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Les effets négatifs du chikungunya sur l’économie réunionnaise
31 décembre 2005
Hier midi, Jocelyne Lauret était l’invitée du journal d’Antenne Réunion à propos du chikungunya. Le journaliste a demandé à la présidente du Comité du tourisme de La Réunion (CTR) si l’épidémie a des répercussions négatives sur l’industrie touristique dans notre île et sur son environnement.
"Bien sûr", a répondu Jocelyne Lauret, pour qui "il y a lieu de beaucoup s’inquiéter à ce sujet". Et d’expliquer que le CTR et les professionnels du tourisme à La Réunion ont déjà reçu un grand nombre d’appels d’agences de voyages et de tours opérateurs, qui veulent savoir ce qu’il en est exactement de la maladie.
"Il faut dire la vérité aux gens, c’est une question de santé publique et de droit à l’information, affirme Jocelyne Lauret, pour qui il serait très mauvais pour La Réunion que des touristes repartent atteints par cette maladie. "Ce serait très négatif pour l’économie touristique réunionnaise et pour la profession".
"L’impact de l’épidémie sur le personnel touristique"
En tout cas, pour la présidente du CTR, "il est difficile à un Français de l’hexagone d’imaginer la situation de l’épidémie à La Réunion et d’imaginer qu’on n’ait pas pris les mesures préventives. Nous connaissons depuis le mois de mars dernier que cette épidémie sévit dans notre île mais, malheureusement, l’État, responsable de la politique de santé, n’a pas pris la mesure du danger".
Interrogée par le journaliste d’Antenne Réunion sur la meilleure méthode à adopter face au fléau, Jocelyne Lauret a répondu : "Nous prenons le parti de dire la vérité aux gens et de demander à l’État de mener toutes les actions nécessaires pour combattre le chikungunya. D’autant plus, qu’avec le retour de l’été et des pluies, du fait de l’insuffisance des moyens mis en œuvre, nous sommes très inquiets pour l’avenir".
La présidente du CTR a également souligné "l’impact de l’épidémie sur le personnel du secteur touristique. Il y a beaucoup d’absentéisme parmi ce personnel comme dans d’autres secteurs économiques", à cause du grand nombre de malades et des séquelles invalidantes de la maladie.
En formulant des vœux de meilleure santé pour toutes les personnes qui souffrent du chikungunya, elle a souligné l’urgence d’agir rapidement contre ce fléau.
Un épidémiologiste témoigne
"Personne n’est à l’abri"
Avant d’interroger Jocelyne Lauret sur l’impact du chikungunya sur le secteur touristique réunionnais, Antenne Réunion a diffusé hier midi un reportage sur l’extension de l’épidémie dans l’Est de l’île. Dans ce reportage, on a pu voir une famille de La Rivière des Roches à Bras-Panon faire le maximum avec peu de moyens pour se prémunir des piqûres du moustique “aedes albopictus” par des crèmes et des serpentins ; une dame a exprimé son inquiétude sur les conséquences de la maladie sur les enfants et les personnes âgées.
Le maire de Bras-Panon a reconnu que "la lutte pour combattre le chikungunya ne s’arrêtera pas avant plusieurs mois". Et un épidémiologiste a souligné que "personne n’est à l’abri de la maladie".
D’où la nécessité d’une mobilisation générale contre le fléau, avec une aide beaucoup plus grande de l’État.
An plis ke sa
o "Nous sommes très inquiets"
Hier soir, dans son journal, Télé-Réunion a également posé la question des "ravages du chikungunya sur le tourisme". Le reportage diffusé à ce propos a évoqué le travail effectué par le CTR et les autres professionnels du secteur pour "jouer la carte de la transparence" et informer les touristes sur les mesures à prendre afin de se protéger des moustiques vecteurs du virus. On a également pu entendre Jocelyne Lauret dire qu’"il faut aller plus loin" dans l’action anti-chikungunya. "Nous déplorons ce qui est arrivé, l’État n’a pas pris les mesures qui s’imposaient dès le départ de l’épidémie. Nous sommes très inquiets", a conclu la présidente du CTR.
o Des malades aux urgences
Dans son journal d’hier soir, Télé-Réunion a diffusé un reportage sur les préparatifs des fêtes du Nouvel An au service des urgences du Groupe hospitalier Sud Réunion (GHSR). À cette occasion, le médecin-chef a fait remarquer qu’en plus des malades habituels soignés dans ce service, on doit accueillir actuellement des personnes souffrant du chikungunya et qui sont "victimes de décompensation des maladies cardiaques, des diabètes etc...". Il a évalué le nombre de ces malades "entre 3 et 7 par jour".
Voilà encore un aspect qui montre à quel point l’épidémie de chikungunya a des conséquences graves.
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