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Le Canada surveille le chikungunya dans notre région
15 mai 2006
Selon Eurosurveillance, l’Institut de veille sanitaire (France) et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), les autorités sanitaires canadiennes suivent de près l’évolution de l’épidémie de chikungunya dans notre région. En témoignent les extraits ci-après d’un rapport de l’Agence de santé publique du Canada, où l’on retrouve également quelques conseils de prévention.
L’Agence de santé publique du Canada continue de surveiller une importante éclosion du virus chikungunya - une maladie transmise par les moustiques - en cours en Inde et dans les îles situées dans la région Sud-Ouest de l’océan Indien.
Îles du Sud-Ouest de l’océan Indien
De mars 2005 au 22 avril 2006, le système de surveillance de La Réunion a enregistré et confirmé un nombre total de 3.877 cas d’infections au virus chikungunya. Les autorités croient qu’un grand nombre de cas ne sont pas détectés et qu’il est plus réaliste d’estimer à près de 255.000 cas le nombre réel de personnes infectées pendant cette période.
On a également signalé l’activité du virus chikungunya dans d’autres îles du Sud-Ouest de l’océan Indien, notamment aux îles Mayotte, Maurice et Seychelles.
Plusieurs pays d’Europe ont déclaré des cas chez des personnes revenant de ces îles : France (160 cas importés), Allemagne, Italie, Norvège et Suisse. (... et Belgique. - Voir encadré)
Inde
Depuis décembre 2005, des éclosions du virus chikungunya ont été signalées dans les États indiens de Karnataka, Maharastra et Andra Pradesh. Le 20 avril 2006, le nombre de cas confirmés et de cas probables déclarés totalisait 153.324 cas.
Des dispositions sont prises pour contrôler ces éclosions. Les autorités locales continuent de mettre en œuvre des mesures intensives pour interrompre la transmission, notamment une surveillance accrue et des mesures de lutte contre les moustiques.
Des cas graves d’infection
Le virus chikungunya est habituellement transmis aux humains par la piqûre d’un moustique infecté, plus précisément les moustiques du genre Aedes, qui piquent habituellement pendant le jour.
Les symptômes de l’infection, qui durent habituellement de trois à sept jours, sont une fièvre soudaine, des frissons, des céphalées, des nausées, des vomissements, des douleurs articulaires aiguës (arthralgies) et des éruptions cutanées.
Dans de rares cas, l’infection peut provoquer une méningo-encéphalite (enflure des méninges) ; cela se produit le plus souvent chez les nouveau-nés et les personnes ayant des conditions médicales préexistantes. Chez la femme enceinte, le virus peut se transmettre de la mère au fœtus. On peut souffrir d’arthrite résiduelle (raideurs matinales, tuméfactions et douleur associée au mouvement) pendant des semaines, voire des mois, après la guérison.
Des cas graves d’infection peuvent se déclarer chez les personnes âgées ou immunocompromises, ainsi que chez les nouveau-nés. L’éclosion du virus chikungunya provoque généralement des centaines ou des milliers de cas d’infection, mais rarement la mort.
Pas de vaccin
Le virus chikungunya est très probablement d’origine africaine. De récentes éclosions se sont produites en Afrique subsaharienne, en Inde, en Asie du Sud-Est et aux Philippines.
Il n’existe pas de vaccin contre le virus chikungunya. Le traitement porte généralement sur les symptômes et comprend l’alitement et le recours à des analgésiques autres que l’aspirine dans la phase aiguë de la maladie, où les symptômes sont les plus graves.
La seule façon de réduire les risques d’infection est d’utiliser des mesures de protection personnelle contre les piqûres de moustique.
Mesures de protection contre les moustiques
Afin de réduire le risque d’exposition aux moustiques, l’Agence de santé publique du Canada (ASPC) recommande fortement aux voyageurs de prendre les précautions suivantes :
* Demeurez dans un endroit muni de moustiquaires ou dans des lieux complètement fermés et climatisés.
* Portez des vêtements de couleur claire (chemise à manches longues et pantalon long).
* Utilisez des insectifuges sur la peau exposée. On recommande fortement d’utiliser un insectifuge sur la peau exposée. Parmi les insectifuges homologués au Canada, ceux qui contiennent diethyl-methyl-toluamide (DEET) sont les plus efficaces.
Plus de 40.000 cas enregistrés à Mayotte
Selon le quotidien mauricien “L’Express”, "les Mahorais se préparent à une lutte de longue durée contre le moustique vecteur du chikungunya".
Et d’ajouter : "Ce n’est même plus une inflation, c’est un raz-de-marée". Alors que l’autre semaine, le dernier bilan du nombre de personnes atteintes officiellement par le chikungunya à Maore était de 6.240 cas, à la fin de la semaine dernière, il est passé à 43.750.
25% de la population de l’île auraient ainsi été atteints par le virus depuis le début de l’année, a annoncé la Direction des affaires sanitaires et sociales (DASS) de Mayotte, au cours d’une conférence de presse à la préfecture. "Comment expliquer cette augmentation ?", demande “l’Express”. La réponse est simple, explique le journal :
La DASS est passée d’un mode de calcul prenant uniquement en compte les déclarations des médecins, à un système basé sur une étude de séro-prévalence.
L’ancien mode de calcul ne représentait pas la réalité. De nombreux travailleurs de la santé le disaient avec force depuis plusieurs semaines. Et pour cause : peu de personnes sont allées voir un médecin, soit parce qu’elles sont sans-papiers, soit parce qu’aucun remède n’existe, elles ne jugent pas nécessaire de faire la queue au dispensaire ou chez le médecin.
La semaine dernière, Alain Perrin, directeur de l’Agence régionale de l’hospitalisation, l’a d’ailleurs reconnu : "Nous savions que ce mode de calcul ne représentait pas la réalité. Mais il nous permettait de donner une tendance : si l’épidémie augmentait ou baissait, et dans quelles zones elle était la plus forte". Le système aujourd’hui mis en place "est ainsi plus précis", a-t-il affirmé. Il se base sur les analyses de sang de près de 600 femmes enceintes qui sont passées par la maternité de Mamoudzou.
Alain Perrin a rappelé que "la lutte contre le moustique est de longue haleine, et ne se fera pas en un jour".
12 cas de chikungunya en Belgique
On savait que de nombreux cas - un peu plus de 300 - avaient été diagnostiqués en France. On ignorait que la Belgique, elle aussi, avait été touchée par le chikungunya. Voici ce que dit à ce sujet le journal belge “La Dernière Heure”.
Entre décembre 2005 et fin avril 2006, 12 personnes ont été diagnostiquées, en Belgique, comme souffrant de la fièvre de chikungunya. Cette affection, déclenchée par un virus transmis par les moustiques, ravage depuis plus d’un an l’Île de La Réunion, où quelque 250.000 patients ont été recensés. Au total, 213 décès y ont été déplorés depuis février 2005. La maladie sévit aussi à Mayotte, aux Seychelles, sur l’Île Maurice, en Inde ou encore en Malaisie.
Selon un rapport diffusé par Eurosurveillance, une structure de vigilance sanitaire attachée à la commission européenne, l’Europe - et donc la Belgique - n’est plus à l’abri d’un risque de prolifération du virus de chikungunya. Ce constat est posé par le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies, dont le siège se trouve à Stockholm (Suède).
Deux éléments justifient cette inquiétude. D’abord, le fait que le virus commence à être importé sur notre continent par des personnes infectées suite à un déplacement dans les zones de l’Océan indien les plus touchées. Une large proportion de ces voyageurs se rendent dans ces régions pour des raisons familiales, mais il est aussi question de touristes de retour de vacances.
Deux : l’espèce de moustique vecteur du virus a été introduite dans plusieurs pays européens, notamment la Belgique. Par quelle voie ? On pense que les... pneus usagés pourraient être en cause (les moustiques déposent leurs œufs dans les flaques d’eau qui se forment dans les amas de pneus), ainsi que via les plantes ornementales (lorsque celles-ci sont transportées dans de l’eau).
Le Centre de prévention et de contrôle des maladies note que "la plupart des pays du sud de l’Europe disposent de conditions climatiques et écologiques favorables à l’établissement de l’aedes albopictus", le moustique en question.
En l’état des connaissances, ajoutent les experts, il est probable que cette espèce de moustiques soit en mesure de transmettre le virus à travers l’Europe. Avec toutes les conséquences sanitaires - préventives et curatives - que cela suppose.
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