
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Chikungunya
18 février 2006
"Lavizèr mon lavizèr, aouminm lo rwa martin" ! Tous les Réunionnais connaissent la chanson. Hier, en suivant la réunion qui se tenait au Conseil général, bon nombre de téléspectateurs devaient la fredonner dans leur tête. Il faut dire qu’on a assisté à un spectacle assez ahurissant. Deux heures durant, en lieu et place de la concertation et du dialogue promis, on a eu droit à un monologue d’experts. Pour la plupart, ils avaient un seul point commun : celui de s’être trompés sur toute la ligne pendant toute une année et de nous avoir plongés dans l’une des pires catastrophes sanitaires que La Réunion ait eu à subir depuis l’épidémie de grippe espagnole. Ils n’ont rien vu venir, pas su réagir de façon efficace. Ils nous ont bercés de paroles lénifiantes sur le caractère bénin d’une maladie guérissant sans séquelle. Ils s’en sont remis à l’hiver austral pour juguler l’épidémie et, tandis qu’il convenait de sonner le tocsin, se sont ingéniés à jongler avec les chiffres. Et, au final, ce sont eux qui prennent le pas sur les représentants des Réunionnais, élus politiques ou représentants du monde associatif.
Quand on s’est planté comme ils se sont plantés ; quand on a été autiste comme ils l’ont été ; quand on s’est enroché comme ils l’ont fait sur leurs pesticides chimiques depuis novembre avec au bout une épidémie galopante, un peu d’écoute et moins d’exposés savants eussent été les bienvenus. Or non-seulement il n’en a rien été mais, de surcroît, nous avons eu droit à des leçons, de l’agacement et des dérapages de la part de l’un de ces spécialistes repoussant toute critique en les traitant d’Ayatollas (1). Mais les dérapages langagiers seraient bien peu de choses comparés aux contrevérités qui ont été énoncées comme des évidences. Nous en donnons aujourd’hui deux exemples, mais nous y reviendrons car, parfois et bien malheureusement, lo lavizèr es-moustiques ne craint pas de friser l’imposture.
Jean Saint-Marc
(1) En pleine colère des caricatures, on aurait pu s’attendre à plus de tact !
Fénitrothion : il tue les moustiques mais pas les papillons !
Le Fénitrothion tout d’abord. M. Yébakima a récidivé. Selon lui on peut traiter les maisons avec le Fénitrothion. Nous reproduisons ci-dessous un rapport de l’Agence de réglementation de la lutte anti-parasitaire (ARLA) du Canada.
Il s’agissait, pour l’ARLA, de procéder à une réévaluation des risques liés à l’emploi du Fénitrothion dans divers milieux. Que nous apprend ce rapport ? Que cette réévaluation n’a pas été faite en milieu résidentiel car " l’utilisation du Fénitrothion est interdite dans les zones résidentielles" . (voir document ci-dessous)
Voilà qui contraste furieusement avec l’assertion maintes fois répétée de M. Yébakima : "J’ai traité au Fénitrothion à l’intérieur de maisons et je n’ai jamais entendu parler de papillon mort après mon passage ", (“JIR” 9 février 2006, page 18). Comprenne qui pourra. Au contraire de nombre d’autres pesticides, le Fénitrothion n’est pas agréé par le ministère de l’Agriculture français. Le Canada interdit d’utiliser ce pesticide dans les zones résidentielles. Mais M.Yébakima nous affirme que non-seulement il l’utilise dans les zones résidentielles, mais que de plus, il l’emploie à l’intérieur des maisons et que les papillons lui font la grâce de ne pas en mourir à l’inverse des zwazos kouyons de La Réunion qui ne meurent sans doute que pour embêter notre invité expert démoustiqueur.
Si de tels propos étaient tenus à la terrasse d’un café, on pourrait en rire et répondre à M. Yébakima : "Mais pourquoi asperges-tu des cases avec du Fénitrothion pour tuer des moustiques si tu nous dis que ça ne tue même pas un papillon" ? Mais là, M. Yébakima parle depuis sa position d’expert, alors personne, y compris parmi ceux qui ont pour mission de protéger notre santé, n’ose lui poser cette question de pur bon sens. Comme quoi, selon que vous serez à la terrasse d’un café ou à la place d’honneur du Conseil général, une énorme bêtise deviendra aussitôt parole sacrée puisque propos d’expert. Lavizèr mon lavizèr ...
Jean Saint-Marc
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