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Pas de polémiques
16 février 2006
Avant le chikungunya, La Réunion n’avait pas de service de lutte contre les arboviroses, juste un système de vigilance anti-paludisme. Plus de 25 ans après la dernière épidémie de dengue, elle n’était pas préparée à cette nouvelle maladie.
"Face à une maladie nouvelle qui est vraiment prêt ?", défend Julien Thiria qui estime que "jamais un service de lutte anti-vectorielle n’a eu autant de moyens." Il ne nous dira pas, bien sur, que le virus a été pris en compte trop tardivement, que le risque épidémique a été minoré.
Hiver 2004 : 50 à 100 cas hebdomadaires
"On a dit que l’on avait attendu la fin de l’hiver austral les bras croisés, cela n’est pas vrai", soutient l’ingénieur. Car effectivement, les autorités sanitaires avaient du travail durant l’hiver passé. La propagation du virus se poursuivait. Pourquoi ne pas avoir agit plus tôt, anticipé, demandé des renforts, ne pas avoir accru l’information à la population ? Sur ce dernier point, cela a été fait selon l’ingénieur de la DRASS. La prise en charge de 50 à 100 cas par semaine pouvait, selon Julien Thiria, ingénieur sanitaire à la DRASS, être assurée. Le problème c’est que tous les cas ne se sont pas déclarés suffisamment tôt pour permettre un suivi de l’évolution épidémique. Actuellement, dès que cinq cas sont déclarés au numéro vert, une intervention est réalisée. Mais est-ce vraiment si nécessaire quant on sait que l’épidémie touche toutes les micro-régions de l’île, que 25.000 nouveaux cas par semaine sont déclarés ? Après tout, l’on pourrait débattre longtemps de ce qui a été ou non fait que le discours ne changerait pas : le professionnel de la DRASS me considérerait toujours comme un journaliste aux questions polémiques et moi comme un professionnel de santé qui ne veut pas, pour l’heure, reconnaître le préjudice du retard. Qu’importe n’allons pas troubler cet échange cordial de deux professionnels dans l’exercice de leur fonction.
Système d’alerte
Aujourd’hui à crise exceptionnelle, moyens exceptionnels, gestion dans l’urgence mais aussi la durée. "Face à une espèce biologique, il faut lutter très longtemps", soutient Julien Thiria. Pour les mois à venir, l’important n’est pas d’éradiquer le moustique mais le vecteur. Pour cela, il faut connaître tous les cas qui doivent se déclarer spontanément dès l’apparition de la maladie ou que les médecins doivent relayer. "Il faut poursuivre cet effort durant l’hiver austral, agir surtout sur un système d’alerte qu’il est difficile de mettre en place."
Estéfani
An plis ke sa
o Pas encore de transmission verticale
L’aedes albopictus vit en moyenne un mois et pique tous les quatre jours. Le sang n’est pas un élément nutritif pour la femelle, mais bien une source protéique pour son ovogenèse. Dans le cas de la dengue, les expériences ont démontré la transmission verticale, c’est-à-dire la transmission trans-ovarienne du virus, de la mère à la larve. Les tests en cours ne l’ont pas encore mise en évidence dans le cas du chikungunya. Des mâles adultes sont également capturés car s’ils étaient également porteurs du virus, cela signifierait qu’il aurait été transmis au moment de la ponte.
o Nébulisation : technique contre les arboviroses
L’entomologiste et chef de service de la lutte anti-vectorielle de Martinique, André Yébaquima, aide aussi à l’organisation des pulvérisations par 4X4.
Julien Thiria souligne que cette technique prévue dans la lutte contre les arboviroses est utilisée en Martinique, en Nouvelle-Calédonie et même en France. La nébulisation qui permet d’obtenir un nuage et non un aérosol est comparable selon le professionnel aux bombes insecticides. Les doses sont étudiées selon le volume à traiter. Pour un 747 par exemple, il faut quatre bombes d’insecticides.
Chikungunya
PSR : "Il y a un temps pour tout"
Priorité socialiste Réunion a publié hier le communiqué suivant :
"Pour PSR, la gravité des incidences humaines, sanitaires, environnementales et économiques générée par l’épidémie de chikungunya exige la mise entre parenthèses des polémiques stériles actuelles.
L’urgence ce n’est pas la chasse politicienne aux irresponsables qu’ils soient nationaux ou locaux ni la multiplication des missions d’enquêtes ou des observatoires.
L’urgence ce sont des actions concertées et coordonnées entre toutes les parties concernées : État, Collectivités, professionnels de santé et responsables du monde économique.
L’urgence c’est de voir à nouveau aux commandes du bateau Réunion, un pilote, un capitaine, qui utilise les moyens requis en situation de crise pour réguler notamment l’inflation sur les prix des produits et pour réquisitionner médecins et pharmacies en fonction des besoins.
L’urgence c’est une mobilisation citoyenne. Elle ne sera possible que si tous les acteurs se décident enfin à traiter les Réunionnais en adultes responsables avides d’informations transparentes, de conseils clairs et pertinents et, surtout, d’actions efficaces respectueuses de leur santé, comme de leur environnement et de leur économie."
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