L’OMS dénonce l’accaparement par quelques pays de la majorité des vaccins

Immunité mondiale à la COVID-19 possible en 2022 compromise par les pays riches

12 mars 2021

Pour le Dr Tedros Ghebreyesus, directeur de l’OMS, Le nationalisme en matière de vaccins prolongera la pandémie, la souffrance humaine et économique.

Lors des dialogues du Sommet mondial des gouvernements, les dirigeants mondiaux ont présenté des solutions aux défis les plus urgents de l’humanité lors de l’événement virtuel tenu entre les 9 et 10 mars.

Dr David Nabarro, Envoyé spécial de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour la Covid-19, a affirmé que la pondération injuste de l’accès aux vaccins en faveur des pays riches retardera la reprise mondiale après les crises sanitaires et économiques, potentiellement au-delà de l’année 2022.

« Bien que les efforts déployés par COVAX soient louables, il n’est pas éthique que quelques pays s’emparent de la majorité des provisions et laissent un minimum d’argent et de vaccins pour les autres,", a déclaré Dr Nabarro.

L’approche actuelle « gratuit pour tous » en matière d’approvisionnement en vaccins, avec « un petit nombre de pays essayant de se surenchérir », ne fonctionne pas. Mais « un accès équitable au vaccin pour tous, l’objectif de l’immunisation, au moins d’ici 2022, est une perspective raisonnable », a-t-il ajouté.

Auparavant, Dr Tedros Ghebreyesus, Directeur général de l’OMS, a souligné : « Le nationalisme vaccinal ne fera que prolonger la pandémie et les souffrances humaines et économiques qui en découlent. La santé ne doit pas être considérée comme un coût à contenir mais comme un investissement dans des populations productives et résilientes, et comme une clé du développement durable ».

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