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Lutte contre le chikungunya
26 janvier 2006
Hier, une vingtaine de militaires du 4ème RSMAR (Régiment du service militaire adapté de La Réunion) ont quadrillé les rues du quartier de Vauban à Saint-Denis. Ils ont chassé l’aedes albopictus, le moustique vecteur du chikungunya dans les jardins des particuliers et les espaces verts des immeubles.
"Les habitants sont vraiment contents de nous voir. Dans toutes les maisons, nous sommes bien accueillis", remarque le lieutenant-colonel Million-Rousseau. Ces hommes participent à l’action de démoustication menée conjointement par l’armée, les services communaux de Saint-Denis et les agents de la CINOR (communauté intercommunale du nord).
Comme à Saint-Louis en début de semaine, les militaires sont accompagnés par des agents de la DRASS (Direction régionale des affaires sanitaires et sociales). Ils traitent systématiquement les jardins des nombreuses cases du quartier de Vauban. "Nous faisons aussi de l’information. Nous signalons aux habitants que le produit pulvérisé sera efficace pendant 4 jours. Il faudra ensuite qu’ils prennent toutes les précautions pour éviter une nouvelle prolifération des gîtes larvaires", souligne le lieutenant-colonel Million-Rousseau. À noter à ce propos que les militaires ont parfois été surpris par ce qu’ils ont trouvé dans les cours. "Dans certains jardins, une minorité heureusement, il y a des vieux frigos, des pneus, des vieilles carcasses de voitures. Ce sont autant de gîtes larvaires possibles. La communication sur le sujet ne semble pas être vraiment passée", souligne un militaire.
"Il y a eu effectivement des campagnes de communication au début de l’épidémie. Mais, à mon sens, elles n’ont pas été suffisamment claires. À La Réunion, nous sommes habitués à être piqués par les moustiques, on ne s’est donc pas inquiété outre mesure. Cela d’autant plus qu’il n’y a pas eu de grandes opérations sanitaires comme celle d’aujourd’hui", commente Lysianne, mère de 3 enfants. "On ne prend vraiment conscience de la gravité des choses que depuis quelques semaines et on essaye de se protéger comme on peut. Je pense que la population aurait été plus vigilante si on lui avait systématisé les messages de mise en garde dès le début de l’épidémie", ajoute-t-elle.
"Nous nous sommes laissé surprendre"
Olivier Lachaud, secrétaire général de la Préfecture, ne la contredit pas. "Tout le monde pensait que l’hiver austral éliminerait la maladie et il est vrai que nos nous sommes laissé surprendre par la reprise de l’épidémie", reconnaît-il. "Il est aussi vrai que les pluies ont contribué à augmenter le nombre de moustiques, comme il également vrai que les réflexes de la population en matière de lutte contre la prolifération du virus n’ont pas été acquis suffisamment vite", dit-il encore.
Différents quartiers de Saint-Denis seront traités jusqu’en fin de semaine. Intervenant entre 7 heures et 10 heures et entre 16 heures et 18 heures (moments de la journée où les moustiques sont les plus actifs), les militaires estiment qu’ils traiteront une centaine de maisons par jour. "Ce n’est pas la première fois que nous démoustiquons des quartiers de la commune. Depuis le mois de mars 2005, 3.000 maisons ont été traitées. Nous espérons doubler ce chiffre d’ici la fin de la semaine", souligne René-Paul Victoria, député-maire de Saint-Denis. Les premières opérations avaient été menées uniquement par les services communaux dionysiens. "Les cas de chikungunya se sont stabilisés avec l’arrivée de l’hiver. La maladie a de nouveau flambé depuis quelques semaines. Il était nécessaire d’avoir le renfort de l’armée", explique le député-maire de Saint-Denis.
À noter par ailleurs que le professeur Didier Houssin, directeur général de la Santé, et le professeur Gilles Brücker, directeur général de l’institut de veille sanitaire (INVS) sont arrivés à La Réunion mardi. Ils rencontreront les élus et les professionnels de santé afin de faire le point sur l’épidémie et les mesures à prendre.
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