1600 principes actifs pour stimuler la réponse immunitaire au COVID-19

La Fagaricine médicament contre le coronavirus présenté au Gabon

12 mai 2020

Le 7 mai dernier, les tradipraticiens réunis autour du Centre gabonais de la recherche éthique et scientifique ont présenté un remède qui pourrait lutter efficacement contre la pandémie de la Covid-19. Cette trouvaille certifiée made in Gabon, issue de la réflexion des chercheurs s’appelle la Fagaricine. Un produit breveté qui a déjà des autorisations de mise sur le marché, expliquent ses concepteurs. Après le Covid-Organics produit à Madagascar et diffusé dans plus de 20 pays, une autre réponse à l’épidémie de COVID-19 vient encore de l’Afrique.

Lors d’un point de presse tenu le 7 mai, plusieurs chercheurs et praticiens de médecine traditionnelle gabonaise ont fait l’annonce d’un traitement contre le coronavirus au Centre gabonais de la recherche éthique et scientifique. Rehaussé par la présence du docteur Piebi Oyoubi, et de celle du professeur Simon Pierre Mvone Ndong, directeur de recherches et principal orateur, les scientifiques ont révélé le nom du médicament qu’ils avaient arrêté pour combattre le Covid-19. « Il s’agit d’un produit fini et breveté qui peut être une solution gabonaise à court terme face au coronavirus » a–t-on pu lire sur Info241.

« C’est une molécule qui renferme plus de 1600 principes actifs. Donc il y a un aspect purement immunostimulant, il y a un aspect antiviral, antifongique, etc. (…), la Fagaricine reste la meilleure solution pour lutter contre un ennemi dont on ne maitrise pas les contours », a déclaré Dr Pyebi Oyoubi à la presse.
Selon le médecin, il s’agit d’une solution finie qui a fait l’objet d’une étude poussée dans les laboratoires. La Fagaricine est brevetée, indique-t-on. Le médicament dispose d’un brevet INPI de France, un brevet européen et un brevet mondial, avec à la clé des autorisations de mise sur le marché gabonais, camerounais, RDC, Comores et autres.

Si la présentation et la révélation de ce remède ont réjoui les scientifiques, ces derniers n’ont pas manqué de constater pour le regretter « le peu d’intérêt qu’accorde leur propre gouvernement à l’égard de ce type d’efforts qui pourtant réunissent toutes les garanties nécessaires au même titre que ceux des produits venus d’ailleurs et très prisés au Gabon ». Inquiets et un tantinet pessimistes, les tradipraticiens du Gabon craignent de ne pas voir le gouvernement adopter ce remède.

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Messages

  • Vous avez raison de mettre en avant l’apport de la médecine traditionnelle africaine ou malgache si ses connaissances ne se heurtaient aux intérêts de l’industrie pharmaceutique.
    Après vos articles sur le covid-organics et aujourd’hui sur la Fagaricine, j’ai tenté de me documenter et ce documentaire de janvier 2019 m’a paru intéressant : "Malaria business : les laboratoires contre la médecine naturelle ?" :
    https://www.youtube.com/watch?v=W6TgP5RlsDQ


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