
C’était un 30 juin
30 juin, par1993- La disparition de Lucet Langenier. Elle a été brutale, prématurée et a frappé douloureusement non seulement sa famille mais aussi ses (…)
Pas de traitement de faveur pour Sébastien Lecornu : priorité à la protection de la population
7 octobre 2020, par
Pour cause d’épidémie de COVID-19 et en raison des mesures spécifiques s’appliquant en Kanaky-Nouvelle Calédonie, la visite officielle de Sébastien Lecornu y commencera par deux semaines de quarantaine dans un lieu dédié. Les lois et règlements votées dans le pays s’imposent en effet à tous, y compris à un ministre français. En Kanaky-Nouvelle Calédonie, protéger les habitants de tout risque de contamination à cause d’un cas importé est une priorité qui ne l’a pas été à La Réunion.
Un article publié hier par « Les Nouvelles calédoniennes » annonce une visite ministérielle assez singulière :
« Le ministre des Outre Mer décolle, demain jeudi (aujourd’hui - NDLR), de Paris, à destination de Nouméa. En respectant la quarantaine, il travaillera et consultera durant deux semaines d’un lieu pour l’instant tenu secret – a priori pas à l’hôtel – puis en allant sur le terrain durant une semaine, jusqu’à fin octobre.
Un séjour de ministre pratiquement de trois semaines, c’est une grande première ! La crise sanitaire y est vraiment pour beaucoup, mais le référendum n’a fait que conforter le besoin de travailler longuement sur place. C’est à la demande, formulée lundi matin, par le président de la République Emmanuel Macron et par le Premier ministre Jean Castex que le jeune ministre prend des quartiers inédits sur le caillou. Sébastien Lecornu a informé personnellement tous les responsables politiques calédoniens de cette organisation exceptionnelle. »
Deux informations sont à retenir. La première est indépendante du contexte sanitaire. Cette visite fait suite au référendum du 4 octobre marqué par un taux de participation important, plus de 85 %, et par le progrès général du « oui » à la totale souveraineté partout dans l’archipel : 46,6 % au lieu de 43,3 % dans le premier des trois référendums permis par l’Accord de Nouméa.
Depuis que les Kanak ont obtenu de la France un partage du pouvoir en Kanaky-Nouvelle Calédonie, deux provinces sur trois sont dirigées par des indépendantistes. Ils ont montré qu’ils sont capables de développer une région tout en intégrant la minorité d’origine européenne présente dans ces territoires. Le Congrès, l’assemblée délibérante votant les lois spécifiques au territoire, est de nouveau présidé par un indépendantiste, à la suite du ralliement du parti mélanésien à cette cause.
D’ailleurs, pour de nombreux habitants de la Kanaky-Nouvelle Calédonie, l’indépendance n’est plus un projet mais un processus déjà entamé afin de fermer la parenthèse de la colonisation par le retour à la pleine souveraineté d’un pays où un peuple premier accepte d’accorder la même citoyenneté aux immigrés venus d’Europe et d’ailleurs justifiant d’une résidence depuis 1994.
C’est pourquoi Paris dépêche sur place un envoyé spécial chargé de faire le point après cette nouvelle étape dans le retour vers l’indépendance d’un pays colonisé voici 150 ans.
La seconde information montre qu’en Kanaky-Nouvelle Calédonie, ce sont les lois votées par les représentants des citoyens calédoniens qui s’imposent aux règlements venus de Paris.
A son arrivée dans le territoire, le ministre ne bénéficiera pas de traitement de faveur puisqu’il devra respecter une quarantaine de deux semaines. La seule différence avec un passager ordinaire est que son lieu de quarantaine n’est pas encore connu, et ne sera probablement pas un hôtel.
Avec un tel protocole sanitaire, ne viennent dans le pays que ceux dont la présence est vraiment indispensable. C’est pourquoi à la différence de La Réunion où les portes sont ouvertes aux voyageurs venus de France, tout défilé de ministres est donc exclu.
Or, La Réunion et la Kanaky-Nouvelle Calédonie ont un point commun, elles sont toutes les deux des collectivités territoriales de la République. Mais la responsabilité obtenue par les citoyens calédoniens reste refusée aux Réunionnais qui ont assisté impuissant à la contamination de leur île par l’arrivée d’une multitude de cas importés de COVID-19.
M.M.
1993- La disparition de Lucet Langenier. Elle a été brutale, prématurée et a frappé douloureusement non seulement sa famille mais aussi ses (…)
10 000 citoyennes et citoyens – paysans, scientifiques, médecins et victimes – se sont mobilisés dans plus de 60 villes en France pour alerter sur (…)
La Réunion fait partie des régions françaises les plus touchées par les conséquences sanitaires, sociales et judiciaires de la consommation (…)
Médam zé Méssyé, la sossyété zot i ansouvien lo tan l’avé lo pou. Sa té in problèm pou zabitan noute péi pars pou-la sa i grate la tète, é i rann (…)
Les députés ont inscrit dans la loi un premier objectif d’atteindre « 87,5% » du Smic dès le 1er janvier 2026, tout en assurant de « prioriser le (…)
« Nous préparons actuellement une grande conférence sociale rassemblant responsables politiques, économistes et partenaires sociaux, pour tracer (…)
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)
Le Président des Etats-Unis, Donald Trump a ordonné le bombardement de trois sites nucléaires en Iran, dans la nuit du 21 juin 2025. Dans une (…)
Des manifestants, réunis le 23 juin devant les institutions européennes, ont demandé la suspension de l’accord d’association liant l’UE à Israël. (…)
L’État poursuit son engagement en faveur de la transition énergétique et de la décarbonation de l’électricité à La Réunion. À l’issue d’un appel à (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
Dans les départements d’outre-mer, près d’une femme sur deux qui devient mère ne vit pas en couple, configuration familiale bien plus fréquente (…)