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La Réunion terre de congrès
12 juin 2013
La Commission de l’océan Indien (COI), l’Agence de Santé océan Indien (ARS-OI) et la CIRE océan Indien (Institut national de Veille Sanitaire), avec la contribution financière de l’Agence française de développement (AFD), organisent le 1er Forum international Veille sanitaire et réponse en territoires insulaires du 11 au 13 juin 2013 à Saint-Denis.
Ce 1er Forum Veille sanitaire et réponse en territoires insulaires présente une dimension internationale avec de très nombreux territoires représentés (Caraïbes, Pacifique, océan Indien), dont certains particulièrement éloignés et rarement représentés lors de rencontres scientifiques dans l’océan Indien : Iles Fiji, Iles Salomon, Iles Samoa, Micronésie, Cuba, etc.
De très nombreux sujets, tous aussi passionnants les uns que les autres, sont présentés : les réseaux de surveillance mis en place dans l’océan Indien, dans le Pacifique, dans les Caraïbes, et leurs principaux résultats, des projets de surveillance de type e-Health basés sur les nouvelles technologiques de l’informatique et de l’internet, des projets de surveillance, de prévention et de lutte dans les territoires (paludisme, tuberculose, leptospirose, maladies vectorielles...), des retours d’investigation d’épisodes épidémiques (peste et fièvres hémorragiques à Madagascar, intoxication alimentaire aux Comores...), les dernières innovations dans le domaine de la lutte anti-vectorielle, etc.
Echange et partage
Cet événement répond à un besoin des territoires insulaires d’échanger et de partager des stratégies de surveillance sanitaire et de réponse à développer dans des contextes épidémiologiques particulièrement sensibles.
En effet, les îles se caractérisent notamment par des risques d’émergence de maladies infectieuses du fait de l’augmentation des transports de biens et de personnes entre ces territoires, de l’omniprésence ou de la colonisation des territoires par des vecteurs d’une efficacité parfois redoutable (le moustique tigre Aedes albopictus par exemple), de la modification des milieux, de l’urbanisation, voire des changements climatiques.
Certaines de ces maladies sont bien connues de nos territoires, et même si elles ont fait l’objet par le passé d’épisodes épidémiques parfois dramatiques (dengue, chikungunya...), elles représentent malheureusement un risque épidémique toujours aussi important. D’autres font actuellement l’objet d’une attention toute particulière et d’une importante médiatisation du fait de leur potentiel épidémique (grippe H7N9, nouveau coronavirus...). D’autres enfin, inconnues du grand public, se comptent pourtant par centaines à travers le monde et peuvent elles aussi à tout moment toucher nos îles (virus Sindbis, Wesselsbron, Nipah, Zika, West Nile, encéphalite japonaise, etc.).
Alternatives aux produits chimiques
L’épidémie de chikungunya de 2005-2006 dans l’océan Indien, ou encore les épidémies récurrentes de dengue dans les Caraïbes montrent l’importance de disposer en permanence dans les territoires insulaires tropicaux d’une lutte anti-vectorielle adaptée et efficace. Ainsi, la lutte anti-vectorielle est un dispositif de riposte essentiel à nos territoires pour pouvoir faire face non seulement au risque permanent de dengue, de chikungunya ou de paludisme, mais aussi à de nombreuses autres menaces virales transmises par les insectes vecteurs et notamment les moustiques.
Dans ce contexte, de nouvelles technologies, parfois très innovantes, sont actuellement développées comme alternative à la lutte chimique. C’est le cas par exemple de la Technique de l’insecte stérile (TIS), un programme de recherche ambitieux mené actuellement à La Réunion et en parallèle dans la zone océan Indien.
Ce 1er Forum international Veille sanitaire et réponse en territoires insulaires est l’occasion d’échanger sur les stratégies et modes d’intervention de la lutte anti-vectorielle en territoires insulaires, et sur les nouvelles technologies en cours de développement.
Le réseau SEGA L’épidémie de chikungunya, qui a touché en 2005 et 2006 des centaines de milliers de personnes dans la région, a servi de révélateur aux pays membres de la COI. Les ministres de la Santé de la COI se sont engagés à mettre en réseau leurs services publics de surveillance des maladies afin de développer une veille sanitaire active et renforcer leurs capacités d’action. Ce projet baptisé RSIE - Réseau SEGA (Surveillance des Epidémies et Gestion des Alertes) s’articule autour de trois axes clefs : - la mise en réseau des acteurs de la santé, pour échanger des outils, des expériences, communiquer des informations sanitaires et identifier des mesures de gestion et des outils communs à mettre en place, - la veille sanitaire, pour surveiller l’épidémiologie des maladies et détecter les menaces potentielles dans la zone océan Indien, en identifier les facteurs de risque et caractériser les populations les plus vulnérables afin de pouvoir les protéger. - la formation à l’épidémiologie d’intervention pour renforcer les capacités nationales et régionales de prévention et de lutte contre les épidémies. Quatre ans après sa création, le Réseau SEGA est aujourd’hui structuré et doté d’une stratégie cohérente. L’objectif est maintenant de faire de ce réseau le socle d’un projet beaucoup plus ambitieux de santé publique. |
300 participants Un comité scientifique réunissant 32 experts a sélectionné pendant plusieurs mois près de 70 communications orales (en langue française et anglaise) et une soixantaine de posters. Ces sujets seront présentés à près de 300 participants. Ces communications s’organisent autour de plusieurs thématiques : - Les réseaux de surveillance en territoires insulaires - La surveillance, l’alerte et la riposte : quelle réponse grâce aux réseaux ? - Les outils e-santé pour la veille et la surveillance en territoires insulaires - Surveillance spécifique et non spécifique : de l’information à l’action - Veille et surveillance des maladies vectorielles et des zoonoses - Surveillance entomologique - Innovations et nouvelles technologies pour la lutte anti-vectorielle - Prévention et lutte contre les maladies vectorielles et les zoonoses - De l’investigation à la riposte et à la gestion des épidémies. |
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