Chikungunya

« La solidarité nationale doit jouer »

27 octobre 2006

Hier, le docteur Paul Fotse-Njomgang, élu régional, membre de la commission nationale Santé du PS, appelait l’Agence Régionale de l’Hospitalisation (ARH) à rétablir la prise en charge de l’examen PCS’Chik, au nom de la solidarité nationale. L’élu annonçait que l’ARH, depuis la fin avril 2006, avait suspendu cette prise en charge. Il craint dès lors une santé à deux vitesses, d’autant que ceux qui ont besoin de cette analyse, et surtout les démunis, devront sortir de leur poche 51 euros. « Nous invoquons la solidarité nationale, et exigeons une égalité face à la maladie. Un Rmiste ne pourra pas débourser une telle somme. Pour lui c’est sûrement une grosse somme », déclare le politique. À l’ARH, les avis divergent. Certes, cet examen était pris en charge à titre exceptionnel, durant le pic épidémiologique. Cette prise en charge se déroulait dans le cadre de l’attribution d’une enveloppe de 3,1 millions d’euros, pour faire face aux surcoûts du chikungunya pour les hôpitaux. A l’ARH, on insiste sur le fait que ce surcoût est toujours endossé, et que le patient à qui le médecin a prescrit cette analyse n’a pas à débourser le moindre sou. Dont acte... médical.

W.T.


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