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2 juillet 2008, par
En 2006, l’AMDR a proposé à chaque commune une étude des zones infestées par les rats et la définition de plan d’actions coordonnées. Les résultats ont été transmis lundi dernier au cours d’une réunion de travail. Si des communes ont commencé à former les employés à la dératisation, à distribuer des kits, et sensibiliser la population, certaines n’agissent pas. La situation est pourtant préoccupante.
Un à deux rats par habitant. Ce serait le seuil sanitaire acceptable. Mais on en est loin à la Réunion. En 2002, on estimait à 3 millions la population de rats, soit plus de 5 rats par habitant, malgré les campagnes de dératisation réalisées chaque année. Les rats sont-ils plus nombreux aujourd’hui ? Difficile d’avancer un chiffre mais le constat est alarmant. En 2006, 55 cas de leptospirose ont été enregistrés, 9 personnes en sont mortes. En 2007, 48 cas et 3 décès ont été comptabilisés. L’année 2008 n’est pas encore terminée que déjà 43 cas ont été signalés, et 2 décès.
La leptospirose est « une vraie menace pour notre département avec des taux d’incidence de la maladie de 10 à 100 fois supérieurs à ceux d’un département métropolitain », affirme l’Association des maires de la Réunion (AMDR). Pour venir à bout des rats et de la maladie, il est nécessaire de mener des actions concertées et coordonnées sur toute l’île. En 2006, l’AMDR, la DRASS (Direction régionale des affaires sanitaires et sociales) et la FDGDON (Fédération départementale des groupements de défense contre les organismes nuisibles) signent une convention visant « une action collective et coordonnée sur l’ensemble des territoires communaux comprenant un diagnostic-état des lieux, une expertise technique et une formation des personnels dans chaque commune ». Lundi dernier à Saint-André, l’AMDR a organisé sa 3ème réunion de travail pour dresser le bilan des actions menées dans le cadre de cette convention, et définir les perceptives.
Des communes à la traîne
Chaque commune a reçu un état des lieux pour la lutte contre la leptospirose. Chacune est ainsi renseignée sur ses « zones de refuge des rongeurs et les sites jugés prioritaires pour la lutte ». Les 24 communes de l’île sont concernées par les rats, elles ont toutes été expertisées. Que ce soit en zones habitées, zones naturelles ou agricoles, les trois espèces de rongeurs (rat noir, souris, surmulot) y sont présents. La FDGON note une « bonne adhésion des maires au projet » d ’expertise technique. Mais elle relève que « toutes les communes ne luttent pas et quand elles luttent, les actions ne sont pas toujours menées de façon efficace. Les actions entreprises sont insuffisantes pour gérer la problématique des rongeurs nuisibles à l’échelle du département ». Intervention de prestataires privés, distribution de kits à la population, équipes municipales formées à la dératisation, sont les actions mises en oeuvre. Ainsi, 18 mairies ont formé 232 agents à la dératisation et à l’information des familles. Il s’agit de Saint-André, Saint-Benoît, Sainte-Suzanne, Saint-Joseph, Salazie, Sainte-Rose, La Plaine-des-Palmistes, Sainte-Marie, Saint-Philippe, Saint-Pierre, Bras-Panon, Cilaos, Saint-Louis, l’Entre-Deux, Saint-Paul, le Tampon, Petite-île, Saint-Denis.
Les mentalités doivent évoluer
L’expertise de la FDGDON conclut que « chaque commune doit agir sur son territoire dès maintenant, car la situation est préoccupante sur toute l’île ». Elle conseille la mise en place d’une cellule de prophylaxie par commune et d’une action concertée autour de l’action agricole. En zone urbaine, l’étude souligne les causes de la prolifération des rats. « Une mauvaise gestion des déchets, un cadre de vie traditionnel sensible (activités de petits élevages), un manque d’entretien de la végétation, de nombreuses terres en friche, un nombre important de maisons abandonnées, un réseau d’assainissement pas toujours aux normes (eau pluviale, eau usée)... ». L’enquête auprès des familles a révélé « une grande crainte » pour la majorité d’entre elles, mais une sous-estimation du risque lié aux souris. Les habitudes et modes de vie de la population favorisent le développement des rats. La sensibilisation de la population est une action à renforcer. « Les mentalités doivent évoluer ! », insiste la FDGDON. Les communes ont demandé l’adaptation d’une plaquette nationale sur la leptospirose, elle sera distribuée par les mairies. Un plan de communication au niveau départemental est à l’étude. Un plan de dératisation global et concerté a été présenté par la FDGDON.
Une attention particulière aux écoles
Les écoles sont des lieux très concernés par la présence de rongeurs. Les dératisations ne sont pas efficaces à long terme puisque l’environnement n’est pas traité. La DRASS et le Rectorat ont proposé aux communes un protocole pour une dératisation efficace des écoles. Il est pour le moment soumis à consultation. Ce protocole prévoit de « repérer et éliminer les facteurs de l’environnement favorable à l’installation des rongeurs ». Dans un rayon de 50 mètres minimum de l’établissement scolaire, la mairie devra surveiller les terrains en friche, les ravines, les bâtiments abandonnés et non entretenus, les élevages, les parcelles de cannes à sucre, les dépôts d’ordures sauvages, les réseaux d’évacuation des eaux. Le personnel chargé de l’entretien de l’école, ainsi que les enfants seront sensibilisés à la prophylaxie, et un plan de dératisation défini.
Edith Poulbassia
Des gestes simples, il suffit d’y penser
Pour éviter la prolifération des rats : Ne pas laisser traîner les denrées alimentaires, ne pas entasser les ordures ménagères, maintenir propres la case et la cour, dératiser si la présence de rongeurs est détectée, s’assurer de l’état sanitaire du cheptel et des animaux domestique, éviter tout contact avec les animaux errants. Contre la leptospirose, il faut se protéger de l’eau et des urines des animaux : lors de fortes pluies, éviter les activités de loisirs aquatiques entraînant un contact avec de l’eau douce stagnante (vasques, flaques résiduelles de ravines, rivières, étangs etc) ; porter des gants, bottes, cuissardes, des vêtements de protection et des lunettes anti-projection en milieu professionnel.
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