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En France, près de 3.000 personnes meurent chaque année à cause des microparticules
7 janvier 2015, par
Les microparticules des moteurs diesel tuent rapidement, essentiellement dans un délai compris entre 1 et 5 jours. Une étude de l’INVS fait le lien entre les pics de pollution et la hausse du risque de mortalité, notamment par AVC. La chaleur semble amplifier le phénomène. Qui peut croire que La Réunion est épargnée ? L’arrêt du chantier du tram-train ayant pour conséquence de favoriser l’utilisation de véhicules polluants, cette décision a un impact négatif sur la santé de tous les Réunionnais.
L’Institut national de veille sanitaire vient de publier le résultat d’une étude sur l’impact des microparticules sur la santé [1]. D’une taille inférieure à 10 micromètres, elles sont 6 à 8 fois plus petites que l’épaisseur d’un cheveu. Cette finesse leur permet de pénétrer dans les cellules des poumons.
La dangerosité de ces microparticules a amené l’Union européenne à obliger les constructeurs d’automobiles à monter un filtre à particules sur les échappements des véhicules à moteur diesel. Cette norme s’applique aux voitures neuves depuis 2011. Mais l’efficacité de ces filtres ne permet pas d’éliminer le rejet des particules les plus fines qui sont aussi les plus toxiques, car elles peuvent pénétrer le plus profondément l’organisme.
La norme n’oblige pas non plus à équiper les véhicules construits avant 2011.
En France, les sources de ces microparticules sont principalement de trois types : l’industrie, le chauffage au bois, et les moteurs diesels. À La Réunion, la pollution vient donc essentiellement du transport, faute d’industrie et de chauffage à bois à grande échelle.
L’étude de l’INVS a porté sur 17 grandes villes en France : Bordeaux, Dijon, Grenoble, Le Havre, Lille, Lyon, Marseille, Montpellier, Nancy, Nantes, Nice, Paris, Rennes, Rouen, Strasbourg, Toulouse, Lens-Douai, pour la période 2007-2010.
L’INVS constate tout d’abord que les normes européennes sont respectées : « En moyenne annuelle, aucune ville ne dépassait la valeur réglementaire européenne de 40 microgrammes par mètre cube, mais seule Dijon respectait la valeur guide de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) fixée à 20 microgrammes par mètre cube.
L’étude fait un lien entre l’augmentation du niveau des particules de taille inférieure à 10 micromètres et un excès de risque relatif observé pour la mortalité, en particulier d’origine cardiovasculaire. Pour les plus de 75 ans, la valeur est significative.
Les effets se font ressentir dans les 5 jours suivant l’exposition au risque. Pendant les mois les plus chauds, les effets négatifs se font davantage sentir dans les premières 24 heures suivant la vague de pollution. La chaleur amplifie donc les dégâts.
L’étude fait donc la conclusion suivante. Le respect de la norme européenne, voire celle encore plus draconienne de l’OMS, ne protège pas des microparticules nocives. Celles d’une taille inférieure à 2,5 microgrammes sont responsables de plus de 2.900 décès dans 9 grandes villes françaises.
Force est de constater que l’étude concerne des villes proches de la mer comme Le Havre, Nantes ou Marseille. Etre proche du littoral ne protège donc pas des effets des particules fines émises par les moteurs diesels. De plus, à La Réunion deux données aggravant la pollution augmentent chaque année : les températures et le nombre de véhicules diesel. La première est la conséquence du changement climatique, la seconde de choix politiques.
Autrement dit, l’arrêt du chantier du tram-train et le détournement des fonds qui lui était destiné vers la construction bien hypothétique d’une route en mer contribue à l’augmentation de la pollution aux microparticules. Voilà qui donne à cette politique une dimension de catastrophe sanitaire dont l’ampleur reste à déterminer.
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