
Entrée du film documentaire "Dann Fon Mon Kèr" au registre Mémoire du Monde de l’UNESCO
1er juillet, parLa Région Réunion se réjouit et salue avec émotion la sélection du film documentaire réunionnais "Dann Fon Mon Kèr" pour figurer dans le (…)
La surveillance nationale est une mesure essentielle pour prévenir l’émergence d’une résistance aux antipaludéens
22 novembre 2010
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) appelle les pays à être de plus en plus vigilants en matière de surveillance de l’efficacité des antipaludéens afin de permettre la détection précoce d’une résistance à l’artémisinine. C’est l’une des conclusions du rapport mondial sur l’efficacité des antipaludéens et la pharmacorésistance : 2000-2010 (« Global report on antimalarial drug efficacy and drug resistance : 2000-2010 »), publié aujourd’hui. Le rapport se fonde sur 1100 études conduites par les programmes nationaux de lutte antipaludique et des instituts de recherche au cours des 10 dernières années.
Le rapport estime que seuls 34 % des pays d’endémie palustre se conforment aux recommandations de l’OMS préconisant de surveiller systématiquement l’efficacité des antipaludéens de première et deuxième intentions.
« Un engagement politique accru pour soutenir la surveillance nationale de l’efficacité des antipaludéens est essentiel pour prévenir l’émergence accrue de la résistance à l’artémisinine », a déclaré le Dr Pascal Ringwald de Surveillance et maitrise de la résistance aux médicaments antipaludiques du Programme mondial de lutte antipaludique de l’OMS, l’un des auteurs du rapport.
En février 2009, l’OMS a confirmé qu’une résistance à l’artémisinine était apparue à la frontière thaïlando-cambodgienne. Bien que les sujets infectés aient été guéris suite à un traitement par une association médicamenteuse comportant de l’artémisinine (ACT), leur guérison a demandé davantage de temps. Dans les zones de résistance à l’artémisinine, les taux de guérison élevés observés dépendent en grande partie de l’efficacité de la composante autre que l’artémisinine de l’association.
Néanmoins, il est constaté dans le rapport que les ACT actuellement recommandées par les programmes nationaux de lutte antipaludique restent efficaces pour le traitement du paludisme, avec des taux de guérison généralement supérieurs à 90 %. Dans les pays où l’ACT actuellement recommandée à un taux de guérison inférieur à 90 %, un changement de politique est en cours afin de mettre en œuvre un traitement de remplacement efficace.
« L’émergence de la résistance à l’artémisinine à la frontière thaïlando-cambodgienne a rappelé au monde qu’il était impératif d’en prévenir la propagation et de renforcer la surveillance pour conserver les ACT qui sont les seuls traitements efficaces dont nous disposons contre le paludisme à falciparum », a indiqué le Dr Robert Newman, Directeur du Programme mondial de lutte antipaludique de l’OMS. « Des interventions rapides seront essentielles pour maintenir les progrès enregistrés dans la lutte antipaludique et atteindre les objectifs du Millénaire pour le développement liés à la santé. »
Des efforts visant à endiguer la propagation de la résistance à l’artémisinine sur la frontière thaïlandocambodgienne sont déployés depuis novembre 2008. Toutefois, les premiers signes d’une résistance aux artémisinines pourraient bien être en train d’apparaître à la frontière séparant la Thaïlande du Myanmar. On s’inquiète également d’une éventuelle propagation de la résistance depuis la frontière thaïlando-cambodgienne jusqu’en Afrique, comme cela a été le cas avec des antipaludiques tels que la chloroquine et la sulfadoxine/pyriméthamine dans les années 1960 et 1970.
« La résistance aux antipaludiques est comme un cancer, il faut la combattre à tous les niveaux – les pays touchés doivent être en première ligne pour combattre l’émergence de la pharmacorésistance. L’OMS doit être habilitée à prendre la direction des opérations et soutenue en cela. Il est indispensable de protéger les ACT qui constituent le meilleur traitement contre le paludisme pour des millions de personnes », indique le Professeur Nicholas J. White de la Mahidol-Oxford Research Unit de Bangkok, Thaïlande.
Depuis 1973, l’OMS a fourni un soutien aux programmes nationaux de lutte antipaludique pour qu’ils surveillent la pharmacorésistance en actualisant régulièrement le protocole normalisé d’étude de l’efficacité thérapeutique, en soutenant et en coordonnant le recueil, l’analyse et la notification des données, et en préconisant un usage approprié des tests supplémentaires nécessaires pour confirmer une résistance.
Les spécialistes scientifiques ont continué d’enquêter sur la manière dont la résistance à l’artémisinine apparaît et les raisons particulières qui favorisent cette émergence. En général, la résistance aux antipaludiques apparaît d’abord à l’occasion d’une modification génétique rare et spontanée du parasite. De nombreux facteurs influent sur l’aptitude ultérieure de la souche résistante à survivre et à se propager, notamment le recours à des médicaments non conformes aux normes et à des monothérapies basées sur l’artémisinine. Toutefois, il ne fait aucun doute que, si l’efficacité de la composante artémisinine continue de baisser, le risque qu’une résistance aux médicaments autres que l’artémisinine utilisés dans les associations apparaisse va augmenter.
Actuellement, les efforts en matière de recherche se poursuivent pour découvrir et mettre au point de nouveaux médicaments pour le traitement du paludisme.
En réponse aux résultats présentés dans ce rapport, l’OMS collabore avec ses partenaires à l’élaboration d’un Plan mondial d’endiguement de la résistance à l’artémisinine, qui sera publié en janvier 2011. Lors de la Journée mondiale de la Santé de 2011, l’OMS lancera une campagne de sensibilisation publique à la résistance aux antimicrobiens et à sa propagation mondiale, demandant aux pouvoirs publics et aux parties prenantes de mettre en œuvre les politiques et les pratiques nécessaires afin de sauvegarder des médicaments pour les générations futures.
La Région Réunion se réjouit et salue avec émotion la sélection du film documentaire réunionnais "Dann Fon Mon Kèr" pour figurer dans le (…)
Mézami zot i koné lo kozman k’i di konmsa : « la loi sé lékspréssyon la volonté zénéral. ».Poitan défoi ou lé a’dmandé kossa i lé oziss volonté (…)
1993- La disparition de Lucet Langenier. Elle a été brutale, prématurée et a frappé douloureusement non seulement sa famille mais aussi ses (…)
10 000 citoyennes et citoyens – paysans, scientifiques, médecins et victimes – se sont mobilisés dans plus de 60 villes en France pour alerter sur (…)
La Réunion fait partie des régions françaises les plus touchées par les conséquences sanitaires, sociales et judiciaires de la consommation (…)
Médam zé Méssyé, la sossyété zot i ansouvien lo tan l’avé lo pou. Sa té in problèm pou zabitan noute péi pars pou-la sa i grate la tète, é i rann (…)
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
Le Président des Etats-Unis, Donald Trump a ordonné le bombardement de trois sites nucléaires en Iran, dans la nuit du 21 juin 2025. Dans une (…)
Des manifestants, réunis le 23 juin devant les institutions européennes, ont demandé la suspension de l’accord d’association liant l’UE à Israël. (…)
L’État poursuit son engagement en faveur de la transition énergétique et de la décarbonation de l’électricité à La Réunion. À l’issue d’un appel à (…)
Dans les départements d’outre-mer, près d’une femme sur deux qui devient mère ne vit pas en couple, configuration familiale bien plus fréquente (…)