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Prix des médicaments : le bras de fer continue
7 février 2008
Plus unis et décidés que jamais, les pharmaciens maintiennent le cap dans leur opposition à la baisse de 30% de leurs revenus décidée sans études préalables. « Nous sommes prêts à quitter nos fédérations nationales pour une Union syndicale réunionnaise qui signera des accords locaux, comme le prévoit la loi », dit l’Intersyndicale des pharmaciens dans un joli pied de nez au sénateur Virapoullé. N’est-ce pas comique de voir le “pourfendeur des loi-péi” être à l’origine d’un tel résultat ?
L’Assemblée générale de l’Intersyndicale des pharmaciens (U.S.P.O, F.S.P.F, S.P.I.R et U.D.P.R), prévue pour le 31 janvier, s’est tenue le 5 février au soir et a réuni « de 220 à 230 personnes », selon le porte-parole de l’Intersyndicale, Mario Lechat, qui, avec ses collègues Claude Marodon, Jean-Pierre Gambini, Patrick Gaubert et Joël Delarue, a fait savoir hier que la décision adoptée était de maintenir le cap.
Etant toujours dans l’ignorance la plus totale du contenu réel d’un arrêté interministériel qu’on leur promet depuis le début décembre 2007 - mais dont le contenu claironné par un politique irresponsable leur a paru très dangereux -, ils ont décidé d’une réaction en deux temps :
1/ à partir de lundi prochain, 11 février, les pharmaciens continueront à recevoir les Cartes vitales des patients, mais ne s’en serviront plus pour des transmissions directes à la CGSS. C’est la première étape de la « méthode dégradée » annoncée. « La population ne sera pas touchée, nous recevrons toujours la Carte vitale, mais nous revenons à la transmission papier ». La traduction concrète de cette première étape, pour la Sécurité sociale, serait de passer de 3.600 factures traitées quotidiennement à 36.000 factures/jour, selon une estimation de l’Intersyndicale.
2/ La deuxième étape est celle du déconventionnement, auquel souscrivent à ce jour 226 pharmaciens sur 243, soit 93% de la profession. Le préavis est de 1 mois, à moins que la profession ait connaissance d’ici là de l’arrêté interministériel.
« Nous attendons l’arrêté ministériel pour déposer les demandes de déconventionnement », ajoute Mario Lechat. Un procès-verbal d’huissier du 6 février 2008 a constaté l’existence de 226 demandes de résiliation, toutes libellées de la même façon : « Conformément à l’article 8 de la convention nationale organisant les rapports entre les pharmaciens titulaires d’officine et l’assurance maladie ... [suit l’article 8 en question], j’ai l’honneur de bien vouloir vous demander d’enregistrer ma résiliation à la date du 1er février 2008, pour la rendre effective au 1er mars 2008 ».
Les pharmaciens estiment que la population les a compris. « Il y a un désengagement total de l’Etat par rapport à la santé des Domiens », commente Patrick Gaubert « ... et on nous a fait jouer le rôle de bouclier social », ajoute Mario Lechat. Soucieux de l’inquiétude que leur bataille peut faire naître chez les malades et leurs familles, les pharmaciens se veulent rassurants... « Nous ne prendrons aucune mesure contre les patients », assurent-ils, forts du soutien de 100.000 signatures obtenues en 15 jours, soit 12,5% du nombre des passages en pharmacie sur la même durée.
Ce ne sont pas les patients en effet qui vont prendre le choc, mais les services de la Sécurité sociale, qui, d’une semaine à l’autre, vont devoir traiter 10 fois plus d’actes chaque jour, et dont les organismes paritaires restent bien silencieux devant le tsunami paperassier qui s’annonce.
Quant au gouvernement, il s’est mis dans une situation impossible en faisant annoncer une baisse qu’il sait être illégale, puisque le Conseil d’Etat a déjà fait annuler une mesure similaire prise il y a 2 ans sur les actes des cliniques privées. « La conséquence en est un minimum de 65 millions d’euros à payer aux cliniques », disent les pharmaciens, plus décidés que jamais à attaquer en justice l’arrêté interministériel et à attaquer l’Etat s’ils subissent des préjudices dans cette bataille.
« Notre combat est juste. Cette décision est illégale et anti-économique. Elle a été condamnée à l’unanimité lors de l’Assemblée générale. Nous demandons aux gens de comprendre notre position. Si nous baissons les bras, c’est le système de soins qui est menacé », maintiennent les pharmaciens.
Finalement, on voit mal ce qui retient le gouvernement de se tourner vers la solution de l’Observatoire des prix, qui reste à ce jour la seule porte de sortie de ce conflit, ne mettant à mal l’amour propre de personne. Le gouvernement a donné son accord pour créer un comité chargé de préparer « la seconde baisse »... et donc pourquoi pas la première... et pourquoi pas dans une instance déjà là et dont le rôle est d’étudier la formation des prix ? Et les pharmaciens, forts aujourd’hui du soutien de 41 des 45 élus de la collectivité régionale, demandent à cor et à cri depuis le début une étude sur la formation du prix des médicaments. Il n’y a pas trente-six façons de mettre tout le monde d’accord...
P. David
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Messages
7 février 2008, 07:39, par nicolas de louest
si la méthode est illégale, il existe un recours judiciaire à l’arrêté qui sera pris vis à vis du prix du médicament..