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Don du sang - Festival Globule 2010
15 juin 2010
Le Festival Globule s’est déroulé hier dans le cadre de la Journée mondiale des donneurs de sang. L’équipe entend récolter, pour cette dixième édition, plus de 200 poches de sang. François Schooneman, directeur de l’Établissement français de sang (EFS) à La Réunion, revient sur l’insuffisance des stocks et la hausse des besoins.
Quels sont les objectifs du Festival Globule ?
- Pour l’EFS, c’est l’occasion de rappeler à la population qu’on a besoin de sang pour couvrir les besoins. Les deux objectifs sont de fidéliser les donneurs et en obtenir de nouveaux. À 15 heures, ce lundi 14 juin, on en est à environ 150 poches, c’est-à-dire plus de 200 personnes. D’ici la fin de la journée, on espère atteindre le seuil des 200 poches, soit environ 230 donneurs. C’est l’équivalent de quatre collectes, le Festival Globule permet vraiment de remonter nos stocks.
Actuellement, quel est l’état des stocks de sang à La Réunion ?
- Aujourd’hui, les stocks sont bas, mais ce n’est pas spécifique à La Réunion. Toutes les demandes sont satisfaites, néanmoins, les stocks sont petits. Le Festival Globule permet de remonter les stocks. Les seules spécificités que nous constatons sur l’île concernent les groupes sanguins, du fait du fort métissage culturel. Par rapport à la France métropolitaine, il y a deux fois moins de rhésus négatif, et deux fois plus de groupe B. On transfuse les malades de Mayotte. Mais nous ne pouvons pas récolter de sang à Mayotte pour des raisons de sécurité, notamment par rapport aux maladies endémiques, comme la dengue, l’hépatite B et le paludisme.
Pour quelles raisons les stocks sont-ils insuffisants ?
- Cette baisse de mobilisation est en partie due aux problèmes historiques que l’EFS a rencontrés. Le scandale du sang contaminé dans les années 1980 continue de nous porter préjudice. En 1985, il y avait 2,5 millions de donneurs. Aujourd’hui, on ne compte plus que 1,5 million de donneurs. Il nous faut redorer notre image de marque. À La Réunion et en métropole, c’est le même principe, nous venons d’acquérir le label ISO 9.000 certifiant la qualité de nos pratiques. La démobilisation des donneurs est aussi due aux problèmes conjoncturels actuels. En pleine crise sociale, les gens se recentrent sur eux-mêmes, sur leurs problèmes. La générosité a baissé. Avant les gens venaient d’eux-mêmes, maintenant nous devons leur téléphoner tout au long de l’année, car beaucoup pensent que si on ne les appelle pas, c’est qu’il n’y a pas de besoin. Nos stocks sont insuffisants car les besoins en sang ont par ailleurs augmenté dans les milieux hospitaliers.
Pourquoi les besoins sont-ils en hausse ?
- Tout d’abord, les offres se développent sur l’île, avant les malades devaient partir pour recevoir leur traitement. Mais de plus en plus de maladies sont soignées ici, notamment les maladies de sang. À Mayotte aussi, avec la départementalisation, les infrastructures se développent et leurs besoins sont croissants. À La Réunion, nos besoins sont principalement dus aux maladies de sang, notamment les leucémies aiguës, aux accidents de la route, très élevés dans le département, et aux services de réanimation et de chirurgie.
Pour rappel, aujourd’hui, l’EFS La Réunion a besoin de « 100 dons par jour pour répondre à l’augmentation de la demande ». Pour connaître les différents lieux de collectes (fixes et mobiles) et les conditions pour donner son sang tout au long de l’année, il est possible de consulter le site web www.dondusang.net - rubrique “où donner ?”.
Pour tout renseignement, EFS Saint-Denis : 0262-90-53-81 - EFS Saint-Pierre : 0262-25-48-01.
Marie Trouvé pour www.ipreunion.com
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