Rapport de l’OMS sur le paludisme dans le monde

Espoirs pour faire progresser plus rapidement la lutte contre le paludisme

13 décembre 2022

Outre la lutte contre les moustiques vecteurs du paludisme, le premier vaccin contre ce virus suscite de grands espoirs en Afrique.

L’OMS a récemment lancé deux stratégies pour aider les pays du continent africain à améliorer la résilience de la lutte contre le paludisme : une stratégie visant à réduire la résistance des parasites aux antipaludéens (Stratégie pour lutter contre la résistance aux antipaludéens en Afrique, en anglais) et une initiative s’attachant à enrayer la propagation du vecteur Anopheles stephensi (Initiative de l’OMS pour enrayer la propagation de Anopheles stephensi en Afrique, en anglais). Par ailleurs, un nouveau cadre mondial (Cadre mondial pour l’action contre le paludisme en milieu urbain, en anglais) pour l’action contre le paludisme en milieu urbain, élaboré conjointement par l’OMS et ONU-Habitat, offre des orientations à l’intention des responsables urbains et des parties prenantes de la lutte contre le paludisme.

Parallèlement, la riche filière de recherche-développement devrait déboucher sur une nouvelle génération d’outils de lutte contre le paludisme dont on espère qu’ils aideront à atteindre plus rapidement les cibles fixées à l’échelle mondiale.

Parmi les opportunités prometteuses figurent des moustiquaires imprégnées de nouvelles associations d’insecticides à longue durée d’action ainsi que d’autres innovations en matière de lutte antivectorielle, dont des appâts ciblés qui attirent les moustiques, des répulsifs aériens et des solutions de génie génétique ciblant les moustiques. Par ailleurs, de nouveaux tests de diagnostic sont actuellement mis au point, de même que des médicaments de nouvelle génération visant à contrer la résistance aux antipaludéens.

On s’attend en outre à ce que d’ici à la fin de 2023, des millions d’enfants vivant dans les régions où le risque de maladie et de décès dus au paludisme est le plus élevé bénéficient du vaccin RTS, S – le premier vaccin antipaludique au monde. D’autres vaccins antipaludiques sont du reste actuellement mis au point.

D’après le rapport, on ne pourra tirer pleinement parti de ces opportunités qu’en intensifiant les efforts afin que personne ne soit laissé pour compte. Les pays d’endémie palustre doivent continuer de s’attacher à renforcer leur système de santé en adoptant une démarche axée sur les soins de santé primaires, afin de garantir que toute personne qui en a besoin ait accès à des services et à des interventions de qualité.


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