
Turbulence à la Mairie de Saint-André
5 juillet, parAprès les coupures d’eau mémorables sur fond de polémique, le conflit Mairie de Saint-André-Cirest qui perdure, les plaintes à répétition, les (…)
Prévention d’une épidémie tabagique en Afrique
28 avril 2014
Il y a un besoin urgent pour des efforts concertés de toutes les parties prenantes afin de prévenir une épidémie tabagique imminente en Afrique pour pouvoir sauvegarder le futur bien-être du continent, indique un rapport publié par le réseau des académies des sciences africaines.
« Du fait que l’utilisation du tabac a baissé dans les pays à hauts revenus, l’industrie du tabac se tourne de plus en plus vers les pays aux revenus bas ou moyens, surtout en Afrique, en Asie et en Europe de l’Est, pour recruter de nouveaux utilisateurs », a déclaré Oyewole Tomori, le président de l’Académie des sciences du Nigeria (NAS) et co-président du comité de contrôle du tabac en Afrique, à la présentation publique vendredi du rapport à Lagos, au Nigeria.
Titré « Prévention d’une épidémie tabagique en Afrique : un appel pour des actions effectives pour soutenir le développement sanitaire, économique et social », le rapport est un produit d’un comité d’experts établi par le réseau pour discuter des preuves, obstacles et opportunités pour l’implantation et l’application de l’utilisation du tabac et de sa prévention, ainsi que son contrôle en Afrique.
Composé de 16 experts de huit pays africains, le comité revoit et évalue les preuves de l’Etat de l’utilisation et de la production du tabac ainsi que de leurs effets de nuisance sur la santé, l’économie et l’environnement en Afrique.
Il met en évidence les dangers inhérents à la prise de tabac de plus en plus en croissante, surtout parmi les jeunes africains.
En dehors de servir comme un appel d’éveil pour les gouvernements, la société civile, les communautés et les individus, il recommande des stratégies à adopter pour prévenir une épidémie sur le continent.
« Sans une prévention complète du tabac et des politiques de contrôle, il est estimé que la prévalence des fumeurs dans la région africaine augmentera d’environ 39 % en 2030, la plus importante augmentation régionale au niveau mondial", indique le rapport.
« Une prévalence en augmentation, combinée à une croissance économique soutenue et des dynamiques de changement de population pourrait mener à un doublement de la consommation de tabac en Afrique dans les dix années à venir. La morbidité et la mortalité causées par une telle hausse de la consommation de tabac et à son exposition pourraient avoir des effets dévastateurs sur la santé, les efforts de développement et la croissance économique des pays africains », ajoute le rapport.
Le tabagisme est l’une des plus grandes menaces de santé publique dans le monde et est la cause de la mort de la moitié de ses utilisateurs.
Selon l’ Organisation mondiale de la santé (OMS), presque 6 millions de personnes sont tuées chaque année par le tabac, dont plus de 5 millions sont des victimes directes du tabac, alors que plus de 600.000 d’entre elles sont des non-fumeurs exposés à la fumée du tabac.
De manière approximative, une personne meurt toutes les six secondes du fait du tabac et plus de la moitié des consommateurs mourront éventuellement de maladies relatives au tabac.
Les experts en santé déclarent qu’il y a plus de 4000 produits chimiques dans la fumée de tabac, dont au moins 250 sont connus pour être nocifs et plus de 50 connus pour être des causes de cancer.
Le rapport exhorte les gouvernements à mettre en priorité l’implantation et l’application des lois passées la consommation de tabac, y compris l’utilisation effective de mesures d’imposition en accord avec la convention cadre de l’OMS sur le contrôle du tabac.
Il plaide également pour une interdiction complète de toute publicité, promotion et sponsoring sur le tabac.
Le rapport appelle pour une intégration des informations sur les effets néfastes du tabac dans le programme de promotion de la santé dans les écoles primaires et secondaires pour une plus grande prise de conscience sur de telles informations.
Après les coupures d’eau mémorables sur fond de polémique, le conflit Mairie de Saint-André-Cirest qui perdure, les plaintes à répétition, les (…)
Le CIOM « national » aura bien lieu le 10 juillet au Ministère des Outre-mer, en présence du Premier ministre, François Bayrou et du ministre de (…)
Kan i ariv Novanm-Désanm-Zanvié, domoun i réziste pi ek la salèr. Zène-zan i mars dann somin, zène-fi i roul an dékolté ; sétaki i rod in manir po (…)
En avril 2025, la ministre malgache des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika a déclaré que "la position de Madagascar concernant la (…)
L’ancien chef de la diplomatie européenne a déclara qu’« en un mois, 550 Palestiniens affamés ont été tués par des mercenaires américains ». Une (…)
Après l’opération militaire d’Israël « Rising Lion » (« Lion dressé ») contre l’Iran dans la nuit du jeudi 12 au vendredi 13 juin 2025, et celle (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
La Réunion fait partie des régions françaises les plus touchées par les conséquences sanitaires, sociales et judiciaires de la consommation (…)
1993- La disparition de Lucet Langenier. Elle a été brutale, prématurée et a frappé douloureusement non seulement sa famille mais aussi ses (…)
Sur proposition de Gérard COTELLON, directeur général de l’ARS La Réunion, Patrice LATRON, préfet de La Réunion, a décidé le retour au niveau 2 du (…)
C’est dans une ambiance chaleureuse avec un état d’esprit fraternel que les délégués de la Section PCR de Sainte-Suzanne se sont réunis en (…)
La section PCR du Port apprend avec une profonde tristesse le décès de Nadia PAYET, ancienne déléguée syndicale CGTR. Militante engagée et (…)