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Gélita Hoarau intervient au Sénat
20 janvier 2006
Nous reproduisons ci-après la question posée par Gélita Hoarau, sénatrice de La Réunion, hier au Palais du Luxembourg, à Xavier Bertrand, ministre de la Santé et des Solidarités, dans le cadre des questions d’actualités au gouvernement.
"Ma question s’adresse au Ministre de la santé et des solidarités.
Elle porte sur l’épidémie du chikungunya qui affecte La Réunion depuis mars 2005.
Transmise par le moustique, cette maladie virale est extrêmement douloureuse et invalidante, tant dans sa phase active que par les séquelles engendrées :
- Impossibilité de se déplacer seul, y compris pour satisfaire aux besoins élémentaires ;
- Pertes de conscience ;
- Trouble de la mémoire et de la personnalité ;
- Violentes douleurs articulaires, etc.
Ces phases aiguës des séquelles peuvent s’étendre sur 2, voire 3 ans. On est loin d’une simple grippe.
Ni vaccin, ni remède spécifique ne permettent de combattre cette virose.
Les moyens de lutte dont dispose actuellement La Réunion sont mobilisés vers la destruction des moustiques porteurs, et vers la sensibilisation.
Au terme de 10 mois de lutte, ces moyens n’ont pas permis de juguler l’épidémie. Celle-ci ne cesse de s’étendre : près de 8.000 cas recensés à ce jour et plus de 40.000 selon les praticiens.
Une réévaluation de l’ampleur de l’épidémie avec l’ensemble des acteurs menant la lutte est indispensable.
À la gravité de cette situation sanitaire vont s’ajouter bientôt les conséquences économiques pénalisantes. La part des arrêts maladies dus au chikungunya est passée de 5% à 22% entre la fin novembre 2005 et le 15 janvier 2006.
L’augmentation des cas de contamination (de 200 à plus de 1.000 cas par semaine) est postérieure aux mesures mises en place par les pouvoirs publics.
Il faut donc des mesures exceptionnelles privilégiant la lutte biologique si l’on veut écarter d’autres risques sanitaires et environnementaux.
Dans les années 50, La Réunion a su triompher du paludisme. Elle doit pouvoir aujourd’hui triompher du chikungunya. Cela suppose une mobilisation maximum aussi bien du Gouvernement, des pouvoirs publics, des acteurs sanitaires, des collectivités locales et de l’ensemble des Réunionnais.
Quelle impulsion nouvelle, immédiate et concrète, à la hauteur de ce défi, le Gouvernement entend-il donner pour entraîner cette mobilisation générale ?
Quelle stratégie durable le Gouvernement entend-il mettre en œuvre pour placer La Réunion dans les conditions les plus favorables pour faire face à ce type de crise sanitaire ?"
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