Alerte sanitaire dans notre île

Grippe A : 4 cas confirmé et 2 cas suspects

7 juillet 2009

Outre le cas de grippe A confirmé hier en conférence de presse, 3 l’ont été dans la soirée, et deux autres cas suspects sont toujours analysés. Le point presse programmé en collaboration avec la Direction régionale des affaires sanitaires et sociales (DRASS), l’Agence régionale de l’hospitalisation et la Cellule interrégionale d’épidémiologie (CIRE) a permis d’en connaître davantage sur les origines de la contamination d’un premier Réunionnais par la grippe A.

Cette vigilance passe d’abord par un contrôle sanitaire aux frontières renforcé. Ainsi, plusieurs affiches rappelant les symptômes de la grippe A et la procédure à suivre sont placardés dans les aéroports de l’île. Des prospectus sont également distribués aux voyageurs.
Les autorités ont également décidé d’accroître le stock de masques et de Tamiflu. Ainsi, 770.000 masques FFP2 (réservés aux professionnels de santé) ont été commandés pour compléter le stock déjà existant (500.000). 3,3 millions de masques chirurgicaux devraient aussi arriver sur l’île sous 15 jours et donc s’ajouter aux 200.000 masques stockés. Enfin, 1.700 boîtes de Tamiflu à vocation pédiatrique complèteront les 60.000 boîtes présentes à La Réunion.
Enfin, un plan de surveillance renforcé a été mis en place pour prévenir les cas de grippe A. Cela passe essentiellement par le confinement des personnes suspectées de porter le virus. L’objectif est de freiner au maximum la propagation du virus. Par ailleurs, un nouveau vaccin contre la grippe A devrait être opérationnel pour le mois de septembre.
Concernant le cas avéré de grippe A, il s’agit, selon les services de santé, d’un jeune homme d’une vingtaine d’années qui revenait d’un voyage linguistique en Australie. Lorsqu’il a ressenti les premiers symptômes, il a appelé le 15 juin afin d’informer les services compétents. Il a ensuite été conduit au CHD de Bellepierre où il s’est vu administrer un traitement approprié. Son cas n’inspirant aucune inquiétude particulière, il a été autorisé à rentrer chez lui. Parmi les 5 autres cas suspects, un concerne un proche de l’étudiant. Les analyses devraient confirmer ou infirmer les suspicions dans les heures à venir.
Même si toutes les mesures de prévention sont prises, les autorités sont bien conscientes que cela n’empêchera pas la contagion. « Nous attendions ce cas », affirmait Jean-François Moniotte. Un cas qui n’est pas inquiétant puisqu’il s’agit d’un « virus bénin, mais extrêmement volatile ».


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