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Éradication biologique de l’Aedes
21 janvier 2006
Presque un an après le début de l’épidémie, les autorités sont forcées de reconnaître qu’elles ont déprécié son ampleur, sous-estimé le nombre de cas atteint par le virus. Si l’on peut admettre qu’elles soient aujourd’hui dépassées par l’urgence sanitaire, elles doivent, par souci de transparence et d’efficacité, prendre la mesure de la lutte à mener contre le moustique.
S’il n’y a pas de traitement biologique contre les adultes, qu’il faille passer par la phase chimique pour les éliminer et répondre à l’urgence de la menace, il en est un pour les larves qu’il conviendrait de sérieusement envisager. Dans sa question à Xavier Bertrand, ministre de la Santé et des Solidarités, la sénatrice Gélita Hoarau soulignait jeudi au Sénat, que pour pallier l’insuffisance des moyens de lutte jusque-là déployés, il faut "des mesures exceptionnelles privilégiant la lutte biologique si l’on veut écarter d’autres risques sanitaires et environnementaux."
Agir rapidement
Le 13 septembre dans un article de “l’Express” Madagascar, Jean-Sébastien Dehecq, entomologiste à la DRASS, soulignait que les autorités locales sous-évaluaient le nombre de cas de chikungunya à La Réunion. Pour que les estimations soient en phase avec la réalité, il convenait selon lui de "multiplier par... je ne sais pas combien, mais beaucoup" le chiffre de 3.181 cas alors avancé par les services de la CIRE (Cellule inter-régionale d’épidémiologie). "Il y a peut-être 20.000 cas, on ne peut pas savoir."
Lorsque notre journal a tenté de rapporter ses propos, le 4 janvier à la Préfecture, ses confrères de la DRASS ont contesté en bloc la crédibilité de ce professionnel. Lui aussi expert des services sanitaires, Jean-Sébastien Dehecq ne dépréciait pourtant pas l’ampleur de l’épidémie. Il avait, lui aussi, vu juste. Nous étions en septembre 2005. Faudra-t-il encore attendre pour que la raison ne l’emporte, pour qu’un traitement cohérent et adapté à l’ampleur de l’épidémie soit enfin activé par les autorités sanitaires ?
Tuer les moustiques adultes...
Jean-Sébastien Dehecq, interviewé par Antenne Réunion, estime que lutter uniquement contre les moustiques adultes "ne sert absolument à rien." Il convient selon lui de s’attaquer aux lieux de pontes, de prendre en charge l’éradication des larves. C’est aussi ce que les élus communistes, “Témoignages”, par la voix de Jean Saint-Marc, préconisent depuis longtemps. Mais, jeudi à la Préfecture, Julien Thiria, ingénieur sanitaire à la DRASS, n’était encore pas de cet avis. Puisque c’est l’Aedes adulte qui pique, c’est lui qu’il faut détruire, point. Même si une fois adultes, elles le deviendront, les larves ne sont pas prioritaires. Selon l’ingénieur, le traitement chimique n’est pas toxique. Même en grosse quantité, monsieur l’expert ? Il n’est pas non plus efficace, mais cela il ne le rappelle pas. Il doit être appliqué, re-appliqué et sur-appliqué. Voilà le traitement ponctuel et partial qui nous est proposé.
... sans oublier les larves
Il ne faut pourtant pas être expert sanitaire pour comprendre que c’est à la racine qu’il faut traiter le problème ! Lorsque l’on est visité par les fourmis dans sa maison, on ne passe pas son temps à les épier, attendre qu’elles sortent de leur cachette, pour à chaque fois, inlassablement, éliminer d’un coup de pulvérisateur le nouveau cortège de travailleuses en attendant le suivi. On traite la fourmilière et c’est terminé. C’est un gain, et de temps, et d’argent. Si l’adulte pique, la larve piquera. Alors plutôt qu’une opération commando à coups de mesurettes, de tapettes anti-moustiques, qui ne fait que prolonger le mal, attaquons-le à sa racine. Détruisons aussi les larves.
Estéfani
Plan d’action préfectoral contre le chikungunya
Une première brigade lundi à Saint-Louis
Ce ne sont plus onze, mais douze brigades qui entreront en lutte contre le chikungunya : quatre brigades militaires, et huit civiles. Elles interviendront progressivement sur des zones successives à commencer par Saint-Louis, à partir de lundi.
Les brigades annoncées par le préfet seront engagées progressivement. La première d’entre elles entrera en action lundi dans le quartier de Curepipe, de La Rivière, à Saint-Louis. Trois autres brigades des FAZOI suivront, celle du SMA de Saint-Denis à partir de mercredi 25 janvier, celle du SMA de Saint-Pierre à partir de jeudi 26 janvier et celle du SMA de Hell-Bourg à partir de mardi 31 janvier.
Pas de brigades civiles avant le 13 février
Huit autres brigades, civiles celles-là, connaîtront un engagement progressif à partir du 13 février, sans qu’on sache encore à quel terme les douze brigades seront toutes engagées.
Chaque brigade compte 20 opérateurs et deux accompagnateurs de la DRASS. Les formateurs auront tous suivi une journée de formation et les opérateurs une demi-journée. L’équipe qui s’occupera de la zone de Curepipe a été formée hier. Les autres seront formées les unes après les autres, tout en sachant que les brigades civiles ne sont pas encore constituées et que l’acquisition du matériel qui leur est nécessaire est en cours.
Ces brigades effectueront des opérations de désinsectisation. Une fois que les 12 brigades seront actives, ce sont donc 240 opérateurs qui viendront s’ajouter aux 320 personnes qui luttent actuellement sur le terrain contre le moustique.
Eiffel
Les Réunionnais se protègent des piqûres
" 1 millier de produits consommés en très peu de temps "
La forte consommation de produits répulsifs démontre bien que les Réunionnais prennent la pleine mesure de la menace chikungunya. La SIPR (Société d’importation les pharmaciens réunis), l’un des trois grossistes répartiteurs de l’île, atteste de la diminution de ses stocks. Elle se dit néanmoins préparée à assumer sa mission de santé publique et à répondre à cette "demande très importante et inhabituelle."
Dominique Delfaud, directeur général adjoint de la SIPR, confirme la très forte demande en produits répulsifs. Sans pouvoir dater précisément, il parle d’"1 millier de produits consommés en très peu de temps." Sur le seul mois de novembre, alors que La Réunion n’était pas encore en pic épidémique, ce sont plus de 1.900 unités de “5/5 Tropiques” et de “Mousticologne” que la société a écoulé sur 250 officines de l’île. Sa dernière commande reçue hier compte 4.000 unités de ces deux produits et 1.000 de “Mosiguard”, répulsif recommandé pour les enfants. Pour Dominique Delfaud, il ne fait aucun doute que "la population réunionnaise est fortement sensibilisée."
"Les stocks s’amenuisent"
Sans distinction de forme, tout le panel de répulsifs vendus en pharmacie est consommé à vitesse grand V. "Les stocks s’amenuisent." La SIPR est actuellement en attente de réapprovisionnement. Il faut compter en moyenne entre trois semaines et un mois, par avion. Certains produits de parapharmacie peuvent être vendus en grande surface ou en droguerie et ne sont pas réservés aux officines. Ces dernières doivent néanmoins en cas de réquisition préfectorale être en mesure de subvenir à la demande. C’est là le travail des grossistes répartiteurs, élément logistique méconnu mais majeur de la chaîne de santé qui doit être à même de réagir à toute situation d’urgence. Pour Dominique Delfaud, tout est mis en œuvre, "nous pourrons remplir notre obligation de service public."
Estéfani
Envoyer les agents de la DRASS dans les établissements scolaires
Dans un communiqué diffusé hier, le SGPEN-CGTR et l’UNATOS-FSU donnent leur point de vue sur "une décision surprenante" du préfet dans le cadre de la lutte contre le chikungunya.
Le représentant de l’État "a demandé au rectorat de La Réunion d’adresser un courrier aux chefs d’établissements pour que ceux-ci confient aux ACMO qui peuvent être soit un personnel technique , soit un professeur, soit une infirmière soit une assistance sociale et en tant que besoin aux personnels ouvriers, le soin de “rechercher activement les niches larvaires potentielles” et de les traiter par pulvérisateurs mise à disposition de ces derniers par les services de la DRASS".
Pour le SGPEN-CGTR et l’UNATOS-FSU, "le préfet et la DRASS font porter la responsabilité de la lutte contre le virus aux agents “non spécialisés” de l’Éducation nationale" "au lieu et place des services compétents hautement spécialisés et formés de la DRASS"
"Le SGPEN-CGTR et l’UNATOS-FSU se réservent le droit d’engager des poursuites contre l’État si par aventure un accident venait à survenir dans la manipulation par des agents inexpérimentés de produits toxiques", explique le communiqué qui demande au préfet "d’envoyer en urgence des équipes hautement spécialisées de la DRASS" dans les établissements scolaires.
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