
La vérité lé tétu ! i pé pa tourn ali lo do kontinyèlman !
4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
9 septembre 2023 : 24e Journée internationale de prévention du Trouble du spectre de l’alcoolisation fœtale
8 septembre 2023
À La Réunion, tous les deux jours, environ 1 nouveau-né va développer un trouble du neuro-développement lié à une alcoolisation fœtale, selon l’estimation du centre ressource TSAF de La Réunion.
Aucune consommation d’alcool aussi faible soit-elle, ne peut être considérée sans risque depuis le projet de grossesse jusqu’à l’allaitement. Malgré cela, 11 % de femmes déclarent avoir consommé de l’alcool pendant leur grossesse (chiffre probablement sous-estimé), et 21 % n’ont pas été informées des risques encourus par le fœtus en lien avec leur consommation d’alcool.
Le 9 septembre, journée internationale de prévention des TSAF, participe à sensibiliser la population, les futurs parents comme l’entourage à cette problématique évitable.
Si les campagnes d’information s’adressent souvent à la future mère, il est important de souligner le rôle de l’entourage : les déterminants de la consommation d’alcool sont multiples, et l’environnement en fait partie (précarité économique, contexte social et familial défavorables, culturel…).
Famille et amis occupent par conséquent un rôle important pour accompagner les futurs parents et leurs consommations.
S’abstenir de consommer toute boisson alcoolisée depuis le projet de grossesse jusqu’au terme de l’allaitement.
Il n’est jamais trop tard pour arrêter la consommation d’alcool pendant la grossesse.
Si le zéro alcool est compliqué, une orientation vers le centre ressources et un CSAPA2 peut être proposée. La diminution de la consommation constitue déjà une étape.
Le Professeur Bérénice ROY DORAY, Professeur de génétique au CHU de La Réunion et Directrice du Centre Ressources TSAF sensibilise sur le fait que « l’alcool va agir au niveau du patrimoine génétique. Selon les mêmes mécanismes que les perturbateurs endocriniens, l’alcool va perturber l’expression de gènes qui sont dans les spermatozoïdes ».
C’est pourquoi, les messages de prévention actuels peuvent comporter la recommandation de ne pas boire d’alcool dès le désir de grossesse, et concernent les deux futurs parents.
La convivialité, le contexte et l’entourage jouent un rôle important dans les modes de consommation. Conjoint, famille, amis et même collègues sont invités à soutenir les futurs parents. Pour ce faire, ils peuvent rivaliser de créativité ou simplement appliquer quelques principes :
- remplacer les « apéros » par d’autres formes de convivialité : jeux, concerts, promenade, brunch, cinéma…
- préparer des bases de cocktails pouvant se boire avec ou sans alcool
- ne pas insister pour servir de l’alcool et en éviter toute question indiscrète. Certains couples essaient d’avoir un enfant ou souhaitent rester discrets sur la grossesse durant les trois premiers mois.
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