
C’était un 30 juin
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13 décembre 2007
253 pharmacies ont affiché portes closes pour protester contre la baisse du prix des médicaments. Selon les pharmaciens grévistes, cela risque de mettre en péril 700 emplois. Ils demandent qu’avant toute décision, il y ait concertation avec les intéressés. Or, ce gouvernement a pris la sale habitude de prendre des décisions sans dialogue. Et toujours la même méthode, choisir des boucs émissaires visibles, car les grossistes et distributeurs semblent épargnés...
« Oté, mi konpran pa ! Si le pri médikaman i bèss, lé bon », déclare une cliente. Cet avis n’est sûrement pas partagé par les pharmaciens eux-mêmes. Un arrêté ministériel devrait prendre effet avant la fin de l’année. Cet arrêté devrait occasionner une baisse d’au moins 5% des prix affichés dans les officines, et cela aura une conséquence directe sur la marge des pharmaciens. Ils crient à la démagogie. On se rappelle que la Ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, tenait un discours rassurant lors de son dernier passage à La Réunion. C’est Christian Estrosi, notre Ministre de l’Outre-mer, qui a lancé en pleine figure cette nouvelle. Les pharmaciens déplorent un manque de concertation, se retrouvant sur le fait accompli. Si l’arrêté est décrété, 700 emplois sont en danger. « Nous ne voulons pas prendre les patients en otages. Ceux qui ont des graves problèmes de santé, nous leur avons conseillé de prendre leur disposition pour ne pas être gênés par notre grève. Mais nous ne pouvons pas nous permettre de voir notre marge baisser. Sinon, comment va-t-on payer nos employés ? », lâche un pharmacien qui souhaite garder l’anonymat. Ici, les médicaments coûtent 30,3% plus cher qu’en France hexagonale. Il est vrai que 5% de baisse du prix des médicaments pourrait soulager le panier des consommateurs. Mais les pharmaciens ne le voient pas du même œil. Ils contestent le fait qu’ils soient en sur-rémunération. « C’est un mensonge », entend-on.
que de pertes ...
L’insularité porte des conséquences numéraires. Il faut payer pour le transport des médicaments, les taxes en tout genre, l’Octroi de mer, entre autres. Et les pharmaciens notent que le gouvernement n’a pas retenu en toute transparence toute l’addition. Ce ne serait que répercuter le surcoût. Créer une pharmacie et tenir une pharmacie a un coût. Cette disposition gouvernementale laisse craindre pour les pharmaciens des fermetures. Certains se sont endettés pour monter leur officine, favoriser l’emploi, encourager les formations des employés, bref, comment se satisfaire d’une baisse estimée à 65.000 euros par an ? Chaque année, les pharmaciens font un chiffre d’affaires de l’ordre de 1,5 million d’euros. Que comprendre ? Que l’Etat fera une économie généreuse de 15 millions d’euros, alors que la perte de 700 emplois générera 12 millions d’euros de coût pour les ASSEDIC, et une perte de près de 5 millions d’euros pour les impôts. Voilà qui est dit. Alors, à quand la concertation ? Puisque c’est de cela dont il s’agit. Voilà ce que c’est de ne pas négocier avec les principaux concernés. Entre temps, 7 pharmacies ont été réquisitionnées par la Préfecture.
Bbj
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