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Avec la flambée de l’épidémie à La Réunion
24 août 2020, par
La flambée très rapide de l’épidémie de coronavirus à La Réunion peut déboucher sur les « mesures évolutives ». Parmi ces mesures, une d’entre elles concernera sans doute les Réunionnais voulant se rendre en France pour diminuer le risque de contagion au moment où il pourra se mêler à la population. Cela pourrait être un dépistage COVID-19 obligatoire avant de partir, mais les capacités de notre île permettraient-elles de réserver chaque jour plus de 1000 tests à ces personnes ? La France prendra-t-elle le risque de tester à l’arrivée plus de 1000 personnes venant de La Réunion en les laissant se mêler à la population juste après ? Manifestement, la quarantaine des Réunionnais à leur arrivée en France n’est pas à exclure.
Deux semaines après l’ouverture de La Réunion à plus de 20 vols par semaine en provenance de France sans test obligatoire à l’arrivée, un premier « cluster » est survenu à Saint-Denis, clairement identifié le 11 août. Depuis, plusieurs regroupements de cas sont constatés, et l’épidémie de coronavirus flambe à La Réunion, avec 92 nouveaux cas.
Lors de sa dernière conférence de presse, le préfet de La Réunion a été interrogé au sujet de l’éventualité d’une interruption du trafic passager depuis la France si la situation sanitaire de l’Ile-de-France commençait à se dégrader. Dans sa réponse, le représentant de l’État a fait part de « mesures évolutives » décidées « au plan national » sur la base des remontées d’information des territoires.
Au moment de cette conférence de presse, vendredi, l’ARS indiquait que la situation épidémiologique à La Réunion n’était pas encore aussi dramatique que dans certaines régions en France. Mais qu’en sera-t-il dans une semaine ?
Le passage de La Réunion en phase de vigilance plus avancée n’est pas à exclure. Et si l’état sanitaire de La Réunion devient plus grave que la moyenne des régions françaises, alors se posera inévitablement la question des conditions de voyage des Réunionnais qui souhaitent aller en France.
Sont particulièrement concernés les étudiants.
Cela pourrait aboutir à la situation vécue par la Guyane et la Mayotte au moment de la fin de l’état d’urgence sanitaire à La Réunion : maintien de la quarantaine pour les passagers devant se rendre en France.
En effet, la dégradation de la situation sanitaire de La Réunion pourrait conduire les autorités françaises à exiger d’un passager venant de notre île la production d’un document attestant qu’il n’est pas positif à la COVID-19 sur la base d’un test réalisé trois jours auparavant. Là où le bat blesse, c’est au sujet de la capacité à La Réunion de pouvoir tester tous les jours plus de 1000 personnes voulant se rendre en France. Sachant que 14.600 tests ont été réalisés les 7 derniers jours, cela voudrait dire un supplément d’au moins 7.000, soit 50 % de tests à faire en plus.
En cas de tension sur les moyens de dépistage, il est évident que les candidats au voyage ne seront pas prioritaires.
Dans ces conditions, il resterait alors comme possibilité le test à réaliser à l’arrivée à Roissy ou à Orly. Cette procédure a été mise en œuvre par la France pour accueillir les passagers de vols de rapatriement. Mais la France serait-elle prête à faire ce geste pour plus de 1.000 passagers par jour en provenance de La Réunion ? Bien entendu, mieux vaut que le passager soit isolé en attendant le résultat du test, ce qui est une quarantaine. C’est d’ailleurs la forte recommandation des autorités sanitaires à destination des passagers en provenance de France actuellement.
Si la politique de test systématique des passagers à l’arrivée ne pouvait être mise en place, la seule solution resterait alors la quarantaine de deux semaines. A ce moment, les Réunionnais pourront mesurer un volet de la solidarité de la France à leur égard. En effet, pourront-ils compter sur les professionnels du tourisme français pour combattre la quarantaine ? Bénéficieront-ils du soutien d’un lobby anti-quarantaine en France ? Les universités françaises se mobiliseront-elles pour que les étudiants réunionnais puissent être exonérés de la quarantaine ? Autant de questions dont les réponses seront très instructives au sujet du rapport entre la France et La Réunion.
M.M.
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