o Mardi 5 octobre 2004 : “Témoignages” titre : "Les moustiques aèdes interdits de séjour". "Depuis 1977, c’est la première épidémie de dengue recensée à La Réunion. 257 cas, entre mars et juin 2004, plus particulièrement sur la zone du grand Ouest. Cette maladie est transmise par un moustique du type aedes, facilement reconnaissable à son aspect zébré noir et blanc (...) Pour venir à bout de ce moustique aèdes, la DRASS, en partenariat avec les communes, souhaite ainsi mener une campagne d’information auprès de la population", note Bbj.

o Mercredi 20 avril 2005 : Les services de Santé craignent une recrudescence de l’épidémie de dengue. "Nous sommes en avril. (...) Les conditions à la fois climatiques et environnementales vont être très bénéfiques à la ponte et à la reproduction des moustiques (...)" [dont les zébrés - NDLR], signale Pascale David.

o Vendredi 20 mai : La Préfecture de La Réunion recense au 18 mai un total de 423 cas de chikungunya.

o Samedi 21 mai : 474 cas.

o Samedi 4 juin : La Cellule interrégionale épidémiologique de La Réunion et Mayotte dénombre au 2 juin 1.109 cas de chikungunya dont 169 confirmés par une analyse de sang.

o Mercredi 15 juin : Elle constate au 13 juin 1.678 cas de chikungunya dont 392 confirmés par une analyse de sang.

o Mercredi 27 juillet : Elle observe au 25 juillet 2.724 cas dont 690 confirmés par une analyse de sang.

o Mercredi 3 août : Au 2 août, elle recense 2.846 cas dont 712 confirmées par une analyse de sang.

o Mercredi 10 août : Au 8 août, elle compte 2.959 cas dont 758 confirmés par une analyse de sang.

o Mercredi 24 août : Les zones exposées à la maladie sont : Saint-Louis : Roches Maigres, Le Port et La Possession : Rivière des Galets, La Possession : centre-ville et Sainte-Thérèse, Saint-Paul : ville et étang, Le Port : centre ville et SIDR.

o Jeudi 13 octobre : "Réunionnais contre le moustique". "Entre 50 et 100 Réunionnais sont contaminés chaque semaine par le virus chikungunya. Depuis le début de l’épidémie, 4.015 cas ont été signalés, alors que le virus s’installe "définitivement" chez nous”", note-t-on lors d’une conférence de presse tenue à la DRASS.

o Vendredi 14 octobre : "Il s’agit d’un problème de santé publique qui relève de la responsabilité de l’État, ont argumenté Éric Fruteau, Fabrice Hoarau et Sylvie Mouniata", écrit Pascale David.

o Vendredi 21 octobre : La commune du Port se mobilise contre le chikungunya. Ses services ont recensé plus de 6.000 consultations médicales dont 604 cas de chikungunya.

o Mardi 26 octobre : Le nombre officiel de malades du chikungunya est de 4.103.

o Vendredi 28 octobre : Le Groupe Alliance du Conseil général adresse un courrier à la Présidente de cette collectivité et à l’ensemble de ses élus. Il souhaite la mise en œuvre d’un plan de lutte "qui mobiliserait un grand nombre de jeunes en contrats aidés travaillant sous la responsabilité de la DRASS", insiste Maurice Gironcel.

o Samedi 29 octobre : “Les autorités face à l’urgence ?”. "Près de six mois après le début de l’épidémie et devant la confirmation de risque de complications mortelles, les autorités locales ont décidé de passer à la vitesse supérieure dans la lutte contre le chikungunya", écrit J.M.

o Lundi 31 octobre : "L’extension dans l’île de la maladie a-t-elle été correctement maîtrisée ?". “Le Journal de l’île” fait partie de ceux qui considèrent que l’évolution du phénomène a été mal appréciée.

o Jeudi 10 novembre : 2 cas d’encéphalites ont été détectés. La DRASS confirme que "le chikungunya peut déclencher de graves complications neurologiques".

o Jeudi 10 novembre : Gélita Hoarau au Sénat informe ses collègues des ravages du chikungunya à La Réunion. Face à "cette catastrophe sanitaire", elle demande "des mesures suffisantes" pour la contrer.

o Lundi 14 novembre : "l’État n’a toujours pas pris les mesures qui s’imposent pour éviter une catastrophe sanitaire, économique et sociale à La Réunion", déplore un médecin.

o Samedi 19 novembre : Les médias, les parlementaires, le président de l’Association des maires, le député-maire de Saint-Denis, la présidente du Département, tout le monde à La Réunion s’accorde pour demander une mobilisation afin d’éradiquer le fléau.

o Jeudi 8 décembre : "Du 2 novembre au 7 décembre, ce sont 1.063 personnes supplémentaires qui ont été infectées (...)", indique un communiqué du CIRE Réunion-Mayotte.

o Samedi 10 décembre : La Ville du Port s’associe à la Société Castel pour lutter efficacement contre le chikungunya. 130.000 spirales Tupic sont distribuées à 13.000 foyers portois.

o Vendredi 16 décembre : 5.620 cas relevés.

o Jeudi 22 décembre : Alain Bénard au cours d’une conférence souligne "la lourde responsabilité de l’État dans la gravité de cette épidémie".

o Vendredi 23 décembre : "Qu’ont fait les responsables et les acteurs de la santé publique à La Réunion pour lutter contre l’épidémie de chikungunya qui sévit depuis 4 mois à La Réunion", se demande Eiffel.

o Samedi 24 décembre : Désormais, "ce sont 50 victimes de plus qu’il faut déplorer chaque jour", indique une communiqué de la DRASS.

o Mardi 27 décembre : Lundi soir, Télé Réunion a diffusé dans son journal un reportage sur l’épidémie de chikungunya à La Réunion. À cette occasion, la station du Barachois a cité le chiffre de "30.000 malades selon les professionnels de santé".

o Mercredi 28 décembre : La veille, coup sur coup, deux communiqués ont été publiés. L’un émane de la DRASS et confirme ce que tout le monde redoutait : l’épidémie ne cesse de progresser puisqu’au 25 décembre, ce sont 6.273 personnes qui ont été infectées. L’autre est un communiqué conjoint émanant du ministère de la Santé et du ministère de l’Outre-mer. Les deux communiqués reconnaissent l’importance de l’épidémie.

o Samedi 31 décembre : La fin de la mission ministérielle "chikungunya", arrivée à La Réunion et repartie sur la pointe des pieds.

Jean-Fabrice Nativel