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Chikungunya
24 octobre 2005
Interpellé au Sénat par Gélita Hoarau, le ministre de l’Outre-mer, François Baroin, n’écarte pas l’idée d’un recours aux emplois aidés pour organiser une campagne de désinfection et de destruction des moustiques à l’origine de la maladie. Rapporté à la population métropolitaine, le nombre officiel de malades recensé à La Réunion signifierait qu’en France plus de 300.000 personnes seraient atteintes et qu’on recenserait entre 3.750 et 7.500 cas supplémentaires tous les mois !
"D’après les dernières données transmises par les autorités sanitaires locales, 4.103 cas de chikungunya ont été identifiés depuis le 28 mars 2005", a répondu le ministre à la sénatrice communiste. François Baroin reconnaît que "malgré toutes les opérations de désinfection effectuées par le service de lutte anti-vectorielle et en dépit de l’hiver austral, il existe toujours des foyers actifs". "Après le pic épidémique du mois de mai, pendant lequel 450 cas par semaine étaient recensés, l’incidence semble se stabiliser entre 50 à 100 nouveaux cas par semaine".
Comme le rappelait incidemment Gélita Hoarau dans sa question, le chiffre de 4.000 malades est contesté. "On parle même de plus de 20.000 cas recensés", a-t-elle dit.
Même si on devait retenir comme base le chiffre officiellement avancé de 4.103 cas de chikungunya, c’est 4.103 malades de trop. Rapporté à l’échelle de la population métropolitaine cela signifierait que plus de 300.000 personnes seraient atteintes et qu’on recenserait entre 3.750 à 7.500 cas supplémentaires par mois.
Si elles étaient placées devant une telle situation, les autorités nationales n’auraient pas sous-estimé l’ampleur de l’épidémie et auraient mobilisé tous les moyens possibles pour y faire face. Il n’y a qu’à regarder comment elles s’apprêtent à faire face à une éventuelle arrivée de la grippe aviaire pour apprécier.
Ici, on continue officiellement à banaliser le phénomène.
Un coût social et économique
Or, 4.000 malades, cela signifie un nombre important de personnes en arrêt maladie, une multiplication de soins et des frais médicaux supportés par la Sécurité Sociale. L’épidémie a un coût social et économique qu’il ne faut pas sous-estimer.
Nous approchons de l’été, période propice à un développement des colonies de moustiques. Les prévisions faites - entre 50 et 100 cas par mois - apparaissent bien optimistes.
Nous ne tarderons pas non plus à entrer dans les mois où la fréquentation touristique va augmenter. Il suffirait qu’une bonne centaine de touristes se retrouvent atteints pour remettre en cause ne serait-ce que partiellement la saison.
Un service de désinfection
"Un plan est en préparation pour enrayer tout risque de nouvelle flambée épidémique, qui viendra compléter les actions d’éducation sanitaire de proximité et de formation des agents des communes entreprises par la Direction des affaires sanitaires et sociales", a indiqué le ministre. On peut raisonnablement se demander si de telles initiatives reposant pour l’essentiel sur les efforts des communes seront suffisantes.
En Métropole en tout cas, le soin de se prémunir contre la grippe aviaire n’est pas laissé aux seules communes ! Jean-Yves Langenier, au Port, a décidé de prendre les devants et de multiplier les actions de prophylaxie. Mais, en raison de ce qu’il dispose, l’élu portois ne peut que s’impliquer dans les lieux publics et n’a pas les moyens de mener une véritable opération de prophylaxie dans les cases.
Devant une telle situation, Gélita Hoarau propose la mise en place d’un service de désinfection "qui mobiliserait un grand nombre de jeunes en contrats aidés travaillant sous la responsabilité de la DRASS".
François Baroin n’en a pas écarté l’idée. "Je suis prêt à appuyer une demande de soutien supplémentaire auprès du ministre de la Santé", a-t-il répondu. Maintenant reste à savoir si les autorités sanitaires locales vont soutenir la démarche ou bien la freiner.
J.M.
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