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Les passagers venant de Paris prennent le même avion que ces marins, mais ils peuvent se mêler à la population dès la sortie de l’aéroport
6 décembre 2021, par
Les soutiers de la mondialisation ultra-libérale sont traités de manière bien plus stricte que les passagers venant de Paris : un marin est-il plus susceptible d’attraper le coronavirus qu’un passager venant de Paris ? Les deux prennent le même avion, ils fréquentent ensemble un restaurant volant de près de 400 convives où le respect des gestes barrière est impossible. Pourquoi l’État considère-t-il que les marins sont plus susceptibles de transmettre la COVID-19 que n’importe quel autre passager d’un vol venant de Paris ? Quelles sont les bases scientifiques d’une telle décision ? Le même principe de précaution ne doit-il pas s’appliquer pour tout le monde ?
Les marins sont les garants du fonctionnement du commerce mondial et de ses profits, car ils transportent les marchandises entre les continents. Durement touchés par les restrictions prises par les Etats, ils sont pu rester plus d’un an en mer sans revoir leurs familles. A La Réunion, des mesures drastiques visent cette catégorie de travailleurs.
Pour la relève des équipages, les marins n’auront aucun contact avec la population de la descente de l’avion à l’embarquement dans le navire. Tout marin non-vaccinés arrivant à La Réunion devra suivre une quarantaine de dix jours. Aucune montée de personnels d’escale réunionnais n’est autorisée dans le navire si tout l’équipage n’est pas dépisté négatif à la COVID-19 au moins 24 heures avant par un laboratoire agréé par la Préfecture.
Ce déploiement de précaution contraste avec ce qui est prévu pour les passagers vaccinés venant de France qui entrent à La Réunion : un simple résultat négatif à un test de dépistage suffit pour une personne vaccinée, aucun test sur place et aucune quarantaine. Les marins sont-ils plus susceptibles d’être infectés que les voyageurs aériens ?
Suite à une nouvelle accélération de l’épidémie à La Réunion marquée par l’importation du variant Omicron par des passagers vaccinés, l’État annonce une série de mesures de freinages. Les marins sont concernés par un article d’un arrêté préfectoral publié le 3 novembre. Voici ce qui est prévu pour eux :
« Les changements d’équipage des navires de commerce et de pêche à La Réunion, s’effectuent dans les conditions suivantes :
« 1. Les gens de mer qui arrivent à La Réunion par voie aérienne sont soumis aux dispositions de l’article 6 du présent arrêté.
2. Le navire a obtenu préalablement à son entrée dans les eaux territoriales françaises, une libre-pratique dans les conditions prévues par le règlement sanitaire international.
3. Les gens de mer qui arrivent à La Réunion par un navire sont autorisés à entrer sur le territoire s’ils sont munis :
a) du résultat négatif à un test à la covid-19 réalisé par Un laboratoire agréé dans les 72 heures qui précèdent l’entrée sur le territoire pour un test RT-PCR et dans les 48 heures pour un test antigénique.
Toutes les personnes ne disposant pas du justificatif de leur statut vaccinal doivent être munies du résultat négatif d’un test de moins de 24 heures avant le débarquement du navire. »
b) et, en complément, pour ceux provenant d’un pays ou territoire confronté à une circulation particulièrement active de l’épidémie de la COVID-19 ou à la propagation de certains variants du SARS-CoV-2 caractérisé par un risque de transmissibilité accrue ou d’échappement immunitaire, d’un schéma vaccinal complet, avec un vaccin reconnu par la France. Sont compris dans cette interdiction les gens de mer embarqués sur un navire ayant fait escale dans un de ces territoires ou pays au COUS des quinze jours précédents.
Par exception, les gens de mer qui se rendent à La Réunion en vue d’embarquer sur un navire exploité à La Réunion et qui ne présentent pas un schéma vaccinal complet sont admis sur le territoire sous réserve d’un isolement prophylactique d’une durée de dix jours. Elles font l’objet d’un test à l’issue de cette période avant embarquement sur le navire ».
4. Dès qu’elles arrivent sur le sol réunionnais, les personnes concernées par un changement d’équipage sont prises en charge par leur compagnie ou son agent maritime et acheminées directement et sans arrêt, selon le cas, soit à leur navire soit à l’aéroport.
Durant cette période, qu’elles soient à terre ou en mer, ces personnes doivent appliquer les gestes barrières et porter un masque de protection. Lorsque la relève a lieu sur rade, les gens de mer sont regroupés dans la zone d’attente extérieure de la gare maritime jusqu’à leur prise en charge.
5. Lorsqu’un navire doit recevoir à son bord, pendant l’escale, des personnes chargées de l’avitaillement, de la maintenance, de l’entretien ou de réparations, leur accès à bord est subordonné au résultat négatif d’un test RT-PCR ou antigénique à la covid-19 réalisé sur l’ensemble de l’équipage par un laboratoire agréé dans les 72 heures qui précèdent l’entrée sur le territoire.
6. Les dispositions du présent article ne sont pas applicables aux personnes embarquées à bord des navires de commerce ou de pêche basés à La Réunion qui reviennent d’une expédition sans escale ou avec escale uniquement dans des zones exemptes de la COVID19.
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