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Plus qu’une crise sanitaire ? Évaluation des impacts du coronavirus sur la migration climatique -3-
19 avril 2020
Voici la suite de l’article sur l’impact du coronavirus sur les migrations signé par Dina Ionesco, chef de la division Migration, environnement et changement climatique (MECC) à l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et Mariam Traore Chazalnoël, spécialiste principale des migrations environnementales et climatiques au Bureau de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) auprès des Nations Unies à New York.
Le récit autour du coronavirus se concentre évidemment sur les coûts de santé de la pandémie, mais aussi sur les immenses impacts économiques ressentis dans le monde entier, du chômage généralisé à la réduction de la production économique. Dans ce contexte, de nombreux migrants, y compris ceux qui se sont déplacés dans le contexte du changement climatique et de la dégradation de l’environnement, sont susceptibles d’être confrontés à une série d’impacts sanitaires, économiques et sociaux dévastateurs, pour une durée inconnue. Les migrants ont souvent des moyens de subsistance précaires sans avantages ou réduits, y compris l’assurance maladie. Souvent, ils ont également un accès limité ou inexistant aux filets de sécurité sociale et aux services de santé et peuvent vivre dans des conditions de logement inadéquates qui ne sont pas propices au maintien de la santé dans les situations de confinement.
Un autre impact potentiel est lié à une stigmatisation accrue, comme le souligne la déclaration du Réseau des migrations des Nations Unies (ONU) intitulée « COVID-19 ne fait pas de discrimination ; notre réponse ne devrait pas non plus ». La déclaration met en garde contre la nécessité de la vigilance pour lutter contre la stigmatisation de tout groupe particulier durant cette crise, y compris les migrants.
Les restrictions de mobilité actuelles affectent déjà les travailleurs migrants mais aussi leurs employeurs, par exemple dans le secteur de l’agriculture saisonnière. De nombreuses personnes dépendent de la migration saisonnière pour s’adapter aux effets néfastes du changement climatique sur leurs moyens de subsistance et rechercher d’autres options de subsistance. Ces migrants ne sont actuellement pas en mesure d’accéder aux opportunités de migration nationales et internationales, ce qui aura des impacts négatifs sur leur niveau de vie à court et moyen terme. Mais tout comme de nombreux employeurs dépendent de la main-d’œuvre migrante, et il est possible que des industries entières soient perturbées par le manque de travailleurs migrants saisonniers disponibles.
D’autre part, la crise pourrait aider à souligner que de nombreux migrants soutiennent actuellement leurs sociétés d’accueil, des professionnels de santé hautement qualifiés en première ligne de l’épidémie aux travailleurs essentiels qui maintiennent nos sociétés fonctionnelles dans les situations de confinement, en prenant soin des personnes âgées, cultiver de la nourriture dans le secteur agricole, doter des entreprises essentielles ou garder les rues propres. Ces exemples nous montrent une fois de plus que de bonnes politiques migratoires sont bénéfiques à la fois pour les migrants et les sociétés d’accueil, y compris en période d’immenses bouleversements.
(à suivre)
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