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Géographie de l’offre de soins à La Réunion
18 juin 2008, par
La population réunionnaise compte 774.600 habitants au 1er janvier 2005. Sa croissance annuelle moyenne, de 1,55% depuis 1999, place le département parmi les plus dynamiques de France. L’offre sanitaire et sociale doit donc affronter deux défis : combler les lacunes issues du retard de développement économique, et accompagner l’augmentation de la population.
Les caractéristiques sociodémographiques, très différentes de celles de métropole, justifient des réponses adaptées : une population jeune induisant une natalité élevée, un vieillissement annoncé et de nombreuses familles modestes. Le hors série "Economie de La Réunion" de l’INSEE, publié ce mois-ci, fait un état des lieux de l’offre de soins à La Réunion. Résultat : notre île est toujours en retard par rapport à la métropole, une situation que le SROS (schéma régional de l’offre de soins) prévoit d’améliorer dans les années à venir.
« Il est important de développer une approche globale et par territoire des disciplines du plateau technique, de manière à mieux gérer les interactions multiples, en particulier dans la gestion des ressources médicales et paramédicales, la sécurité sanitaire et l’accès aux soins », précise le SROS. En effet, le schéma régional de l’offre de soins de deuxième génération entend améliorer la prise en compte par l’hôpital des besoins de santé et la recomposition du tissu hospitalier. Les territoires de santé ont été organisés en trois entités : - le territoire Nord-Est : de Saint-Denis à Sainte-Rose comptera 38% de la population en 2010 - le territoire Ouest : de La Possession à Trois Bassins, 22% de la population et - le territoire Sud : de Saint-Leu à Saint-Philippe, 40% de la population. Manque de lits dans les hôpitaux Si la région Nord est mieux dotée en établissements d’hospitalisation, la capacité, en termes de lits et de places, des établissements publics du Sud est supérieure à celle du Nord. Surtout, il apparaît de façon évidente un fort contraste entre l’Est et l’Ouest. L’Est compte peu d’établissements hospitaliers et leurs capacités d’accueil, c’est-à-dire leur nombre de lits, sont parmi les plus faibles. Si l’on s’intéresse à la discipline d’équipement, on constate que c’est le court séjour hospitalier qui connaît la capacité d’accueil la plus importante, partout dans l’île. La capacité d’accueil en maternité quant à elle est relativement faible, surtout dans l’Est. Si l’on rapporte le nombre de lits à la population, on obtient des taux d’équipement toujours bien en dessous de ceux de la France métropolitaine, quelle que soit la durée du séjour. Concernant la carte des soins dits "de proximité" (médecins généralistes, dentistes, pharmaciens, infirmiers, etc.), la densité de l’offre était, en 2005, de 41 praticiens pour 10.000 habitants (37,8 sans les remplaçants), légèrement supérieure à la moyenne nationale de métropole (40). Elle situe La Réunion au 8ème rang des régions françaises au niveau de la Bretagne, l’Auvergne ou Rhône Alpes. La répartition de l’offre de soins privilégie la côte Ouest, de Saint-Paul à Petite Ile, ainsi que la commune de Saint-Denis. Du Port à Saint-Leu, toutes les communes ont une densité de praticiens supérieure à la moyenne. Les villes littorales du Sud disposent également d’une offre importante : Saint-Pierre a la densité la plus forte avec 46,5 praticiens pour 10.000 habitants, Etang-Salé et Petite-Ile dépassent également les 40 pour 10.000 habitants. S’agissant des médecins spécialistes, le constat est tout autre. En effet, La Réunion compte au total une moyenne de 4,3 spécialistes pour 10.000 habitants contre 7 en métropole. Ils étaient plus de 300 à exercer dans notre département en 2005 dont le tiers à Saint-Pierre, Saint-Louis et Tampon, ainsi qu’à Saint-Denis, et près d’un quart au Port et à Saint-Paul. Les spécialistes sont donc installés dans les grandes villes. Cette préférence se fait au détriment d’autres communes comme Sainte-Marie ou la Possession, qui connaissent pourtant un fort accroissement de la population. C’est évidemment dans l’Est que la densité de spécialistes est la plus faible avec une installation concentrée sur Saint-André et Saint-Benoît. Manque de structures pour les personnes handicapées A propos des établissements d’accueil des personnes porteurs de handicap, La Réunion reste toujours en retard par rapport à la métropole et, de plus, ces structures sont inégalement réparties sur notre territoire. La répartition des établissements pour adultes handicapés ou en difficulté se fait en faveur du Nord et du Sud. Dans ces régions, on retrouve aussi bien des structures pour adultes handicapés et adultes en difficulté. Cette exhaustivité ne se retrouve pas dans l’Est et l’Ouest, où les structures pour adultes en difficulté sont inexistantes. Les faibles taux d’équipements posent le problème du manque de structure auquel doit faire face La Réunion. Même si les taux d’équipement de la France métropolitaine sont faibles, ceux de La Réunion restent toujours nettement en deçà. Un plan de rattrapage du secteur médico-social en direction des personnes handicapées a été élaboré pour la période 2006/2009. Ce plan vise l’égalité de niveau d’équipement entre La Réunion et la métropole. Il permet la création de structures, déjà effectives pour certaines. D’autre part, le plan s’est fixé deux objectifs principaux : - parvenir à financer les projets déjà autorisés et - améliorer et diversifier la qualité de la prise en charge. La prise en charge des jeunes handicapés se fait en établissements ou en service ambulatoire. La plupart des enfants pris en charge dorment chez leurs parents, une minorité seulement vit en internat. Leur scolarisation se fait à temps plein dans les classes de l’éducation nationale pour les deux tiers, les autres apprennent des notions simples de communication, d’hygiène et de sécurité. On note une forte disparité, là encore, entre les microrégions : le Nord et le Sud comptabilisant presque à eux seuls la totalité des établissements, l’Est et le Sud sauvage étant très faiblement dotés. Dans le Sud, seule la commune de Cilaos n’est pas équipée de tels établissements et services. L’Ouest, quant à lui, comptabilise tous ses établissements et services dans la commune de Saint-Paul et dans l’Est, dans les communes de Saint-André et Saint-Benoît. La comparaison des taux d’équipement globaux pour 1.000 jeunes âgés de moins de 20 ans entre La Réunion et la métropole montre encore le retard de la notre île en termes de capacité d’accueil (8,8 en métropole contre 5,8 à La Réunion).
SP
(Avec le numéro Hors Série "Economie de La Réunion" de juin 2008, publié par l’INSEE)
Et les personnes âgées ?
Les structures d’hébergement pour personnes âgées sont relativement peu nombreuses à La Réunion. Ce qui est notable, c’est le regroupement de ces établissements dans les grandes villes. Le Sud est néanmoins mieux équipé, bénéficiant d’une antériorité dans le domaine. Dans les Hauts, ces établissements sont inexistants. Un type d’hébergement : l’accueil familial a été créé par la loi du 10 juillet 1989, il s’agit d’un accueil à titre onéreux de personnes se situant au-delà du 4ème degré de génération, le maximum autorisé étant de trois personnes accueillies. Le Sud qui compte un nombre de personnes âgées supérieur à celui du Nord a aussi une capacité d’accueil familial nettement plus importante. L’asymétrie de l’offre d’accueil familial est nette entre l’arrondissement territorial Nord et Sud, sans doute en conséquence de l’urbanisation de l’un et de la ruralité prédominante de l’autre, mais aussi en raison de la tradition de prise en charge existante dans le Sud. On constate tout de même que la répartition des familles agréées est plus dispersée que celle des établissements pour personnes âgées. Salazie, Sainte Rose et la Plaine des Palmistes connaissent un accueil familial, certes peu important à l’égard de la ville de Saint-Pierre, mais il existe.
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