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4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Visite de la ministre de la Santé
28 août 2009, par
Ce matin, deux ministres arrivent à La Réunion. L’épidémie de grippe A s’aggrave, alors que le chikungunya est de retour. C’est le contexte de l’arrivée à La Réunion de la ministre de la Santé pour une visite de deux jours.
Dans une note de presse dimanche, la venue des ministres a lieu « dans une logique d’anticipation et de préparation à la gestion de l’épidémie ». Il s’agit d’observer et d’évaluer le dispositif mis en place. « Lors de ce déplacement, les ministres feront également un point de situation sur le chikungunya », précise la note.
Arrivée ce matin, les deux ministres passeront une grande partie de la journée au CHD où elles visiteront les services concernés par la lutte contre la grippe A. Elles rencontreront les personnels et se rendront à la CIRE.
Demain, les deux ministres seront d’abord à l’Étang-Salé pour visiter un cabinet médical, un cabinet d’infirmiers, une pharmacie et un laboratoire d’analyse médicale. Puis elles devront se rendre au Centre de lutte anti-vectorielle à Saint-Pierre. Une rencontre avec les chefs de service de l’État consacrés à la grippe et une conférence de presse concluront la visite.
La situation à La Réunion, quelle est-elle ?
De nouveaux chiffres officiels
Mercredi, un communiqué de presse de la préfecture diffusé à l’issue d’une conférence de presse de la CIRE Réunion Mayotte fait un point sur l’épidémie.
Officiellement, « entre le 5 juillet et le 16 août, on estime à 13.400 le nombre de personnes positives au virus. Une projection, du 5 juillet au 23 août, pour laquelle toutes les données ne sont pas encore disponibles, estime à 22.500 le nombre de cas cumulés ». La Préfecture fait également état du décès de deux personnes qui ont eu des symptômes grippaux, sans que la présence du virus de la grippe A puisse être confirmé.
Concernant le chikungunya, la Préfecture a annoncé mercredi que « les analyses complémentaires menées sur trois personnes présentant des symptômes compatibles avec une infection par le virus du chikungunya ont confirmé 3 cas de chikungunya (…) Un quatrième cas suspect est en cours d’investigation ». Ces cas ont été signalés au début du mois, et pas d’autre depuis, précise la Préfecture.
Malgré tout, chacun a encore en mémoire la conférence de presse de vendredi dernier à l’issue de laquelle la Préfecture communiquait sur 7.800 cas estimés 10 jours avant la rencontre avec les journalistes, alors qu’au même moment, une estimation des services de santé faisait état de 30.000 cas.
Cela amène à se demander si toute la transparence est faite dans la gestion de la crise par l’autorité qui est responsable de la protection de la santé des Réunionnais.
Le précédent du chikungunya
Tout le monde a en effet en mémoire le précédent du chikungunya. Il a fallu des mois de luttes d’un large mouvement comprenant notamment les professionnels de santé, un mouvement relayé au plus haut niveau par Huguette Bello et Gélita Hoarau pour qu’enfin, l’administration donne des estimations plus en rapport avec la réalité sur le terrain.
Mais que de temps perdu avant cette transparence qui n’était qu’inévitable eu égard à l’ampleur de la catastrophe. Elle a eu surtout pour conséquence de montrer aux Réunionnais que 62 ans après l’abolition du statut colonial, il était encore possible pour une administration de vouloir déresponsabiliser totalement les Réunionnais en faisant venir des contingents bombarder l’île d’insecticides chimiques, à l’origine d’une catastrophe environnementale.
Il existait pourtant une autre solution, faisant de chaque Réunionnais un acteur de la lutte pour sa santé, c’était le Bti.
Transparence et responsabilisation de la population sont les deux moyens sur lesquels il est nécessaire de s’appuyer afin d’éviter toute psychose. Gravement touchée par la crise économique, La Réunion n’a pas besoin d’y voir s’ajouter une crise de confiance provoquée par des doutes sur la situation réelle de notre île.
Manuel Marchal
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