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L’ONG Vision du monde alerte
17 avril 2023
À l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le paludisme se tenant le 25 avril prochain, l’ONG Vision du Monde, alerte sur cet enjeu sanitaire qui continue de mettre à mal le quotidien des populations exposées, majoritairement réparties sur le continent africain.
Le paludisme, ou malaria, est une maladie parasitaire potentiellement mortelle transmise par les piqûres de moustiques anophèles femelles infectées. Cette maladie évitable, qui peut être soignée, a pourtant tué 619 000 personnes en 2021.
En 2021, l’incidence du paludisme s’est élevée au niveau mondial à 59 cas pour 1 000 habitants exposés au risque de paludisme, face à un objectif fixé à 31 cas par la Stratégie technique mondiale de lutte contre le paludisme 2016/2030 de l’OMS.
Toutefois des progrès ont été enregistrés au cours des deux dernières décennies : 35 pays ont signalé moins de 1 000 cas de paludisme autochtones en 2021, alors qu’ils n’étaient que 13 pays en 2000.
Et si de nouveaux pays comme la Chine et le Salvador ont été certifiés exempts de paludisme par le Directeur général de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) en 2021, le paludisme continue malgré tout de toucher de manière disproportionnée le continent africain. Effectivement, 95% des cas de paludisme et 96% des décès dus à la maladie ont été enregistrés dans la région cette même année.
Sur le continent africain, l’instabilité politique et l’insécurité liées aux conflits entravent les plans sanitaires nationaux et exposent davantage des populations rurales isolées qui font déjà face à une extrême pauvreté. Dans ces pays où les systèmes de santé sont souvent dysfonctionnels, l’accès aux soins est très limité pour les personnes atteintes de paludisme.
A cela s’ajoutent les conséquences des changements climatiques, la multiplication des précipitations, les eaux stagnantes liées aux inondations extrêmes, qui sont autant de raisons pouvant impacter la durée de vie du moustique, le développement des parasites du paludisme et la transmission de la maladie.
Au Pakistan par exemple, une recrudescence rapide des cas de paludisme a été observée après les inondations dévastatrices de juin 2022. Dans la province du Sindh, 69 123 cas confirmés de paludisme ont été signalés en août 2022, contre 19 826 cas confirmés en août 2021. Les eaux stagnantes attirent les moustiques et les moyens manquent : plus de 1 460 établissements de santé ont été touchés par les inondations, dont 432 sont gravement endommagés.
Toutes les 2 minutes, 1 enfant meurt du paludisme
Le paludisme sévit de façon inégale et certains groupes de la population sont davantage exposés au risque de contracter la maladie et de développer une affection sévère. Si les femmes enceintes, les personnes infectées par le VIH ou à faibles immunités sont concernées, les plus jeunes demeurent les premières victimes de ce fléau.
Près de 80 % des décès dus au paludisme sont des enfants de moins de 5 ans, et la majeure partie des 20 % restants concernent des enfants de moins de 10 ans et des femmes enceintes !
Dans la plupart des pays d’Afrique subsaharienne où le paludisme est la principale cause d’hospitalisation pédiatrique et la première cause de mortalité infantile, les inégalités économiques représentent un facteur déterminant. La prise en charge rapide des plus petits souffrant de fièvre est beaucoup plus rare dans les populations les plus pauvres et les moins scolarisées. Déjà fragilisés par la malnutrition, les enfants n’ont alors souvent pas les ressources nécessaires pour lutter contre la maladie.
Tandis que la distribution de moustiquaires imprégnées est une pratique efficace de plus en plus adoptée par les mères de jeunes enfants, un phénomène récent inquiète les autorités sanitaires : la résistance des moustiques aux quatre classes d’insecticides couramment utilisées se développe et risque d’alourdir le nombre de victimes.
En parallèle, l’espoir lié au « RTS,S », premier vaccin antipaludique au monde, pourrait être un tournant crucial dans la lutte contre le paludisme. Lancé en 2019 au sein d’un programme pilote au Ghana, au Kenya et au Malawi, ce vaccin permettant de réduire de manière significative le paludisme potentiellement mortel a été recommandé par l’OMS, le 6 octobre 2021. Cette année qui marque la fin de ce programme pilote est déterminante, afin de comprendre la valeur ajoutée de la 4ème dose de vaccin et de mesurer son impact à plus long terme sur la mortalité infantile.
La Covid-19 facteur d’aggravation ?
Si le travail mené conjointement par les pays et leurs programmes nationaux de lutte contre le paludisme (PNLP), avec le soutien de l’OMS et leurs partenaires a permis d’éviter le pire, près de 63 000 décès supplémentaires et 13 millions de cas de paludisme peuvent être attribués aux perturbations engendrées la pandémie de Covid-19.
Même dans les pays comme la République centrafricaine où la pandémie n’a pas atteint les niveaux de gravité que l’on redoutait, la Covid-19 a eu des effets colossaux sur le système national de santé déjà insuffisant. Dans beaucoup de pays, l’attention portée à la crise sanitaire a privé de nombreuses personnes de soins médicaux, dont la prévention et le suivi des cas de paludisme.
Mais si les services de santé de nombreux pays sont toujours perturbés, la pandémie de Covid-19 ne peut être tenue pour seule responsable. L’intensification des conflits, les sècheresses, la crise alimentaire et les inondations sont autant de raisons qui s’ajoutent aux facteurs socio-économiques qui mettent à mal la prise en charge des personnes exposées et infectées par le paludisme.
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