
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Chikungunya : initiative de l’association Médocéan
26 avril 2006
Plus d’1 an après l’apparition du chikungunya, le docteur Philippe de Chazournes, président de l’association Médocéan, estime qu’il serait temps de valider les signes cliniques qui permettent de diagnostiquer la maladie et de déterminer les meilleures thérapeutiques à utiliser. Par le biais d’une grille de recueil envoyée aux 1.131 médecins libéraux de l’île, il espère parvenir à l’élaboration d’un protocole de soins, très attendu par les patients.
Hormis la semaine de réunions organisées aux quatre coins de l’île à la demande du ministre de la Santé fin février, qui n’est pas parvenu à instaurer une dynamique de coopération entre les professionnels du corps médical, aucune initiative n’est prise pour fédérer les médecines.
"C’est l’anarchie"
Avec ce questionnaire, présenté à Paris lors du Congrès sur le chikungunya les 10 et 11 avril derniers, le docteur de Chazournes souhaite recueillir l’appréciation, le diagnostic et les pratiques quotidiennes de la médecine libérale. À partir de quand l’on considère que le patient est "chikungunyé" ? La fièvre est-elle un signe clinique systématique ? La sensation de bouche amère est-elle fréquente ? Les manifestations du chikungunya varient d’une personne à l’autre. Il faut arriver à établir des signes cliniques pour éviter les erreurs de diagnostics qui peuvent fausser les chiffres. En effet, malgré une présomption de chikungunya, 30 à 40% de diagnostics biologiques se sont révélés négatifs. Il faut également, selon le docteur de Chazournes, parvenir enfin à établir un protocole de soins car entre antibiotiques, corticoides à fortes doses et Paracétamol, "c’est l’anarchie, chacun essaie ce qu’il peut pour tenter de soulager les malades et les médecins sont souvent désarmés face aux patients très handicapés". Il faudrait, selon le docteur, reprendre certains dossiers pour affiner les estimations et rendre les chiffres plus exacts lors de la prochaine saison.
"Un vrai référendum"
En 15 jours, le docteur de Chazournes s’est déjà vu retourner plus de 200 questionnaires. Une participation qu’il qualifie d’inespérée et qui démontre que cette initiative répond à une attente de la communauté médicale libérale, frustrée, selon lui, de ne pas avoir été jusque-là sollicitée, alors qu’elle était en première ligne pour accueillir les patients. 96% des malades n’ont en effet pas été hospitalisés. Beaucoup de médecins libéraux, généralistes ou spécialistes ont marqué le souhait d’être sollicités à nouveau pour d’autres questionnaires. L’avis des dermatologues, rhumatologues et psychiatres est très intéressant. "Ils ont beaucoup de choses à exprimer, on sent une envie de partager, d’être entendus, précise le président de Médocéan. Il est vrai que médecins et institutions n’ont pas l’habitude de travailler ensemble, même si les choses tendent à évoluer". En cherchant le meilleur diagnostic et le meilleur traitement pour chaque patient, le docteur de Chazournes rappelle que "les médecins font de la recherche tous les jours". Seulement, c’est la première fois que l’on demande un avis instantané sur une pathologie, "un vrai référendum grandeur nature, une vraie photographie en temps réel". Alors que le ministre a plusieurs fois répété qu’il fallait faire de la recherche en médecine générale, un crédit de confiance a bien été accordé aux programmes de recherches cliniques mais pas à la médecine libérale. La recherche en médecine générale existe et ne demande qu’à se développer.
Résultats en juin
Malgré ses demandes aux institutions locales, Médocéan n’a reçu aucune aide logistique ou financière, alors que médecins et patients sont demandeurs de ce type de démarche. C’est grâce aux fonds de poche de l’association que son président a lancé l’initiative. Sur le même modèle, beaucoup d’autres axes de recherches pourraient être explorés pour optimiser à l’avenir la remontée d’information du corps médical aux décideurs dès l’apparition de prochains signes cliniques, pour réagir au mieux et au plus vite au niveau de toutes les chaînes d’actions. Mais il faut d’abord, avec le soutien de l’INSERM Réunion, rassembler toutes les données, avant d’espérer utiliser cette mine d’informations médicales et sociologiques comme base d’une véritable étude plus approfondie. Les résultats définitifs seront connus en juin. Le docteur de Chazournes espère qu’elle pourra aider les chercheurs dans leur travail sur la connaissance de la maladie et ouvrir les portes vers la tenue d’un grand séminaire en fin d’année, pour mettre en commun les volontés et appréhender au mieux la prochaine saison épidémique.
Estéfani
Lo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Le calendrier scolaire élaboré par le Rectorat pour les 3 prochaines années est désormais connu et fait débat. Pour cause, à l’exception de (…)
Sur proposition de Gérard COTELLON, directeur général de l’ARS La Réunion, Patrice LATRON, préfet de La Réunion, a décidé le retour au niveau 2 du (…)
Le Conseil départemental a décerné, le vendredi 27 juin, les prix « Thérèse Baillif » et « Célimène » lors d’une cérémonie organisée dans (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
Mé dam zé méssyé, la sossyété,dsi la késtyonn fors néna la fors natirèl, sak wi gingn an néssan épi an grandissan korèktoman. Mwin lé sirésèrtin (…)
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)
Le Président des Etats-Unis, Donald Trump a ordonné le bombardement de trois sites nucléaires en Iran, dans la nuit du 21 juin 2025. Dans une (…)
Les élus de Guadeloupe ont adopté des résolutions « sur la fusion des deux collectivités, sur les compétences et l’autonomie fiscale », le 17 juin (…)
Des manifestants, réunis le 23 juin devant les institutions européennes, ont demandé la suspension de l’accord d’association liant l’UE à Israël. (…)
L’État poursuit son engagement en faveur de la transition énergétique et de la décarbonation de l’électricité à La Réunion. À l’issue d’un appel à (…)
Normalien et énarque, chercheur en philosophie politique, Bruno Guigue est professeur invité à l’Université normale de la Chine du Sud (Canton) et (…)