A Madagascar, où la sécurité de la rentrée des classes s’est appuyée sur la diffusion du remède Covid-Organics, le principe de précaution s’applique dans sa plus grande rigueur. Parce qu’une élève a été testée positive au COVID-19, c’est son école ainsi que l’école voisine qui ont été fermées. Les recommandations du conseil scientifique en France, sur lesquelles se base le gouvernement, ne vont pas aussi loin en termes de prévention.
A La Réunion, le gouvernement français veut imposer la rentrée des classes dans des conditions singulières. En effet, à partir du 18 mai, il veut faire ouvrir les écoles élémentaires sur la base du volontariat, sans imposer le port du masque et les tests préalables aux élèves qui devront fréquenter l’établissement.
Il est tout aussi important de noter que la réponse sanitaire à La Réunion est la même qu’au début de l’épidémie : aucun vaccin et aucun remède homologués. Par conséquent, tout repose sur le respect des gestes barrières.
En cas de découverte d’un cas de coronavirus dans une école, voici la recommandation du Conseil scientifique, une instance sur laquelle le gouvernement appuie ses décisions :
« Tout symptôme évocateur d’infection COVID-19 chez un enfant constaté par le personnel de l’établissement scolaire doit conduire à l’éviction immédiate de l’enfant (...)En cas de symptômes évocateurs, les parents de l’enfant seront avertis et devront assurer la réalisation d’un test de dépistage chez leur enfant dans un centre prévu à cet effet. L’enfant ne peut pas être accepté de nouveau à l’école sans le résultat de ce test. »
Cela signifie : en attendant le résultat du test, l’école reste ouverte et continue d’accueillir des élèves, sans masque, qui auraient pu être contaminés par un de leurs camarades.
Quand un cas positif est détecté, c’est la quarantaine obligatoire pour l’enfant dans un centre dédié avec un parent, ou alors de toutes les personnes du foyer si la quarantaine se passe à domicile.
Suite à la confirmation d’un cas de coronavirus dans une école, voici la recommandation du conseil scientifique :
« Diagnostic le plus précoce possible de tous les élèves de la même classe ou de toutes les classes du même niveau en fonction de l’organisation retenue par l’établissement scolaire (...) Fermeture de la classe ou de toutes les classes du même niveau en fonction de l’organisation retenue par l’établissement scolaire avec éviction des élèves concernés pendant 14 jours ».
Cela signifie : seuls les élèves positifs après un test de dépistage au COVID-19 doivent quitter l’école qui continue à fonctionner, à l’exception de la classe concernée, voire des classes dites « de même niveau ».
A Madagascar, les cours ont déjà repris dans de nombreuses écoles, y compris dans les quelques régions où le confinement a été la règle. Il est donc intéressant de connaître quelle est la procédure en cas de découverte d’un élève porteur du COVID-19. Elle est décrite dans un article paru le 2 mai dans « l’Express » . Un cas de coronavirus a été découvert dans une école privée du quartier d’Ambaniala-Itaosy, à Antananarivo :
« Une école privée et une école primaire publique (EPP) à Ambaniala Itaosy sont fermées depuis le 28 avril. Cette décision survient, quelques jours après la reprise des cours pour les classes d’examen. Une élève de cette école privée est testée positive au Covid-19. Cette élève n’aurait plus rejoint sa classe, depuis le jeudi 23 avril. Puis, le 27 avril, des responsables du ministère de la Santé publique ont dévoilé le cas aux responsables de cette école privée. Il s’agit d’une adolescente de 13 ans, candidate à l’examen du BEPC session 2020. Ce cas est inscrit dans le bilan du CCO Covid-19 à la date du 27 avril. ».
Cela signifie : à Madagascar, dès le résultat du test connu, l’école fréquentée par un élève porteur confirmé du COVID-19 est fermée en totalité, tous les élèves sont renvoyés chez eux.
« Les vingt-et-un camarades de classe de l’adolescente, ainsi que quelques agents de l’établissement qui ont été en contact avec elle, ont été soumis au test de dépistage du virus de la Covid-19. Les professionnels de santé sont venus vers eux, dans leurs lieux d’habitation, pour les prélèvements ».
Cela signifie : à Madagascar, ce ne sont pas seulement les camarades de classe mais aussi le personnel qui doit subir un test de dépistage.
« Nous avons fermé, également, l’EPP car elle se trouve non loin de l’école privée », explique le chef de la Circonscription scolaire (Cisco) Atsimondrano ».
Cela signifie : à Madagascar, par mesure de sécurité, il est décidé de fermer une école voisine d’une où un cas de COVID-19 a été découvert, même si l’école en question ne connaît aucun cas de coronavirus confirmé.
« Les vacances pour cause de coronavirus se prolongent pour une durée indéterminée dans l’EPP. « Tout dépendra des résultats des analyses », explique le Chef Cisco. Pour l’établissement privé, les cours reprendront quinze jours après sa fermeture. Ces établissements scolaires ont été déjà désinfectés. »
Cela signifie : à Madagascar, quand un cas de COVID-19 est confirmé dans une école, alors toute l’école est fermée pendant 15 jours, durée admise de l’incubation du virus. Et par mesure de précaution, l’école voisine reste fermée en attendant les résultats des tests qui y ont été pratiqués.
Manifestement, à Madagascar, bien que la population puisse bénéficier d’un remède préventif et curatif à l’efficacité démontrée, le principe de précaution en cas de découverte d’un cas de coronavirus est bien plus drastique que les recommandations préconisées par le conseil scientifique qui a l’oreille du gouvernement français.
Cela signifie : à La Réunion, la rentrée scolaire peut tourner à la catastrophe car non seulement les Réunionnais n’ont pas accès au Covid-Organics, mais en plus le principe de précaution n’est pas des plus contraignants.
M.M.
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