L’Association des communes d’Outre-mer et le chikungunya

Les maires doivent être davantage associés à la lutte

13 février 2006

Voici un communiqué diffusé par l’ACD’OM (Association des communes d’Outre-mer) rendant compte de la situation de l’océan Indien concernant au virus du chikungunya.

Le bureau de l’ACD’OM, réuni à Paris le 12 février 2006, a examiné la situation qui prévaut dans l’océan Indien.

Il s’avère que :

- Le moustique, vecteur du virus chikungunya, est présent dans tout l’Outre-mer.

- La lutte contre ce moustique préconise l’utilisation de produits pouvant faire courir un danger aux populations et aux écosystèmes.

- Le maire, directement concerné par ce problème, est par nature le mieux à même d’apprécier la situation au plan local.

- Les économies des territoires touchés par ce virus sont fortement ébranlées.

Par conséquent :

- Le bureau de l’ACD’OM ne souhaitant pas que les régions non encore atteintes se voient à l’avenir confrontées aux mêmes problèmes qu’à La Réunion et à Mayotte, attirent l’attention des maires et celles des pouvoirs publics en général sur les risques potentiels d’extension de cette pandémie et la nécessité de mettre en œuvre au plus vite des actions de prévention sur l’ensemble des territoires de l’Outre-mer.

- Soucieux du développement durable de ces territoires, demande aux pouvoirs publics de n’utiliser que des produits ne présentant aucun danger pour les populations et respectant l’environnement.

- Demande d’associer étroitement les maires de La Réunion et de Mayotte aux plans de lutte actuellement mis en œuvre.

- Demande que des mesures urgentes soient prises pour assurer la pérennité des secteurs économiques en danger.


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