
C’était un 30 juin
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29 décembre 2007
Il y a 40 ans, la France légalisait la contraception. Une véritable révolution pour les femmes, symbole de liberté. Cette loi a radicalement bouleversé leur sexualité mais aussi leur vie quotidienne en général. Aujourd’hui, les femmes peuvent mieux contrôler leur sexualité. Et malgré cela, on constate que le nombre d’IVG effectuées en France reste stable.
Petit retour sur cette avancée qui a modifié nos vies.
A l’époque, la contraception était passible d’amende et l’avortement de peine de prison, quand ce n’était pas de peine de mort. Il faudra attendre 1967 pour que le Parlement autorise enfin la pilule à entrer dans les foyers français, alors que cette contraception est commercialisée aux Etats-Unis depuis 1960.
C’est sur une proposition de Lucien Neuwirth, votée le 19 décembre 1967 et adoptée le 28 décembre de cette même année, que les députés français autorisent son utilisation en France. Elle n’est cependant pas remboursée par la Sécurité sociale, et l’avortement reste alors strictement interdit.
Le 4 décembre 1974, une nouvelle loi autorise alors la délivrance de cette fameuse pilule contraceptive aux mineures sans l’autorisation de leurs parents. La loi garantit également l’anonymat aux jeunes filles, et les plannings familiaux la fournissent gratuitement. Enfin, la pilule est remboursée par la Sécurité sociale. La loi Veil qui autorise l’avortement est adoptée l’année suivante. Mais la liberté fondamentale de la femme est mise à mal, et il n’est pas facile pour la pilule de s’imposer.
Une fécondité mieux contrôlée
Les années passent et la pilule prend une place grandissante dans la vie des femmes désireuses de contrôler leur corps, de choisir le moment d’avoir des enfants et de vivre pleinement et sans risque de grossesse une sexualité épanouie. Puis viendront tous les autres moyens contraceptifs, systèmes intra-utérins, patchs, implants, anneaux... Les femmes sont désormais libres de choisir leur contraception et leur mode de vie. Mais selon une étude récente, environ 60% d’entre elles ont choisi la pilule, viennent ensuite le stérilet et le préservatif. Efficacité, discrétion, facilité de prise sont les principaux facteurs de ce succès toujours incontesté. A tel point que le nom de ce petit comprimé est presque devenu synonyme de contraception. Aujourd’hui, grâce à cette avancée, la fécondité est nettement mieux contrôlée en France, avec 8 naissances sur 10 « planifiées ».
Mais le nombre d’IVG reste élevé
Actuellement, le nombre d’IVG pratiquées en France est d’environ 220.000 par an, parmi lesquelles entre 156.000 et 172.000 sont déclarées. Depuis que la pratique est légale en France, le nombre d’IVG pratiquées annuellement a diminué et la part des interventions déclarées s’est accrue.
La France se trouve dans une situation paradoxale où le nombre de femmes sous contraceptif est parmi les plus élevés des pays d’Europe et du monde, mais où subsiste un taux d’IVG relativement stable et important (même s’il est moins élevé qu’en 1975) : environ 220.000 IVG pour 730.000 naissances par an. Les IVG représentent 23% des grossesses.
A titre de comparaison, en Allemagne, le nombre d’IVG déclarées était de 131.500 en 1999, pour un total de près de 1 million de grossesses. Ce chiffre est en baisse depuis 1990 et représente environ 13% des grossesses. On estime à 130.000 le nombre d’IVG à l’horizon 2010.
Aux Pays-Bas, le nombre d’IVG déclarées était de 22.413 en 1997 : ce chiffre est en augmentation depuis 1990, où il était de 10.304. Pour 2010, 22.000 IVG annuelles sont attendues. En 1997, les IVG représentaient environ 11% des grossesses.
Cependant, il faut considérer ces chiffres avec précaution dans la mesure où des femmes étrangères se rendent dans ce pays pour subir une IVG, puisque la législation néerlandaise autorise leur réalisation au-delà des 12 semaines d’aménorrhées, limite légale en France.
Cette pratique, bien que difficile à quantifier, concernerait environ 5.000 Françaises, qui se rendraient tous les ans à l’étranger pour ce motif.
Sophie Périabe
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