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L’épidémie touche plusieurs pays
10 avril 2014, par
L’épidémie de la fièvre Ebola s’étend en Afrique de l’Ouest, l’Organisation Mondiale de la Santé parle d’un « défi » à relever face à la propagation rapide et aux difficultés sur le terrain, comme les rumeurs qui conduisent des malades à ne pas se soigner.
Pour Keiji Fukuda, vice-directeur général de l’OMS, la propagation de l’épidémie, qui a débuté dans le sud de la Guinée, pour s’étendre vers Conakry, la capitale, et le pays voisin, le Liberia, est « particulièrement inquiétante ». Inquiétante parc que « nous n’avons pas eu jusqu’à présent d’épidémie d’Ebola dans cette partie de l’Afrique », a-t-il indiqué.
L’organisation internationale a envoyé sur place plusieurs équipes humanitaires, afin d’apporter secourir aux malades et assistance aux équipes sanitaires sur les lieux. Selon les derniers chiffres du 8 avril de l’OMS, 157 cas au total ont été recensés en Guinée, dont 101 mortels. 67 cas ont été confirmés par des analyses en laboratoire et 20 ont été enregistrés à Conakry, ville portuaire.
Dans le pays voisin, au Liberia, 21 cas ont été découverts, dont 10 mortels. Parmi eux, 5 ont été confirmés par un laboratoire. Non loin en Sierra Leone, des personnes sont soupçonnées d’avoir contracté la maladie en Guinée, celles-ci sont décédées dans leur pays. Enfin au Mali, 9 cas sont suspectés et deux tests se sont révélés négatifs. La situation n’est pas très claire pour ce dernier Etat, où le conflit actuel risque de compliquer le travail des médecins, surtout en cas d’épidémie.
« Nous assistons à une vaste dispersion géographique. Lorsqu’il s’agit du virus Ébola, nous savons que nous avons affaire à une infection mortelle. C’est pour cela que ce type d‘épidémie engendre des peurs et une grande anxiété », a souligné le Dr Keiji Fukuda.
Pour Stéphane Hugonnet, expert médical de l’OMS, de retour de Guinée, il ne faut pas « accorder trop d’importance aux chiffres », car le plus important est « la tendance et la propagation de l’infection. Apparemment, il y a un risque que d’autres pays soient infectés, donc, nous devons à tout prix rester vigilants », a-t-il annoncé dans la presse.
Stéphane Hugonnet a ajouté que « la difficulté en terme de communication, est d’expliquer aux gens s’ils sont malades, ils doivent se rendre dans un dispensaire, un hôpital ou même un centre d’isolement ». D’autant que d’après Médecins Sans Frontières, un faible pourcentage de patients touchées par le virus, peuvent sentir les symptômes, mais ne pas mourir.
Raphaël Piret, porte-parole de MSF, a expliqué dans un communiqué de presse, qu’il y a « différentes souches du virus Ebola », mais « celle à laquelle sont confrontées les patients guinéens, la souche Zaïre, tue environ 90% des patients contaminés ».
Pour l’heure, il n’existe aucun médicament, ni vaccin contre le virus, mais il est possible d’aider les patients à la combattre. « On peut s’attaquer aux symptômes », a expliqué Raphaël Piret, pour cela, il faut beaucoup réhydrater les malades, qui sont sujets à de graves diarrhées et vomissements.
Le médecin a mis en avant « la détresse des personnes touchées », qui doivent être « complètement isolées » et n’avoir « de contact qu’avec un personnel médical équipé de combinaisons de protection ». Raison pour laquelle, MSF effectue « un travail psychologique visant offrir un maximum de dignité aux patients dans ces circonstances extrêmement difficiles ».
Identifié pour la première fois dans les années 1970 au Zaïre, actuelle République démocratique du Congo, les épidémies les plus violentes du virus Ebola ont conduit au décès de 90% des personnes affectées. La plus importante à ce jour a eu lieu en l’an 2000, en Ouganda. 425 cas ont été recensés, et près de la moitié ont été mortels.
Le virus peut être transmis à l’homme par des animaux sauvages, et d’homme à homme par des contacts directs (transpiration, sang, rapport sexuel). Selon les spécialistes, cités par l’AFP, « l’isolement des malades confirmés et des cas suspects est l’unique moyen de rompre la chaîne de transmission du virus ».
Afin de limiter l’étendue du virus, plusieurs pays, dont des voisins de la Guinée, ont mit en place à leurs frontières des équipes sanitaires qui sensibilisent les entrants et les sortants et tentent de prévenir tout cas suspect. Au Sénégal, la ministre de la Santé, Eva Marie Coll Seck, a annoncé avoir testé mardi 8 avril, à Dakar le dispositif de prévention, affirmant que son pays était prêt à faire face « au risque ».
« Nous avons les éléments qu’il faut pour prendre les mesures en cas de risque Ebola, nous avons un système bien huilé », a affirmé à la presse la ministre, après une visite au port et à l’aéroport de Dakar, qui sont les lieux les plus fréquentés en Afrique de l’Ouest. Parmi ces mesures, la fermeture, le 30 mars, de ses frontières terrestres avec la Guinée voisine, afin d’empêcher toute contamination.
Le défi pour l’OMS sera de contrôler l’épidémie par un suivi actif des personnes exposées. Pour cela, la cinquantaine de personnes de l’OMS, présente sur place, recherche activement les personnes exposées, car auparavant les malades se rendaient dans les hôpitaux. Maintenant « nous devons être plus actifs et nous rendre dans les villages pour bloquer les chaînes d’infection », a insisté Stéphane Hugonnet.
« Nous nous attendons à découvrir de nouveaux cas d’Ebola dans les mois à venir », a indiqué le Dr Keiji Fukuda, car tant que les chaînes de transmission ne sont pas contrôlées, des exportations de cas dans d’autres régions de Guinée et d’autres pays sont possibles, ont expliqué les deux hommes.
D’autant plus, que selon eux, le nombre de personnes ayant pu être en contact avec le virus s’élève à environ 600. L’objectif pour les médecins sera de « maintenir un contact quotidien » avec toutes les personnes atteintes, « alors même que les populations sont nomades ». « C’est pourquoi nous devons mettre l’accent sur ce travail de suivi des individus, pour les prendre en charge au plus tôt si elles présentent des symptômes », a expliqué Stéphane Hugonnet.
Céline Tabou
Peurs et anxiété
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