
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Chikungunya - réactions de la CGPER
25 février 2006
Hier, Jean-Yves Minatchy, président de la CGPER, entouré de militants chikungunyés, donnait une conférence de presse, afin d’interpeller les pouvoirs publics sur la situation dramatique dans laquelle se trouve les agriculteurs réunionnais, touchés eux aussi par le virus.
"Le monde agricole vit la crise la plus grave de son histoire", déclarait hier Jean-Yves Minatchy. Non, il ne dira aucun mot sur la baisse du prix du sucre. Son propos est entièrement réservé à l’aedes albopictus qui fait des ravages dans le secteur agricole, comme dans tous les autres secteurs d’ailleurs. Alors, pourquoi le nier ? En effet, son syndicat regrette que l’on ne prenne pas en compte le secteur agricole, qui reste le parent pauvre du soutien gouvernemental, qu’il s’agisse de fortes pluies ou de chikungunya. Les agriculteurs ont la forte impression d’être laissés à leur triste sort. "Plus de 30% des exploitants agricoles sont affaiblis par le chikungunya. On sous-estime à chaque fois notre secteur. D’autant que nous sommes les plus exposés, confrontés aux fortes pluies. Nos exploitations étant traversées par des ravines ou des rivières, à n’importe quel moment, nous pouvons nous faire piquer par le moustique", estime Jean-Yves Minatchy. Et de citer en exemple quelques-uns des militants présents. En effet, 99% des agriculteurs présents ont été, ou sont chikungunyés. À 4 mois de la coupe de la canne à sucre, le rendement est compromis, d’autant que les forces des agriculteurs s’amenuisent. Certains sont même obligés de stopper leur préparation de la coupe, n’ayant pas assez de force. Et Jean-Yves Minatchy de demander : "Les autres secteurs seront indemnisés. Quel service de remplacement y a-t-il pour les agriculteurs ?".
Versez les aides promises
La CGPER ne cherche certainement pas la discorde. Ses propositions sont totalement justifiées. D’abord, le syndicat souhaite que son secteur d’activité soit traité de la même manière que les autres secteurs. Par ailleurs, au lieu d’un moratoire sur les charges, il demande tout simplement l’exonération de toutes ses charges, "d’autant que nous avons connu une mauvaise campagne 2005", précise-t-il. Avec une perte de 175.000 tonnes de cannes, soit 10 millions d’euros de manque à gagner, "aucun dossier n’a été monté", regrette le président de la CGPER. Les agriculteurs doivent alors avoir le dos large, pour continuer à payer la Retraite complémentaire obligatoire (RCO) ou encore l’Assurance de l’exploitant agricole (AEXA), 2 taxes imposées, qui ne font pas l’affaire des agriculteurs. D’autant que l’État manque totalement à ses devoirs. La CGPER note en effet que, pour l’année 2005, la prime de transport, l’Indemnité compensatoire des handicaps naturels (ICHN), l’aide à la replantation n’ont toujours pas été versées. Par ailleurs, "100 planteurs n’ont pas encore touché le solde des aides nationales, à savoir l’aide économique et l’aide à la production", poursuit Jean-Yves Minatchy. Aujourd’hui, face à l’ampleur de la crise, il exige juste que ces aides soient au moins versées. Peut-être que les planteurs pourront voir plus clair, avant de se lancer dans la prochaine campagne sucrière.
Invitation de terrain
Quant à la visite de Dominique de Villepin, notre Premier ministre, le président de la CGPER se propose de lui concocter une petite visite de terrain. Attention, les bottes sont de rigueur. "Nous sommes prêts à l’emmener sur le terrain, chez un exploitant agricole touché par ce phénomène", déclare Jean-Yves Minatchy. Et de s’interroger sur le pourquoi de cette situation sanitaire dramatique : "comment un moustique peut faire autant de dégâts dans un pays soi-disant développé comme La Réunion ?". Cette question, il faudra bien y apporter réponse. Le Premier ministre n’y échappera pas. "Pour la grippe aviaire, le montant a été donné totalement, sans chercher. Nous, ce que l’on demande, c’est que l’on nous verse ce que l’on nous doit", continue Jean-Yves Minatchy, qui précise que la coupe sucrière est d’ores et déjà compromise.
Bbj
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