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Cellule nationale de coordination de la recherche sur la maladie du chikungunya
25 février 2006
Dans un communiqué diffusé hier, la Région se félicite de la mobilisation des acteurs de la recherche publique française et soutient la participation des chercheurs de La Réunion aux travaux de la “cellule nationale de coordination de la recherche sur le chikungunya”. Nous reproduisons ce communiqué avec des intertitres de “Témoignages”.
Les ministres de la Santé, Xavier Bertrand et de la Recherche, François Goulard, ont annoncé la création d’une “cellule nationale de coordination de la recherche sur la maladie du chikungunya”. Celle-ci sera présidée par le chef du département de Santé publique de l’hôpital Tenon (AP-HP/INSERM/Université de Paris-VI), Antoine Flahault.
Elle servira à "coordonner les travaux menés par les équipes du CNRS, de l’INSERM, de l’Institut Pasteur, de l’INRA, du CIRAD, de l’IRD, des Universités et des centres hospitalo-universitaires, investies dans la recherche sur le virus du chikungunya au plan local comme au plan national".
"Coopération régionale en matière de santé"
La Région se félicite de la mobilisation au plus haut niveau des acteurs de la recherche publique française. La création de cette cellule répond à la demande du président de la Région qui, dans son courrier adressé au Premier ministre en date du 26 janvier dernier, soulignait la priorité qui doit être accordée à la recherche pour améliorer les connaissances sur le chikungunya. Cette crise a positionné, de fait, La Réunion en situation de laboratoire expérimental grandeur nature pour l’Europe et pour le monde.
La Région souhaite l’implication des chercheurs de La Réunion. En effet, la communauté scientifique réunionnaise est compétente dans de nombreux domaines (épidémiologie, médecine, entomologie, éthologie, biochimie, immunologie, biologie moléculaire, biologie cellulaire, microbiologie...).
L’implication des chercheurs de l’océan Indien entrerait pleinement dans le cadre des principes déjà actés par la Région de construction d’un espace indocéanique de la recherche et de coopération régionale en matière de santé, inséparable d’une politique de co-développement.
En effet, ces travaux de recherches permettront à l’ensemble des pays riverains de l’océan Indien de détenir des informations capitales, au vu des risques liés non-seulement au chikungunya, mais aussi aux autres maladies émergentes qui menacent la zone, (dengue, West-Nile, onyongnyong...). Leur participation aux travaux de recherches contribuera à créer les conditions de l’émergence d’un pôle de recherches tant sur La Réunion que sur l’océan Indien.
"Une réelle opportunité"
Mais au-delà, leurs travaux offriront une réelle opportunité pour la France d’être à la pointe de la recherche dans le domaine des arboviroses et de leurs vecteurs. La France et La Réunion apporteraient ainsi une contribution décisive dans la lutte contre les épidémies qui menacent essentiellement des pays en voie de développement. Il convient de souligner que le réchauffement climatique pourrait être à l’origine d’une répartition géographique différente des moustiques vecteurs et des virus dans un avenir proche et d’une recrudescence de ces maladies.
Enfin la Région note avec intérêt l’arrivée d’une mission de l’OMS à La Réunion et qui se rendra également à Maurice, Madagascar et aux Seychelles.
Commission d’enquête parlementaire : une initiative d’Huguette Bello
Une demande déposée depuis trois semaines par trois parlementaires réunionnais
Depuis l’interruption de la séance des questions par le socialiste Claude Le Guen, les médias relaient l’annonce de parlementaires de ce groupe qui disent vouloir la création d’une commission d’enquête parlementaire.
On peut s’interroger sur les motivations de cette demande, puisque le 26 janvier dernier, la députée de La Réunion avait demandé la création d’une commission d’enquête parlementaire sur le chikungunya. Dans notre édition du 27 janvier, nous évoquions les grandes orientations de la résolution proposée la veille par Huguette Bello, et co-signée par deux autres parlementaires réunionnais : les députés Christophe Payet et René-Paul Victoria. Nous rappelons les objectifs de cette commission : " les différentes causes de la propagation rapide et massive de ce virus à La Réunion ; les méthodes de dénombrement des personnes atteintes par le virus ; la prise en charge des malades, notamment des plus fragiles d’entre elles ; la coordination entre les différents niveaux d’intervention ; les procédés mis en œuvre et les produits utilisés pour l’éradication des moustiques.
L’analyse de ces différents points devrait contribuer à élaborer une stratégie de prévention et de sensibilisation de la population contre les épidémies à virus ainsi qu’à définir un plan d’actions à mener en cas de crise".
Alors que va bientôt venir dans notre île une mission d’information parlementaire de l’Assemblée nationale, pourquoi demander quelque chose qui a déjà été demandé par des élus représentant ceux qui sont directement concernés par le chikungunya ?
M.M.
Saint-Benoît
La famille Nalem doublement déçue
À Saint-Benoît, la famille de la jeune Tricia Nalem, décédée du chikungunya lundi dernier, est doublement déçue. Déjà elle n’avait pas compris les propositions que lui avait faites le ministre de l’Outre-mer lorsqu’il était venu lui présenter ses condoléances et celles du gouvernement le jour de son arrivée à La Réunion, mercredi. Des propositions bizarres de relogement immédiat et d’augmentation des prestations sociales.
Et hier, rebelote avec la visite du député-maire de Saint-Benoît. Celui-ci commence par se mettre en porte-à-faux par rapport à François Baroin en disant que pour le logement, cela ne se fait pas du jour au lendemain et qu’il va voir comment faire. Idem pour le fonds de compensation promis par le ministre : le maire dit que cela ne dépend pas de lui et que la famille doit aller voir le Centre communal d’action sociale.
Et d’expliquer qu’il ne peut pas tout faire. Qu’il est bien médecin mais que lui-même et ses collègues ne maîtrisent pas toutes les données de l’épidémie. Ce que l’on savait déjà.
Au bout du compte, a déclaré la famille Nalem à Gilbert Ramin, conseiller de l’opposition municipale, "il n’est pas sorti grand chose de cette rencontre, dont nous attendions au moins un geste de compassion".
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