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Assurance maladie
25 mai 2004
Cinq petits jours : c’est le temps qu’il reste à Philippe Douste-Blazy pour “boucler” sa “réforme” de l’assurance maladie, s’il veut tenir son calendrier : une présentation au conseil des ministres le 16 juin, après approbation du Conseil d’État. Il doit donc envoyer à cette autorité son texte, au plus tard en début de semaine prochaine. Envers et contre tous...
Les “consultations” se poursuivent avec les syndicats et la Mutualité, mais tout le monde sait maintenant que ce n’est qu’un simulacre de concertation. Les mesures distillées savamment au goutte à goutte par le ministre en sont la raison profonde.
En effet, depuis lundi dernier lors de son passage à “100 minutes pour convaincre”, il apporte, touche par touche, les éléments de son “plan”. Sans bien évidemment en avoir préalablement discuté avec les partenaires. Le sentiment de ras-le-bol est général et au fil des jours, le nombre de syndicats appelant à une mobilisation de grande ampleur le samedi 5 juin augmente.
Et les mots utilisés sont de plus en plus durs. Alain Olive, secrétaire général de l’UNSA (Union nationale des syndicats autonomes), par exemple, parle dans “Libération” de chiffres "totalement virtuels", de chiffrages "fantaisistes", de "leurre", il dénonce un projet de "médecine à deux vitesses" dans lequel "la discrimination se fera entre ceux qui pourront payer plus et obtenir tout de suite un rendez-vous, et les autres".
Les différents syndicats de médecins dénoncent les pseudo mesures visant à sanctionner “les médecins qui abusent”, d’une part, car les médecins conseils de la “Sécu” ne sont pas suffisamment nombreux pour “vérifier” s’il y a abus ou non dans les arrêts de travail ou les prescriptions ; mais aussi parce que le “projet” gouvernemental ne prend pas en compte "les droits de la défense" des médecins, qui ne pourraient pas faire appel de la “condamnation”.
Un autre syndicat dénonce le fait que la réforme traite de manière incohérente la question de la répartition des médecins sur le territoire. Ils regrettent que le rapport du Haut Conseil pour l’avenir de l’assurance maladie - qui dénonçait l’inégalité de l’accès aux soins en raison de la mauvaise répartition des médecins sur le territoire - n’ait pas trouvé de réponse positive.
La “réforme” Douste-Blazy n’est qu’une suite d’ajustements “à la marge”, s’appuyant sur la culpabilisation des patients, au nom de leur “responsabilisation”. Mais le ministre refuse résolument de prendre en compte une donnée pourtant essentielle : le chômage est l’une des raisons principales de la baisse des recettes de l’assurance maladie. Et le gouvernement ne relance pas l’emploi. Il se contente de faire payer les moins riches. Et tous les assurés sociaux.
Selon un sondage IFOP pour “Dimanche Ouest France”, une majorité de Français (60%) est hostile à un relèvement du taux de CSG des retraités imposables et à la mise en place d’un forfait d’un euro non remboursable par consultation (52%). Les ouvriers et les employés se montrent les plus défavorables au forfait (72% et 58% respectivement contre 39% seulement pour les cadres supérieurs).
Et de plus en plus de voix s’élèvent pour dénoncer cette mise à sac de l’économie française, des “Français d’en bas” (voire du sous-sol), qui n’ont pas été concernés par les baisses de l’impôt sur le revenu "qui ont bénéficié pour 70% aux 10% des revenus les plus élevés".
Ultime preuve que Douste-Blazy avance sans tenir compte des avis : il a présenté hier le dossier médical informatisé, très controversé. Mais néanmoins, l’un des points les plus “consensuels” de la réforme...
D. B.
Usagers exclus
Frédérique Pothier, membre du Haut Conseil pour l’assurance maladie est interrogée par “Libération” (édition de samedi). Elle se dit "non seulement déçue, mais extrêmement en colère" sur le projet Douste-Blazy car les usagers de la santé ont été exclus des réflexions et des négociations. "Nous avons défendu le principe de la contrainte équitable comme seule façon d’avancer. Car, si on veut que la réforme soit incontournable, elle doit responsabiliser tous les acteurs, patients comme professionnels de la santé. Aujourd’hui, ce n’est pas le cas".
Elle parle de mesures dont "certaines sont inadmissibles. Un euro (à la charge du patient - NDLR) à chaque consultation, c’est exactement ce qu’il ne faut pas faire. Cette mesure est inéquitable, car elle ne pénalise que les petits revenus. On nous avait parlé d’une réforme élaborée par et pour la qualité des soins. Or voilà que le gouvernement dévoile une réforme à court terme".
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