Nouvelles directives contre les mutilations génitales féminines
L’OMS veut interdire aux soignants cette pratique
29 avril
L’Organisation mondiale de la santé a annoncé qu’elle souhaitait mettre en place un code de conduite interdisant aux professionnels de santé de pratiquer des mutilations génitales féminines (MGF). D’autant plus que cette pratique concerne encore 4 millions de fillettes chaque année.
En publiant de nouvelles lignes directrices sur la manière de mettre un terme aux mutilations génitales féminines, l’OMS a pointé du doigt le rôle important joué par les professionnels de santé dans la détection de cette pratique largement condamnée et dans le soutien apporté aux survivantes.
Toutefois, elle a souligné que des éléments probants suggéraient que, dans plusieurs régions du monde, les professionnels de santé eux-mêmes étaient souvent appelés à pratiquer l’intervention. Alors que cela devrait être fait par les communautés locales.
« Les mutilations génitales féminines constituent une grave violation des droits des filles et mettent gravement en danger leur santé », a déclaré Pascale Allotey, responsable à l’OMS de la santé sexuelle et de la recherche.
« Les professionnels de santé doivent être des agents de changement plutôt que des auteurs de cette pratique néfaste et doivent également fournir des soins médicaux de haute qualité à celles qui en subissent les effets », a-t-elle ajouté.
Les MGF impliquent l’ablation partielle ou totale des organes génitaux externes de la femme ou d’autres lésions des organes génitaux féminins. Elles peuvent entraîner de graves problèmes de santé, notamment des infections, des hémorragies, la stérilité et des complications lors de l’accouchement.
Selon ONU Femmes, 230 millions de filles et de femmes en vie aujourd’hui ont subi une mutilation, car les MGF sont généralement pratiquées sur des jeunes filles avant qu’elles n’atteignent la puberté.
« Des efforts considérables ont été déployés pour mettre un terme à cette procédure traumatisante et douloureuse, qui est liée à des normes culturelles et ne présente aucun avantage pour la santé », selon l’OMS, qui atteste que la probabilité qu’une fillette subisse cette procédure a été divisée par trois depuis 1990.
Toutefois, cette pratique reste courante dans une trentaine de pays, et environ 4 millions de jeunes filles sont encore exposées à ce risque chaque année. L’OMS a déclaré que la médicalisation des MGF risquait de « légitimer involontairement la pratique », compromettant ainsi les efforts déployés pour l’éradiquer.
Dans ses nouvelles lignes directrices, l’OMS demande que les codes de conduite professionnels interdisent expressément aux professionnels de santé de pratiquer ces MGF. « Les recherches montrent que les professionnels de la santé peuvent être des leaders d’opinion influents pour faire évoluer les mentalités sur les MGF », a déclaré Christina Pallitto, une scientifique de l’OMS qui a dirigé l’élaboration de ce nouveau code.
« L’engagement des médecins, des infirmières et des sages-femmes devrait être un élément-clé de la prévention et de la lutte contre les mutilations génitales féminines », a-t-elle estimé.
Cette mutilation entraîne de très nombreux problèmes de santé à court et à long terme. L’OMS a rappelé que « les survivantes peuvent avoir besoin d’une gamme de services de santé à différents stades de leur vie, allant des soins de santé mentale à la gestion des risques obstétriques et, le cas échéant, aux réparations chirurgicales. »
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