Chikungunya

Le préfet doit surveiller ses invités

5 janvier 2006

À la fin de la conférence de presse, alors que le préfet et les différents intervenants s’éloignaient pour répondre aux micros de la presse télé et radio, j’allais sortir de la salle lorsqu’une personne en état d’excitation m’a interpellée. Antoine Brunetti, président de Indian Fly Investissement qui, à l’évidence, bénéficie de passe-droit à la préfecture pour avoir assisté à cette conférence, s’est permis de critiquer vivement mon journal en public, sans ménagement de forme, ni de ton.
Attendu que j’ai refusé de jouer le jeu de la provocation, il m’a fait blocage, proférant des insultes à l’égard du président de la Région et me demandant de lui transmettre. Premièrement, contrairement à ce monsieur, le fait que je sois journaliste à “Témoignages” ne m’offre pas de carte d’entrée auprès de Paul Vergès. C’est pourquoi, je lui ai conseillé de faire preuve de courage et d’assumer ses propos (ses grossières insultes) face à la personne concernée. Deuxièmement, je me demande comment il se fait que la Préfecture ne contrôle pas ses invités, que ma sécurité et ma liberté de journaliste invitée soit remise en cause par ce personnage peu scrupuleux, irrespectueux, passablement excité et profondément antipathique. Aurait-on toléré que ce type d’individu agresse les collaborateurs du préfet ou le préfet lui-même ?

S. L.


Censure

Lorsque “Témoignages” tente d’aborder la question des chiffres, on lui coupe indélicatement la parole. À peine le temps de citer le nom de Jean-Sébastien Dehecq que les protestations se font entendre, juste de quoi placer les 40.000 cas avancés par des médecins membres du Bureau Ordinal, pour que l’on crie à l’imagination. Je concède que la question est brûlante mais merci de bien vouloir, à l’avenir, me laisse exprimer pleinement mon idée et les éléments justificatifs qui s’y rattachent.

S. L.


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