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La clinique Oméga en difficulté
30 novembre 2011
La clinique Oméga, située au Port et spécialisée dans le traitement de l’obésité, a annoncé que suite à de sérieux problèmes économiques, elle pourrait fermer ses portes à la fin de l’année. Une situation alarmante quand on sait que non seulement l’établissement a accueilli à ce jour plus de 4.000 patients en hospitalisation dans le cadre d’une prise en charge pour prévenir et traiter l’obésité, mais aussi que La Réunion est très touchée par le phénomène. En effet, près de 50% des adultes et 16 à 26% des jeunes de 5 à 15 ans sont en surpoids ou obèses.
Les patients de la clinique Oméga sont dans le plus grand désarroi. Depuis le 1er octobre 2011, l’établissement a été contraint de cesser l’hébergement de nuit pour des raisons économiques. 35% des patients habitent l’Ouest et peuvent venir en hospitalisation de jour, mais pour tous les autres, cela implique des déplacements plus difficiles, donc une hospitalisation plus compliquée. « Je trouve dommage que les hospitalisations ne se passent plus que de jour. Le fait d’être sur place toute la semaine était un avantage dans la tenue du programme », révèle l’un des patients.
Depuis sa création en 2007, la clinique a connu un déficit structurel important, l’obligeant à réduire son activité et son personnel, et laissant professionnels de la santé et patients dans la détresse. La structure, qui a accueilli plus de 4.000 patients en quatre ans, s’occupe principalement des personnes obèses grâce à la spécialisation des équipes pluridisciplinaires, un plateau technique performant et adapté, et également grâce à un pôle nutrition et des ateliers thérapeutiques. Ainsi, nombreux sont les patients qui sont sortis de l’isolement grâce à la structure. « Je suis suivie depuis un an dans cette clinique et j’ai retrouvé le goût de vivre », témoigne l’une des patientes.
Cependant, avec les conditions économiques difficiles, la clinique se retrouve confrontée à de sérieux problèmes et risque de fermer ses portes à la fin de l’année. Un triste constat, car la population réunionnaise souffre toujours de l’obésité. Près d’un Réunionnais sur deux, parmi les plus de 18 ans, est en surcharge pondérale, c’est-à-dire en situation d’obésité ou de surpoids, contre 41% en métropole. Plus précisément, 15% de la population réunionnaise est obèse contre 11% en métropole.
En cause : les facteurs génétiques et les facteurs environnementaux. « L’obésité est une maladie génétique. Pour qu’elle se révèle, il faut une interaction entre ces facteurs génétiques et les facteurs environnementaux qui sont l’alimentation et l’activité physique. La cuisine réunionnaise, à la base, est équilibrée, mais le souci actuel réside dans la quantité consommée et la façon de cuisiner qui comporte trop de matières grasses », rappelle Claudine Robert-Hoarau, diététicienne à Saint-Denis et auteure du livre “Diététique gourmande, les bons réflexes pour une alimentation équilibrée”.
Concernant le cas de la clinique Oméga, la diététicienne indique qu’elle ne peut se prononcer sur un sujet d’ordre économique et financier, mais admet qu’il est « évident que l’obésité nécessite un accompagnement pluridisciplinaire ».
Pour les patients souffrant d’obésité, Claudine Robert-Hoarau précise qu’il n’y a « pas de solution, ni de pilule miracle, ni de régime plus efficace l’un que l’autre ». Elle souligne que « perdre du poids durablement réside avant tout dans la modification durable des habitudes alimentaires et de vie ». « L’activité physique doit être associée à une alimentation saine et équilibrée pour aider à la perte de poids, et le maintien par la suite d’un poids stable », signale-t-elle.
En tant que diététicienne, elle note qu’il n’y a « pas de difficultés particulières à faire appliquer ses conseils par ses patients ». « C’est d’abord une question de motivation. Les patients venant consulter ont déjà une envie de modifier leur alimentation pour la rendre plus saine et équilibrée. Il ne s’agit pas de se restreindre ou de se frustrer, mais de gérer son alimentation au travers de quatre mots clefs : qualité, quantité, fréquence et plaisir », conclut-elle.
Samia Omarjee pour www.ipeunion.com
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