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Une étude de l’Observatoire du développement de La Réunion
21 janvier 2005
L’allocation personnalisée d’autonomie voit ses bénéficiaires augmenter. Une chance pour ces gramoun dépendants, proportionnellement plus nombreux à La Réunion qu’en France. Mais un dispositif qui implique de sérieux engagements financiers.
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Pour que nos gramoun vivent des jours heureux, il faut parfois leur donner un coup de main. À La Réunion comme dans tous les pays qui voient augmenter leur niveau de vie, une espérance de vie plus longue signifie aussi la gestion du vieillissement.
Plus on avance en âge, plus le risque de subir une détérioration de santé et de perdre son autonomie augmente. La survenue de certaines incapacités requiert souvent une aide. Se pose alors la question de la prise en charge de la dépendance, qui devient un enjeu social important.
Le placement des “anciens” en établissement est limité par le manque de structures d’accueil, même si des efforts ont été entreprise dans ce sens. Par ailleurs, notre île peut encore compter sur une solidarité familiale forte, mais qui est en mutation.
Face aux préoccupations de cet ordre, les pouvoirs publics ont décidé la création de l’APA : l’allocation personnalisée d’autonomie (voir encadré).
Celle-ci, gérée par le Conseil général, est attribuée suite à une étude réalisée par les services sociaux, sur les conditions de vie de la personne âgée.
L’Observatoire du développement de La Réunion vient de dresser un premier bilan de la mise en place de l’APA dans notre île. Les résultats ont été publiés en décembre dernier.
Selon cette étude, la mise en place de l’APA entraîne des répercussions positives aux plans social, humain et économique, mais soulève également des problèmes tels que l’inadaptation de l’aide dans le cas de certaines pathologies lourdes, et le financement de cette prestation aujourd’hui et à l’avenir.
Des projections permettent de penser qu’en 2010, les bénéficiaires de l’APA représenteront un peu plus de 10.000 personnes, soit 10,12% de la population des personnes âgées à La Réunion. À comparer avec les 8.000 bénéficiaires de 2004 : la proportion n’aura pas varié (lire notre encadré), mais ce chiffre indique une dépendance plus grande des aînés réunionnais par rapport à la moyenne nationale.
L’APA est victime de son succès, car le nombre de bénéficiaires ne cesse d’augmenter. L’APA a des effets indéniablement positifs : des réponses ont été apportées aux plans humain et social (plans d’aide, soutien à la famille...) et des emplois et de l’activité créés, souvent au sein même de la famille du bénéficiaire.
Néanmoins, la principale difficulté reste le financement : en 2002, le Conseil général a dépensé plus de 11,3 millions d’euros au titre de l’APA, ce montant s’élève à 36,6 millions d’euros en 2003. Le coût de cette allocation n’est pas négligeable et l’intervention du fonds de financement de l’APA, dans le remboursement d’une partie de ces sommes, constitue une aide indispensable.
Compte tenu de l’évolution démographique que connaîtra notre île, se posent les problèmes du financement de l’APA et de sa pérennité. Un financement par une journée de travail supplémentaire et par la contribution solidarité autonomie a été décidé. D’autres solutions sont évoquées, comme par exemple, un système d’assurance contre la perte d’autonomie.
Ce premier bilan de l’ODR est aussi l’occasion de réfléchir aux éléments qui pourraient être pris en compte pour de futures études plus approfondies sur cette prestation. Ainsi, l’interrogation directe de bénéficiaires permettrait de recueillir leurs avis sur ce dispositif et de mesurer leur niveau de satisfaction.
Une telle enquête, ainsi que des entretiens avec des personnels d’aide à domicile, pourraient mettre en avant des attentes à prendre en compte pour une amélioration de cette prestation, dans la limite du réalisable. Il serait également possible de déterminer plus finement les impacts de la mise en place de l’APA dans la vie de nos “gramoun”.
La même démarche peut être entreprise auprès des bénéficiaires résidant en établissement. Des visites dans ces structures d’accueil permettraient de déterminer la perception du service rendu, c’est-à-dire la prise en charge de la dépendance.
“L’allocation personnalisée d’autonomie : premier bilan”, par Sabrina Zitte. Document de l’ODR n° 52, décembre 2004.
En fonction du montant des revenus
L’allocation personnalisée d’autonomie est une aide financière destinée à prendre en charge, en partie, la perte d’autonomie des personnes âgées.
L’aide est diversifiée : aide à domicile, service de portage de repas ou de téléalarme, acquisition de matériel d’incontinence, aide technique, financement partiel du tarif dépendance de la maison de retraite ou de l’hôpital... Cette prestation dépend du montant des revenus.
L’APA est versée mensuellement et financée conjointement par le Conseil général et le fonds de financement de l’APA (FFAPA).
Les personnes âgées les plus dépendantes résident généralement en établissement et celles qui sont plus autonomes vivent à domicile.
La plupart de ces personnes âgées dépendantes bénéficient de l’intervention de personnes tierces (aides ménagères ou assistantes de vie), dont le financement constitue une part prépondérante de l’APA.
70% des bénéficiaires sont des femmes
L’APA est promise à un bel avenir, comme en témoignent les graphiques, très lisibles, du document de l’ODR. Au 7 août 2004, cette prestation concerne à La Réunion 8.020 personnes âgées, dont 92% vivent à domicile. Les bénéficiaires sont en majorité des femmes (70%), ils sont très âgés puisque 83% d’entre eux ont plus de 75 ans.
La population âgée réunionnaise est plus dépendante que la moyenne nationale : 10,2% de l’ensemble de nos “gramoun” sont bénéficiaires de l’APA en 2004, contre 6,7% pour l’Hexagone.
La Réunion se caractérise actuellement par la jeunesse de sa population : 36% des habitants de notre île ont moins de 20 ans. Mais en raison de l’élévation du niveau de vie et de la transition démographique en cours, la moyenne d’âge de notre population va inéluctablement augmenter, et la proportion d’aînés croîtra.
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