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Chikungunya, grippe aviaire
29 octobre 2005
Près de six mois après le début de l’épidémie et devant la confirmation de risque de complications mortelles, les autorités locales ont décidé de passer à la vitesse supérieure dans la lutte contre le chikungunya. Dans le même temps, elles doivent se préparer à une éventuelle arrivée de la grippe aviaire. Elles peuvent se donner les moyens humains de faire face en montant, à partir des emplois aidés, un service de prophylaxie et de désinfection.
Un généraliste de La Réunion nous a raconté qu’au cours de récentes rencontres professionnelles, il a eu l’occasion de discuter avec des confrères mauriciens de chikungunya. L’île-sœur a connu un début d’épidémie qui aurait été traité rapidement nous rapporte notre informateur. Il ajoute que ses collègues ne comprennent pas pourquoi, à La Réunion, la maladie continue de progresser.
Ce n’est que près de 6 mois après l’arrivée de la maladie dans l’île que les autorités locales ont décidé de réagir et de passer à la vitesse supérieure. Mercredi dernier, le préfet a réuni l’ensemble des maires et des services concernés pour leur exposer les principaux axes du plan départemental de lutte renforcée qui sera mis en place. Ce plan repose essentiellement sur les moyens humains que les communes mettront en œuvre. L’État, via vraisemblablement la DRASS, mettra à disposition du matériel de lutte à hauteur de 41.000 euros. Rappelons que la commune du Port a décidé de mobiliser des moyens pour un coût total évalué à 50.000 euros. C’est dans la comparaison entre ces chiffres que l’on mesurera sans doute que le service départemental de santé ne dispose pas de moyens de lutte adaptés et efficaces.
Un risque de complications mortelles
Interpellé récemment par Gélita Hoarau au Sénat, le ministre de l’Outre-mer, François Baroin, a déclaré que, si besoin était, il verrait le ministère de la Santé pour que la contribution gouvernementale soit augmentée.
En décidant d’un plan organisé de lutte, les autorités locales ont peut-être pris un retard qui risque de s’avérer fortement préjudiciable.
En effet, jeudi matin le “Journal de l’île” expliquait que désormais on avait confirmation d’un risque de complications mortelles du chikungunya. "C’est une première mondiale dont La Réunion se serait bien dispensée : la fièvre chikungunya provoque des encéphalites et peut donc s’avérer fatale. Un prélèvement envoyé par l’hôpital de Saint-Pierre au Centre national de référence pour les fièvres hémorragiques virales est revenu positif", écrit Philippe Leclaire. Ce dernier indique que la Direction régionale de l’action sanitaire et sociale (DRASS) avait été informée "depuis le 26 septembre par l’hôpital de Saint-Pierre, de l’existence de "quatre cas suspects de transmission materno-fœtale du virus chikungunya, dont trois cas de méningo-encéphalite"". La DRASS aurait alors "adopté une posture attentiste en matière de prévention et de prophylaxie (...) qui peut s’apparenter à un immobilisme difficilement compréhensible quand une population est confrontée à un risque sanitaire grave et que la prévention doit primer sur toute autre considération", écrit le “JIR”. "La certitude d’une explosion de l’épidémie avec le retour de la saison cyclonique prend une tournure de fatalité", commente Philippe Leclaire.
Des emplois aidés pour la prophylaxie
Au moment où nous écrivions ces lignes, soit 24 heures après l’article du “JIR”, sa principale information n’était toujours pas démentie. Il faut donc, inévitablement se demander s’il n’y a pas d’autres cas d’encéphalites et plus particulièrement s’il n’y a pas eu des transmissions de type materno-fœtale. Une situation à examiner le plus rapidement possible alors que nous entrons dans la période chaude et celle d’une forte fréquentation touristique. L’immobilisation de plusieurs centaines de touristes pour cause de chikungunya aurait des effets beaucoup plus désastreux que celui du reportage sur la pêche au requin avec un chien comme appât !
Outre qu’il leur faudra bien répondre aux nouvelles interrogations résultant des révélations du “JIR”, les autorités locales n’ont, semble-t-il, pas de chances. Elles ont décidé de développer la lutte contre le chikungunya à un moment où des risques de propagation à La Réunion de la grippe aviaire est une hypothèse qui n’est pas à écarter.
L’idée, relancée au nom du groupe de l’Alliance du Conseil général, par Maurice Gironcel de recourir à des emplois aidés pour constituer un service de proximité de prophylaxie et de désinfection doit être prise au sérieux. Face au développement de risques sanitaires on ne comprendrait pas pourquoi on refuserait des moyens humains supplémentaires.
J.M.
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